Sharemanga: Berserk [Série] - Sharemanga

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Berserk [Série]

Posté dimanche 26 septembre 2004 à 14:03 (#46) L'utilisateur est hors-ligne   Mad hatter 

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Salut!Je viens de mater le 25 eme épisode de Berserk bon c'était génial certe,mais on se demande si les types qui ont fait la série sont pas mort avant d'avoir sorti le 26...Serieux un peu frustré la...Donc a tout hasard je fais une recherche sur la mule avec comme mot clef berserk(logique)et la je trouve disponibles deux épisodes 26(alternative end et originale end)dont un en Vostf donc sur le coup je me dis "cool"mais j'aimerais bien avoir votre avis parce qu'ils font quand meme 300mo chacun et si c'est pour me retrouver avec 2 films de cul...Si quelqun sait ce que sont ces fameux épisodes 26...

Posté dimanche 26 septembre 2004 à 14:47 (#47) L'utilisateur est hors-ligne   kuroi neko 

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Comme j'ai la flemme, je balance brute de fonderie une critique que j'avais faite il y a un bon moment sur l'excellent petit site que voici.
On peut éventuellement considérer qu'elle contient quelques spoilers, mais pas tant que ça quand même. Je préviens juste par acquis de conscience :(.

Je n'aurais jamais eu l'idée de regarder plus loin que l'épisode 1 si un collègue ne m'avait pas mis un coffret de 3 DVDs dans les mains en m'annonçant que j'étais à la veille d'une expérience qui allait à tout jamais bouleverser ma vision de l'existence (ok A1ex, j'exagère juste un poil ;)).

Bref, après avoir essayé toutes les combinaisons de chinois mandarin du menu afin d'obtenir d'affreux sous-titres jaune canari dont même mes 100 mots de vocabulaire japonais suffisaient à révéler la médiocrité, je me suis donc passé les 25 épisodes en quelques séances.

Autant l'avouer tout de suite, à part une baisse sensible de mon goût pour les pilchards (j'y reviendrai), ma vision de l'existence est sortie relativement indemne de l'expérience.

Le premier élément qui m'a sauté aux yeux, c'est le niveau de violence physique au premier degré assez rarement atteint dans un amine (enfin, ceux que j'ai vus jusqu'à présent). Certes l'histoire est censée se passer à une époque qui ressemblerait à la fin de la guerre de cent ans, ce qui justifie le fracassage de moult armures par moult masses et épées, accompagné d'abondants jets de sang (d'où mon aversion temporaire pour le maquereau à la tomate conditionné dans une boîte en fer-blanc).

Sans être particulièrement versé dans l'escrime, je signale au passage que l'épée à deux mains (accessoire de prédilection de Gatts, héros de la série) est une arme plutôt typique de la Renaissance, et qu'elle était principalement destinée à fracasser des rangées de piques ou à casser les pattes de malheureux cheveaux plutôt qu'à couper des gens en morceaux. M'enfin, Berserk n'est pas un cours d'histoire...

D'ailleurs, pour rester dans les disgressions, la réputation de solide stupidité dans de nombreux domaines associée à l'époque du moyen-âge (la tactique militaire pour ce qui nous occupe plus précisément ici) est surtout une réécriture de l'histoire au cours de ladite Renaissance, qui avait grand besoin de faire table rase du passé pour imposer le bon vieux modèle économique qui n'a guère varié jusqu'à nos jours... Tout ça pour dire que, dans une série de 7 ou 8 heures dont 3 ou 4 sont consacrés à des scènes de bataille, je trouve l'imagination des scénaristes singulièrement pauvre dans ce domaine.

