Sharemanga: Les prédateurs IRL - Sharemanga

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Les prédateurs IRL L'histoire de la copine de Doudy

Posté vendredi 25 août 2006 à 11:48 (#31) L'utilisateur est hors-ligne   Fëanàro 

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guide des conjoints dit :

Au moins une femme sur quatre et un homme sur six ont été victimes de violence sexuelle lorsqu’ils étaient enfants.


Oula ! Je savais qu'il y en avais pas mal mais pas autant. Ce petit guilde est très bien fait. Ce qui est arrivé à ton amie est vraiment affreux et malheureusement à l'heure actuelle des milliers d'enfants continuent à vivre ça et deviennent adulte en vivant avec ça sur le coeur. C'est déjà une très bonne chose que ton amie t'en ai parlé car pas mal de femmes gardent le silence très longtemps. Si elle t'en reparle écoute-la mais il ne faut pas que ce soit toi qui l'a force à en parler car au contraire elle risque de se renfermer encore plus. Je trouve que ton comportement a été honorable et je te félicite de réagir comme tu le fais. Peut-être qu'elle ne le montre pas mais tu es un vrai soutien pour ta copine et elle a besoin de toi. D'un côté je comprends qu'elle ne souhaite pas voir une association et comme tu l'a dis toi même ça ne sert à rien de la forcer à y aller. Il faut que ce soit elle qui entreprenne la démarche et personne n'a le droit de la contraindre parce qu'il/elle aurait fait cela à sa place car personne n'est à sa place, c'est lle qui a vécu et vit dans cette situation. C'est vrai que les amies sont d'un grand soutien mais je pense que ce n'est pas suffisant. Il ne faut pas la brusquer, un jour ou l'autre elle ressentira peut-être l'envie d'en parler avec une association ou une psy. Une association l'aiderai un peu plus dans le sens ou elle serait avec des gens qui seraient dans la même situation qu'elle. Même si elle dit se faire une raison et aller mieux, reste à ses côtés car elle peut dire ça et être très mal dans le fond ou bien aller mieux un moment pour mieux rechuter après. C'est bien mieux qu'avant de tenter le procès vous continuez à essayer de montrer à ses parents la vérité et leur faire voir que c'est grave et qu'elle en souffre beaucoup. Je vous souhaite beaucoup de courage à tous les deux.

Posté dimanche 27 août 2006 à 00:52 (#32) L'utilisateur est hors-ligne   fougere 

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L'avantage du psy c'est qu'il est completement exterieur avec les faits il n'as pas de lien avec le patient. Donc il est completment objectif ( bon la ya pas 36 position a avoir), ce qui est faux pour les amis, qui de plus ne se pas vraiment formés a gérer une crise aussi grave ( un gros chagrin d amour a la limite ...)
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J'ai muté suite a un accident avec une fougere radioactive...
Seul le maitre connait le bruit de l'ombre du poulet derriere le mur ....

Posté jeudi 31 août 2006 à 15:55 (#33) L'utilisateur est hors-ligne   Doudy 

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Bon, souhaitez moi bonne chance, je vais me rendre chez les parents de mon amie ce soir afin d'avoir une discussion entre 4 yeux avec eux. Pourquoi moi vous allez me dire? Et bien parce qu'il faut au moins essayer de leur faire comprendre la gravité de ce qu'il s'est passé et puis parce que ma copine, elle ne se sent pas capable d'y aller. Donc, qui c'est qui s'y colle? C'est Bibi! Bon, faut surtout que je garde mon calme et que je respecte bien ce que mon amie veut faire passer comme message.
Grosso modo, ça sera : Ok, vous avez pris "cette" direction. Maintenant sachez que votre fille a été durement touché par votre réaction et qu'elle se refuse maintenant à tout contact avec vous, ainsi que votre fils.
Je vais aussi leur rappeler ce que risque leur fils, et que s'il joue au con(genre appeler ma copine pour l'insulter), c'est un procès pour viol qui l'attend aux assises. J'en profiterai pour leur donner une petite image des conséquences de ce genre de procès sur la vie de famille de leur fils adoré.

Sinon, mon amie va mieux, elle sort avec des copines, elle travail sa thèse, bref, elle semble tenter d'oublier petit à petit.
Par contre, voir un psy, ça elle ne veut pas. Peut-être qu'avec le temps, elle y pensera un peu.
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Posté jeudi 31 août 2006 à 17:20 (#34) L'utilisateur est hors-ligne   Chris Cool 

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Bon on dirait que ça s'arrange pas trop trop mal.
Bon courage à toi et bravo pour ta force et ton courage ainsi que celle de ton amie à travers ces épreuves pas simples du tout.

