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Le gouvernement grec évoque trois scénarios de sortie de crise
Le ministre des finances grec Evangelos Venizélos a évoqué devant le Parlement trois scénarios pour résoudre la crise budgétaire, rapporte vendredi la presse grecque. Deux des scénarios envisagés sont soit un défaut désordonné, soit la mise en œuvre du deuxième plan de sauvetage de 109 milliards d'euros convenu le 21 juillet dernier, rapportent les journaux Ethnos et Ta Nea, citant des témoins d'un discours donné par Evangelos Venizélos.
Une troisième piste explorée est celle d'un défaut ordonné avec une décote de 50 % pour les détenteurs de dette souveraine. Mais le ministre des finances aurait cependant jugé "très dangereux" pour Athènes de demander une décote de 50 %, précise Ta Nea. "Ceci exigerait un large effort coordonné", aurait-il ajouté (lire notre éclairage, en zone abonnés, sur les différents scénarios possibles pour la Grèce).
LES BANQUES GRECQUES DÉGRADÉES
De son côté, l'agence d'évaluation financière Moody's a abaissé vendredi de deux crans la note des principales banques grecques, en invoquant la probabilité grandissante de pertes sur leurs portefeuilles d'obligations de l'Etat grec et la dégradation de l'économie du pays. La Banque nationale de Grèce, EFG Eurobank Ergasias, Alpha Bank, la Banque du Pirée, la Banque agricole de Grèce et Attica Bank voient leur note tomber de "B3" à "Caa2", note attestant d'une situation financière fragile. Emporiki, filiale du Crédit agricole, et Geniki, filiale de la Société générale, sont un peu mieux loties à "B3" (au lieu de "B1").
En outre, les banques grecques devraient voir leur portefeuille de crédits douteux s'accroître avec la crise, d'autant que de nouvelles pertes potentielles pourraient apparaître du fait de l'audit de leurs comptes par la banque centrale et des spécialistes extérieurs. Moody's s'inquiète aussi de la diminution des dépôts gérés par ces établissements et de la fragilité de leur accès aux liquidités.
La note de la Slovénie abaissée d'un cran
Moody's a par ailleurs déclassé d'un cran, de "Aa2" à "Aa3", la note de la Slovénie et pourrait l'abaisser encore, deux jours après le renversement du gouvernement, à un moment délicat pour le pays sur le plan économique.
L'agence, qui a maintenu la note de ce pays de la zone euro sous surveillance négative, invoque dans un communiqué "le risque grandissant que le gouvernement soit appelé à intervenir de nouveau pour soutenir le système bancaire du pays", fragilisé par la crise financière actuelle.
En outre, les perspectives de croissance de l'économie slovène à moyen terme devraient être affaiblies tant par le resserrement attendu du crédit consécutif aux difficultés du système bancaire que par la décélération probable de la croissance des exportations en raison du ralentissement de l'économie mondiale, souligne Moody's.
Enfin, l'agence juge que "l'incertitude politique grandissante" dans le pays fait peser un risque sur la mise en œuvre des plans de consolidation budgétaire et de réformes structurelles, pourtant nécessaires pour éviter une aggravation de la dette de l'Etat à moyen terme. – (avec AFP)
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Désoler les Grecques mais franchement votre pays va tout droit à la faillite !! Maintenant est de savoir si vous restez resté dans la zone euro ou vous sortez !!
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Le point d'impact du satellite de la NASA reste inconnu
Un satellite américain de la taille d'un petit bus doit retomber sur terre vendredi 23 septembre, entre 18 heures et minuit, heure française, selon la NASA, qui ne pouvait pas donner jeudi davantage de précisions sur l'heure et le lieu de l'impact. "Il est encore trop tôt pour faire une prédiction de l'heure et de la zone de retour dans l'atmosphère avec plus de précision", a ajouté l'agence, qui promettait des prévisions plus affinées dans les vingt quatre heures suivantes.
Upper Atmosphere Research Satellite (UARS) est un satellite d'une dizaine de mètres pesant près de six tonnes. Il a été mis en orbite en 1991 par la navette Discovery pour étudier la haute atmosphère. UARS a fini sa mission en 2005 et va retomber sur terre faute de carburant. "Si une grande partie du satellite va se briser en de nombreux morceaux en entrant dans l'atmosphère, tous les débris ne vont pas brûler", a expliqué la NASA, précisant qu'il était impossible de prévoir où ces débris tomberaient.
UN RISQUE SUR 3 200 QU'UN HUMAIN SOIT TOUCHÉ
En 2002, l'agence spatiale américaine avait mené un audit sur les risques induits par la retombée du satellite. Il en découle que sur les 5 668 kg du mastodonte, 532 kg seulement pourraient survivre à l'entrée dans l'atmosphère. Soit 26 objets parmi lesquels on compte des roues et des batteries.
L'agence spatiale américaine répète que la probabilité "est extrêmement faible" qu'un humain sur les quelque sept milliards qui peuplent la Terre soit touché par un de ces morceaux. Il y a un risque sur 3 200 que quelqu'un, quelque part dans le monde, soit frappé par un de ces débris – ce qui, sur une planète dont 90 % de la surface est inhabitée, revient à une probabilité de 0,03 %.