Non seulement les combats manquent de finesse (et je vous assure que c'est un doux euphémisme), mais l'imagination tactique de Griffith (le génial chef de guerre dont Gatts devient le bras droit) se limite à tabler sur le fait que les troupes d'en face seront encore une fois commandées par le même gros crétin (sorte de lointain ancêtre du sergent Garcia), dont la nullité crasse permettra à nos héros d'attirer dans une embuscade des chevaliers dont le sens tactique peine à se hisser au niveau du taureau courant derrière un chiffon rouge (et la pauvre bête a au moins des excuses, elle), rentrer dans les places fortes comme dans du beurre (bin oui, les gardes de la porte de derrière on leur a pas dit qu'il fallait pas ouvrir aux gens qu'on connaît pas quand l'ennemi assiège la porte de devant), massacrer une centaine d'adversaires dont une bonne moitié d'arbalétriers (qui évitent soigneusement de gaspiller leurs carreaux avant que la fameuse épée à deux mains ne vienne transformer leur encéphale en gelée de groseille), etc. Bref, les combats au sens large (préparation, exécution, débriefing) représentent au bas mot 50% de la pellicule et sont outrancièrement violents, pas beaux, longs, ennuyeux, et (pour la plupart) invraisemblables au delà du tolérable.

Dans le même ordre d'idée, l'intelligence foudroyante de Griffith ne m'a pas parue plus convaincante lorsque le fracas des armes laisse places aux glissements feutrés des intrigues de palais : se faire poisser pour avoir défloré une petite princesse quasi-consentante alors qu'on a réussi juste avant à assassiner ses principaux adversaires, intimider le reste et faire griller incognito la reine-mère et la majorité de blocage du conseil des ministres en foutant le feu à la moitié du château, c'est vraiment ce qu'on peut appeler une sale baisse de régime. Ah ben mince, voilà encore 20% de pellicule à ranger dans la catégorie "déchets combustibles non recyclables" !

Mais, et c'est là où ça se complique, les 30% restants sont non seulement plutôt bien, mais même originaux et intéressants.

D'abord, pour une fois, les personnages sont des adultes qui vivent dans un monde radicalement différent du nôtre. Cet étalage permanent de violence a au moins l'avantage de donner du poids à des individus qui ne sont pas de simples transpositions d'une bande de petits lycéens.

Ensuite, les profils psychologiques sont cohérents avec leur environnement : c'est à celui qui a subi le plus grand nombre de traumatismes affectifs, et la série va montrer comment ces malheureux "héros" vont se débrouiller pour éprouver encore des sentiments un tant soit peu positifs malgré les dégats physiques et mentaux qu'ils n'arrêtent pas de subir.

M'étendre sur l'évolution des caractères obligerait à dévoiler encore plus la trame de l'histoire, mais disons simplement qu'entre deux étripages on assiste à des scènes qui amènent les personnages à découvrir le sens de la violence qu'ils exercent et subissent en permanence. En particulier, les acteurs secondaires sont utilisés habilement pour mettre en évidence l'immaturité initiale des trois principaux protagonistes (Gatts, Griffith et Caska), les contradictions qu'ils doivent surmonter et leur prise de conscience. Le tout servi par une musique très correcte et des mises en scène assez réussies (par exemple l'épisode qui se passe autour d'un feu de camp - N°17 si mes souvenirs sont bons).

Enfin, le côté sérieux de la série (malheureusement mis à mal par le personnage du "sergent Garcia" et ces combats qui ne tiennent pas debout) est un point fort qui ajoute de l'intensité à l'ensemble. La construction du récit en flashback et la fin abrupte peuvent déconcerter, mais personnellement j'ai trouvé ça plutôt bien (autrement mieux qu'une conclusion moralisatrice ou partant dans des délires métaphysiques en tous cas).

Difficile de conclure... Je dirais que ça peut valoir le coup de vous faire votre propre opinion, quitte à passer la série au crible pour aller au delà de la violence omniprésente. Berserk a en tous cas des chances de ne pas vous laisser indifférents.

Ah oui, une dernière chose : préférez un bon fansub à ces foutus DVD taïwanais (sauf si vous comprenez le japonais ou le chinois mandarin) !


