[inico]

Durara oblige, petit déterrage pour cette série (licensiée).

"Mais qu'est ce que c'est que ce bordel ?"
C'est à peu ce que je me suis dit en voyant les premiers épisodes de cette série.

Il doit y a avoir environ une bonne vingtaine de personnages, pas forcément super facilement identifiables au premier coup d'œil, l'histoire se balade dans le temps et dans l'espace, et il est difficile au départ de traquer un semblant d'intrigue.
Mais après quelques épisodes (la moitié de la série en fait), ce que j'ai pu prendre pour une contrainte devient plutôt l'intérêt et le point fort de Baccano.

Si je devais faire une comparaison cinématographique, ce serait avec Pulp Fiction. Pendant la moitié du temps, on ne comprend pas grand-chose, on est dans un wtf permanent. Puis peu à peu, on recolle les morceaux, comme pour un puzzle, et ça en devient jouissif. J'en suis parfois arrivé à me dire "ah, ça y-est, mon salaud, je te tiens, j'ai tout saisi" .
L'autre paramètre qui permet de faire la comparaison avec le film de Tarantino est l'espèce de "bonne humeur" sanglante qui règne: ça tire dans tous les sens et les cadavres s'amoncellent. Mais le tout est tellement délirant que ça passe tout seul. La touche de surnaturel aide également à cela, tout autant que les personnages, tous plus ou moins barrés mais attachants, tant les "gentils" que les "méchants".

Par contre, il est je pense préférable, pour pouvoir rester dans l'ambiance, plutôt qu'espacer chaque épisode, de les enchainer. Ce qui permet de mieux garder en tête les personnages et tous les événements entrecroisés. Et j'avoue, qu'entrecoupé avec des épisodes de Bokura gai ta (un shojo scolaire que je regardai au départ en même temps), ça ne colle franchement pas .

13 épisodes sont finalement un format idéal pour une bonne série bien délirante, et qui comme Isaac et Miria "distribue du bonheur sans en avoir l'air".