Bruxelles, le 25 Janvier 2010
c'est avec un grand plaisir que, depuis hier, Dybex vous propose de découvrir l'une de ses nouvelles séries en simulcast: Dance in the Vampire Bund.
Une belle série de vampires, comme on les aime, avec tout de même quelques nouveautés étonnantes s'écartant un peu du traditionnel récit vampirique, comme le veut la tendance.
D'ici quelques jours, un autre simulcast viendra le rejoindre, comme annoncé précédemment: Durarara.
La multiplication de ce type de diffusion, qui répond à l'impatience de nos spectateurs tout en leur proposant un cadre légal pour la vision des oeuvres, demande en amont une grande flexibilité et une grande proximité avec les attentes du public, en plus d'une grande réactivité, sur un support, le Web, qui échappe à nos habituelles cotraintes techniques et multiplie les formats et les possibilités.
Bref, pas toujours facile à mettre en place dans des structures rodées et habituées à une méthode de travail bien établie selon des critères techniques et artistiques dictés souvent par des normes restrictives.
A cause de cela, certains reprochent souvent aux éditeurs - dont nous ? - de ne pas leur apporter quelques éléments proposés par des méthodes de diffusion disons alternatives: disponibilité en quelques jours, karaokés animés, moins de restrictions au niveau des sous-titres (longueur, présence de l'intégralité du dialogue japonais) etc.
Ces demandes sont d'autant plus intéressantes dans le cadre du simulcast; en effet, le fait de mettre à disposition rapidement un épisode sur le web, plateforme remplie de contenu illicites répondant à des normes moins restrictives et souvent autoproclamées, rend pertinentes les remarques de certains spectateurs.
Nombreux sont ceux qui nous ont écrit avec mille questions: pourquoi vous ne faites pas ceci avec les karaokés, pourquoi vous ne faites pas cela avec les sous-titres... puisque nous avons pour ambition de remplacer une offre illicite par une offre légale, il faut s'interroger sur ce qu'attendent raisonnablement les spectateurs du Web.
Plutôt la vitesse de mise à disposition ? L'exactitude de chaque mot ? La précision du repérage ? La créativité dans les sous-titres ? Coller à l'esprit de la série ? Tout en même temps (et en quelques jours), évidemment.
Pour répondre aux exigences du public, il nous faut donc essayer, et éventuellement prendre le risque de se tromper, pour apprendre. Chaque suggestion constructive nous permet de mieux cerner les souhaits et attentes des spectateurs.
En effet, Dybex travaille d'abord et avant tout pour ses spectateurs, qui sont ses clients, et elle se doit de s'interroger sur ces souhaits et attentes, même si ceux-ci sortent du cadre (peu) confortable des normes techniques habituelles. Même si une demande peut paraître saugrenue (et il y en a), lorsqu'elle émane d'un client, une société se doit tout de même de l'analyser avant de la rejeter sans autre forme de procès, et pourquoi pas d'essayer.
Dans cette optique, nous cherchons, nous essayons, nous nous aventurons afin de trouver sur les fils électroniques du Web un nouvel équilibre entre support matériel et support immatériel, essayant au passage des choix qui, sur d'autres supports, ne pouvent pas être envisagés pour x raisons.
La multiplication des simulcast entraîne une forte pression sur nos équipes existantes, et pour garantir l'augmentation future de ces diffusions et le respect de leurs délais, nous recherchons de jeunes éléments capables de travailler de façon autonome, et de maîtriser avec notre aide les défis techniques et artistiques de l'adaptation des dessins animés japonais.
Evidemment, on ne naît pas "spécialiste de la localisation de japanime". Tous, nous avons dû apprendre notre métier au fil des ans.
Il faut se jeter à l'eau, apprendre sur le tas, et notre travail d'éditeur et, sur le web, de diffuseur, consiste à trouver ces chargés de production de demain (et même d'aujourd'hui), qui seront capables de transposer dans notre langue et diffuser une série en quelques jours, dans un cadre imparti et dans les meilleures conditions de qualité possibles.
Pour Dance in The Vampire Bund, nous avons confié le travail de repérage, traduction et adaptation à deux nouveaux intervenants, passionnés par cette série, et avec lesquels s'est établi un contact tout à fait fortuit dans un autre cadre.
Apparemment, ces personnes travaillent également pour une "team de fansub" - qui nous est inconnue; c'est un métier à risque, en marge de la légalité au niveau des droits d'auteurs, qui lèse les éditeurs (dont nous) et que nous leur déconseillons vivement, de même qu'à leurs "clients/spectateurs".
Dybex ne collabore avec aucune "team" ni ne cautionne en aucune façon ce phénomène, bien au contraire, comme peuvent en témoigner nos demandes régulières de cessation aux sites de fansub et autres de partage illégal
Par contre, il ne nous paraît pas étonnant de trouver à proximité de ce phénomène des personnes qui partagent la passion de l'animation, de la culture et de la langue japonaise et susceptibles d'aider à se lancer dans ce type de carrière. Combien ont commencé leurs études de japonais par amour pour CDZ ou Dragon Ball ? Ils sont plusieurs chez Dybex, et même de la génération précédente.
Si certaines de ces personnes envisagent leur avenir professionnel dans ce métier, ou souhaitent acquérir une véritable expérience professionnelle, faite de contraintes, de délais, de discipline, elles peuvent bien entendu nous contacter à jobs@dybex.com: nous avons besoin d'elles, car tous nos spectateurs sont à l'affût de nouvelles séries en simulcast, et ils sont très exigeants !