Jusqu'ici, "il n'y a jamais eu d'accident provoqué par un engin spatial revenant dans l'atmosphère", précise l'agence. "Des engins de cette taille retombent en moyenne une fois par an", a expliqué Mark Matney, un scientifique de la NASA spécialiste des débris spatiaux. Le plus gros engin spatial à être retombé sur terre est la station spatiale soviétique Salyut 7 dont les débris ont arrosé une ville d'Argentine en 1991, sans faire de victime.
PRÉCISIONS VINGT MINUTES AVANT L'IMPACT
La NASA a indiqué que le satellite chuterait quelque part entre 57 degrés de latitude nord et 57 degrés de latitude sud, une superficie qui couvre une grande partie de la Terre. L'agence communiquera sur la chute douze heures, six heures et deux heures avant l'arrivée du satellite. Mais, même deux heures avant, les ingénieurs ne pourront pas faire mieux que d'avancer une zone d'impact large de 12 000 km. Et ce n'est qu'à vingt minutes de la chute qu'ils pourront se prononcer précisément. "Cette incertitude s'explique notamment par la trajectoire vagabonde du satellite et par ses culbutes qui nous empêchent de savoir comment il va évoluer", selon Mark Matney.
La NASA a demandé aux gens qui pourraient s'approcher des débris de l'engin de ne pas les toucher. Non parce qu'ils sont toxiques ou inflammables mais parce qu'ils pourraient être coupants. Et aussi "parce que, formellement, ils appartiennent au gouvernement américain", a rappelé la porte-parole.
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Relativité: Einstein contredit par des chercheurs du CNRS
Des chercheurs du CNRS ont montré que des particules sont capables de voyager plus vite que la lumière.
«Si c'est vrai, c'est une véritable bombe pour la physique, c'est une découverte comme il en arrive tous les siècles», commente Thibault Damour, grand spécialiste de la relativité d'Einstein à l'Ihes (Institut des hautes études scientifiques à Bures-sur-Yvette). La raison de cette effervescence est simple: une équipe de chercheurs de l'Institut de physique nucléaire de Lyon a montré que des neutrinos «superluminiques», des particules très légères, sont capables de voyager plus vite que la lumière. Un phénomène tout simplement impossible d'après la théorie de la relativité restreinte d'Einstein, qui définit la vitesse de la lumière comme une limite infranchissable pour tout objet doté d'une masse. Si les mesures de Dario Autiero et de ses collègues du CNRS à Lyon sont justes, c'est toute la physique moderne qui est à revoir. Les conséquences seraient tellement importantes que tous les spécialistes se veulent prudents et demandent que l'expérience soit reproduite ailleurs, avec une autre équipe, avant de jeter d'un coup à la poubelle tout le travail d'Einstein sur la relativité.
Malgré cela, le travail des chercheurs français paraît très solide. Il a résisté à six mois de vérifications par des collègues extérieurs appelés à la rescousse pour tenter de découvrir un biais, une erreur dans l'expérience. «C'est si énorme qu'on a la trouille de s'être trompés quelque part, explique Stavros Katsanevas, directeur adjoint de l'IN2P3 (l'institut national de physique nucléaire et de physique des particules du CNRS). Depuis les premiers résultats, en mars dernier, nous avons fait des vérifications au niveau du CNRS, puis après au niveau de l'expérience internationale Opera, qui travaille sur le détecteur de neutrinos. On n'a rien trouvé, et comme l'information commençait à fuiter, on a décidé de la rendre publique maintenant.»
Un décalage infime
La violation de la vitesse de la lumière a été observée sur un faisceau de neutrinos, des particules ultralégères qui n'interagissent presque pas avec la matière, produits par l'accélérateur du Cern, près de Genève, et détectés sous la montagne du Gran Sasso, dans les Apennins, au centre de l'Italie. On s'attendait à ce que les neutrinos traversent sans encombre les 731 kilomètres de croûte terrestre qui séparent les deux installations scientifiques à une vitesse proche de celle de la lumière, soit un trajet d'au moins 2,5 millièmes de seconde. Les neutrinos sont des particules élémentaires presque insaisissables produites en d'immenses quantités par les réactions nucléaires, comme celles qui se produisent dans les centrales nucléaires ou au cœur du Soleil. Chaque seconde, 65 milliards de neutrinos émis par notre étoile traversent chaque centimètre carré de la surface terrestre, et seulement 1 sur 10.000 milliards de ces particules est interceptée par un atome de notre planète.
Mais à l'immense surprise de Dario Autiero et de ses collègues lyonnais, les neutrinos arrivaient sur le détecteur Opera, dans le laboratoire du Gran Sasso, en moyenne avec 60 nanosecondes (60 milliardièmes de seconde) d'avance par rapport à la lumière. Un décalage qui paraît infime, mais qu'aucune théorie actuelle n'est capable d'expliquer.
Il n'y a pas eu à proprement parler de course entre photons (ou grains de lumière) et neutrinos, mais les chercheurs ont chronométré le trajet des faisceaux de particules avec une très grande précision. En se calant sur l'horloge atomique d'un satellite GPS visible au même moment sur les deux sites, les horloges du Cern et du Gran Sasso ont été calées avec une précision meilleure qu'un milliardième de seconde. Au total et en prenant en compte divers effets des instruments de mesure, l'équipe estime que l'incertitude de la mesure est meilleure, de l'ordre d'une dizaine de nanosecondes, soit bien moins que les 60 nanosecondes mesures. Le travail des physiciens de Lyon est donc largement assez robuste pour être publié, ce qui a été fait cette nuit sur le serveur public arXiv.
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