Posté mardi 28 septembre 2004 à 11:59 (#48) L'utilisateur est hors-ligne   tiensebas_12 

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Si j'ai adoré cette série, c'est en partie pour les combats. Contrairement à d'habitude, le héros est un bourrain et il connais pas trop la finesse. pour la violence gratuite on a pas besoin de voir la série pour deviner que la série en est bourrée, le titre est bien assez révélateur (c'est ce qui m'a attiré dans mon cas).
Sinon pour avoir l'histoire complète vont mieux lire le manga (=> Mad hatter)

Posté mardi 28 septembre 2004 à 20:03 (#49) L'utilisateur est hors-ligne   Jin Rouge 

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http://www.playfrance.com/ps2-Berserk/news...6-lecons--.html


regardez moi ces nouvelles video trop trop bo
watashi ha hito no ko jaa arimasen desu kara
watashi ha oni no ko desu kara

Bouken no nioi !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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Posté mardi 28 septembre 2004 à 20:11 (#50) L'utilisateur est hors-ligne   daddymory 

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il sort kan l anime N°1 <_<

Posté mardi 28 septembre 2004 à 22:09 (#51) L'utilisateur est hors-ligne   Sunoyo 

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Moi perso, c'est le charisme des perso ainsi que le scénario bien ficelé de l'animé que j'ai vraiment apprécié ds l'animé.
"Je ne sais pas ce que demain sera, mais j'ose croire qu'il en sera ce que j'en ferais"

Posté mercredi 29 septembre 2004 à 00:05 (#52) L'utilisateur est hors-ligne   kuroi neko 

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Bah tous les goûts sont dans la nature, mais à part la violence bestiale je n'ai rien vu de digne d'intérêt dans les combats de Berserk. Au contraire, je trouve que les scénaristes ont été particulièrement mauvais sur la simple vraisemblance de l'action.
Je veux bien qu'un divertissement prenne des libertés sur plein de choses (cadre historique délirant, etc), mais le minimum que j'attends c'est que ça reste un minimum cohérent et crédible.

Par exemple, voir 50 arbalétriers attendre l'arme au pied sans tirer un seul carreau, et se faire ensuite exploser un par un par notre héros pendat 10 minutes, c'est trop pour mon sens critique.
Enfin ceci dit il y a à peu près le même genre de scène à la fin du 2eme épisode du seigneur des anneaux, comme quoi même les meilleurs scénaristes ne sont pas à l'abri d'une petite baisse de régime ;).

En plus, mettre ce gros crétin de chef des méchants en face de Griffith est particulièrement mal vu : c'est difficile de s'extasier devant le génie militaire d'un type à qui on oppose un abruti pareil :D.

Et pour finir je trouve ça carrément malsain ce principe qu'on retrouve autant dans une grande partie des shonen les plus célèbres (non je ne citerai pas de noms) que dans les films de Chuck Norris ou autres : le héros commence par se faire bien défoncer la gueule, jusqu'à ce que le spectateur soit prêt à se lever et applaudir quand il tue à son tour ses adversaires avec un luxe de bestialité. Pour moi c'est juste de la justification perverse de la violence, malgré tout le discours esthétisant qu'on peut raccrocher derrière.

C'est d'autant plus dommage qu'en dehors de ces combats de primates (qui bouffent quand même dans les 50% de la durée totale de la série) il y a des choses intéressantes dans les personnages et leur évolution.

Posté mercredi 29 septembre 2004 à 00:46 (#53) L'utilisateur est hors-ligne   Jin Rouge 

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/me ne trouve pas

Berserk je considere ca comme le chef d'oeuvre de tous les manga

c la chapelle sixtine du manga
le secenario est bien construiit

mais c'est clair que en ayant que pour seul point de comparaison l'anime d'avoir une vision aussi negatif

l'anime est bien mais le manga c'est 10 fois ca y a 100 fois plus de details de violence aussi



PS le jeux video berserk il ont garde les voix de l anime
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Posté jeudi 30 septembre 2004 à 18:17 (#54) L'utilisateur est hors-ligne   devilmandm 

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slt pour ma part cet serie medieval etait super
les perso sont sympa mais c net les gars sont
mort avant la fin car l episode 25 donne un
gout amère d innachevée

Posté jeudi 30 septembre 2004 à 19:39 (#55) L'utilisateur est hors-ligne   Sunoyo 

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Perso, je trouve pas que le manga (ou l'animé) soit particulièrement violent :/ Je sais pas mais ça m'étonnes les réactions sur la violence alors que perso, j'ai déja vu bien pire (scène ds le resto ds Kill Bill par exemple ^^)
"Je ne sais pas ce que demain sera, mais j'ose croire qu'il en sera ce que j'en ferais"

Posté jeudi 30 septembre 2004 à 20:35 (#56) L'utilisateur est hors-ligne   kuroi neko 

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Bah justifier un truc quelconque par un truc encore pire c'est un bon moyen de justifier n'importe quoi. Perso je pense que c'est bien de mettre des limites (morales) à l'étalage de violence gratuite, et que Berserk les franchit déjà largement.

Je ne considère pas qu'afficher un point de vue blasé sur la violence soit une composante indispensable de la cool attitude. Je trouve au contraire que continuer d'être capable de trouver la violence choquante c'est plutôt une bonne chose, humainement parlant.

M'enfin bon, je ne vais pas baver 10 pages de considérations morales sur kill Bill ou autres, disons juste que le fait de pouvoir trouver pire ne suffit pas, loin de là, à sauver Berserk.

Posté jeudi 30 septembre 2004 à 20:57 (#57) L'utilisateur est hors-ligne   Jin Rouge 

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C'est vrai que tu as pas tort



Meme mechant ...
on a chacun nos limite morale


perso je trouve pas que berserk les depasse ni meme les atteignes
ma limite est pas dans la violence
genre truc yaoi ca me choque plus que du sang
la pedophili je trouve que c la chose la plus abjectes qui soit ( fot vraiment etre un demon pour faire ca ) et +++
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Posté jeudi 30 septembre 2004 à 22:01 (#58) L'utilisateur est hors-ligne   Nash 

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euh bon c'est vrai que les combats sont pas du tout realistes (enfin c'est un shonen quand meme hein :) faut pas trop en demander).

pour le scenar que certains trouvent genial je sais meme pas ou il l'ont trouve :D. la seule chose qui peut s'apparenter a un scenar c'est le changement de griffith. pour moi tout le reste est d'une banalite effroyable.

sinon pour la violence ca m'a pas vraiment choque. mes limites sont plutot au niveau de ce qu'on voit dans old boy (le film qui est sorti recement en france), au niveau de la scene de torture de Reservoir dogs (de tarantino pour rester avec lui) ou de la scene de torture de Anne freaks en manga.


mais ca m'empeche pas de suivre le manga (de moins en moins regulierement il faut le dire, car j'en ai marre des trucs qui dure 30 volumes avec tres peu d'evolutions). :P

edit : pour le coup des films de chuck norris ca se faisait bien avant (dans la plupart des films d'arts martiaux par exemple).

Posté jeudi 30 septembre 2004 à 22:34 (#59) L'utilisateur est hors-ligne   kuroi neko 

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Mmm je suis bien conscient de glisser dans le hors sujet, et sur un terrain dangereux, mais bon pour ce que j'en sais le yaoi ne traite pas de pédophilie, mais de relations homosexuelles masculines.

Personnellement je n'ai jamais vu de séries yaoi qui soit de l'étalage de sexualité gratuite. Au contraire, ça reste axé sur le côté émotionnel ou sentimental (ce qui rend d'ailleurs ces séries assez mauvaises, mais pas plus condamnables moralement que l'homosexualité en elle-même, en supposant que certains jugent bon de la condamner).
Ceci dit, ma culture s'arrête (et en grattant vraiment les fonds de tiroir) à gravitation, yami no matsuei et cette histoire d'anges et de démons assez célèbre en quelques OAV dont je ne me rappelle plus le nom.
Il est possible que d'autres trucs yaoi tombent dans des excès comparables à ce qu'on voit pour la violence dans les shonen, mais je ne les connais pas.

Quant à des anime ouvertement pédophiles (si on admet les restrictions liées au fameux lolita complex qui a déjà fait couler pas mal d'encre virtuelle sur ce forum), je n'en connais pas non plus. Ca existe peut-être dans le pur porno, mais en dehors de ça je ne vois vraiment pas d'exemple. Des trucs misogynes par contre ça court les rues (et d'ailleurs je trouve ça tout aussi condamnable que la violence débile de certains shonen) mais c'est quand même nettement autre chose que la pédophilie.

Par contre, puisqu'à force je vais bien devoir finir par citer des noms, des trucs comme les chevaliers du zodiaque c'est l'exemple type de scénario fondé sur un usage pervers de la violence.
Le principe absolument constant de cette série, c'est que la puissance des héros est proportionnelle à tout ce qu'ils se prennent dans la gueule avant de tuer leurs ennemis. La violence reçue qui justifie la violence infligée.
Et comme c'est une série qui va où le vent la pousse, on ne peut a priori pas dire que ce comportement soit là pour illustrer quoi que ce soit d'autre que lui-même. Le pire c'est qu'on retrouve le même schéma quelle que soit l'intrigue derrière !
Enfin bon j'ai seulement échantillonné une douzaine d'épisodes de diverses séries saint seya, admettons que j'en aie loupé certaines subtilités, même si je me permets d'en douter.
Quoi qu'il en soit, je trouve ça fondamentalement pervers comme procédé, et là ce n'est même pas une question de niveau mais de principe.
Et pas la peine de flooder ce sujet pour défendre cette série, je sais parfaitement que c'est une des plus populaires qui soient en France et sur ce forum, je ne la cite qu'au passage et je me fous assez royalement des arguties qu'on pourrait broder autour pendant des pages. Personne n'est obligé d'être d'accord avec moi mais je refuse d'en discuter, na !

Pour en revenir à Berserk, on a une application du même procédé, mais ce qui sauve malgré tout le scénario (toujours à mon avis), c'est qu'à certains moments (surtout quand les héros interagissent avec certains personnages secondaires) on a droit à un minimum de réflexion et de remise en cause de ce principe de violence qui se justifie par elle-même.
Par exemple, Gatts choisit assez clairement de restreindre l'usage de la violence suivant des considérations d'ordre moral et est "sauvé" par le scénario (enfin, en supposant que le kuroi kenshin borgne chasseur de démons du premier épisode représente une phase du salut :)), alors que son copain Griffith, lui...

Posté jeudi 30 septembre 2004 à 22:38 (#60) L'utilisateur est hors-ligne   kieran 

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Berserk j'adore, surtout le manga :D

Pour ce qui est de la violence, je ne la trouve pas spécialement gratuite ds cette série. Et après il faut voir le contexte pour en tirer une qcq morale.

Enfin bref, on a tous notre propre vision des choses mais je ne suis pas un partisan des "Bisounours" pour tous à la télé, au ciné... J'exagère mais bon :) Les actes imoraux n'ont pas attendu les médias de communication pour exister.

Berserk est loin de banaliser la violence je trouve, grâce au charisme de ses personnages. Mais c'est certain que si on n'aime pas, que l'indifférence s'installe, on n'y voit plus qu'une boucherie vaine...

Entre banaliser et rendre tabou, les 2 étant dangereux à mon sens, on a de la place pour caser pas mal d'histoires sympa même si violentes ;)
Et c'est la moral qui importe le plus.

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