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Posté vendredi 01 septembre 2006 à 08:27 (#35) L'utilisateur est hors-ligne   wonderboy 

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Je m'en veux sur ce coup de ne pas être passé plus souvent dans le blabla, m'étant trop habitué a la taverne. Je ne sais trop quoi dire sur tout ça, ayant eu la chance d'avoir eu une enfance heureuse, mais comme Chris je vous dis un grand bravo poura voir surmonté ca, et surtout a ta copine.

Au moment où j'écris tu as déjà parlé a ses parents, j'espere que ca c'est bien passé, et que ses parents se sont enfin rendu compte de ce qu'il s'est passé.

Pour ce qui est de voir un psy, je ne sais pas comment ca se passe exactement (je parle pas de ce qu'il demande ou autre, je parle pour la suite selon les dires des personnes) si l'on parle de ce genre de choses, previendrait-il la police, ou ferait-il simplement (ce qui m'étonnerait quand même :lol: ) son travail ?
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Posté vendredi 01 septembre 2006 à 10:50 (#36) L'utilisateur est hors-ligne   Doudy 

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...Et bah, ça c'est pas bien passé, comme nous l'imaginions mon amie et moi. Ca a été une succession de conneries en tout genre. Pour la mère de mon amie, tout n'est qu'une histoire de "touche-pipi" et il faudrait que ma copine arrête avec cette histoire. Le père lui, n'a pas été foutu de m'expliquer correctement pourquoi il n'avait pas appelé sa fille depuis plus de dix jours. Style, j'avais peur de dire une parole blessante en voulant la réconforter. Là, je lui ai demandé s'il se foutait pas de ma gueule, parce qu'après ce que sa fille a révélé, aller lui demander comment ça va et lui dire qu'on la croit, cela me semble le minimum. Non, lui il a 55 ans et il en a plein le cul, cette histoire est en train de lui foutre l'air sa retraite(sic).
Le pire truc que j'ai entendu, c'est quand même que l'irréparable n'a pas été commis (oui, oui, ils ont osé). Parce que pour eux, des attouchements pendant plusieurs mois de la part d'un garçon de 16 ans sur sa petite soeur de 9 ans, c'est pas l'irréparable!!!!!!!
Heureusement que ma copine n'était pas avec moi, sinon, je pense qu'elle aurait poignardé sa mère. Le père et la mère refusent toujours le terme "viol", alors que c'est ce qu'il s'est passé. Non pour eux, c'est pas grand-chose a priori.
Qu'ils crèvent en enfer, moi je vous le dis. En même temps, je me fais pas de soucis, moi je crois en la justice immanente, et j'espère bien qu'ils s'en prendront plein la gueule plus tard d'une manière ou d'une autre. Oui, c'est sans doute dur, mais je leur souhaite tout le malheur du monde.
M'enfin, l'important c'est ma chère et tendre. Bon, elle n'a bien pris la chose comme vous pouvez l'imaginer, mais cela aurait été bien pire si elle m'avait accompagné.
Enfin, maintenant je vais veiller sur elle comme une louve sur ses petits.
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Posté dimanche 28 janvier 2007 à 21:11 (#37) L'utilisateur est hors-ligne   Doudy 

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Cela fait un petit moment que j'avais pas donné de nouvelles sur ce sujet en particulier.
Bon, autant vous le dire tout de suite, ça fait maintenant plusieurs mois que cette histoire s'est passée et toujours aucune nouvelles des parents de mon amie.
Ma copine gardait encore contact avec son cousin, mais la dernière fois qu'elle l'a eu au téléphone, il lui a dit que l'inceste entre frère et soeur était la forme d'inceste pour laquelle il avait le plus d'indulgence. Celui-là si je le croise, j'en fait de la bouffe pour chien...
J'ai, de mon propre côté recroisé la mère de mon amie et elle me tenait toujours un discours de barge je cite : "tout ça c'est exagéré, c'est comme entre cousins et cousines quand on joue à touche-pipi". Bref, elle nie toujours les faits qu'à commis son fils envers sa soeur alors qu'il avait 16 ans et elle 8-9 ans et ce pendant plusieurs mois.

Enfin, ma copine va quand même très bien, elle surmonte tout cela d'une façon admirable. Par contre, elle est toujours dans la "fuite" et elle refuse absolument de voir ou de discuter avec ses parents. Elle a aperçut sa mère dans la rue il y a peu et elle s'est caché pour ne pas être vu. Elle préfère la plupart du temps de ne pas décrocher le tel fixe, de peur que ce soit un de ses parents au bout du fil.
Sinon, nous sommes toujours dans l'appartement de son frangin. On cherche un nouvel appart, mais bon vous connaissez la situation immobilière en ce moment, c'est vraiment pas évident. Mais je ne me fais pas trop de soucis, là on s'est décidé pour essayer de trouver un truc sur Versailles et quand ma copine a une idée en tête, elle lâche pas avant d'y être arrivé. Et puis mon amie a très envie de pouvoir partir d'ici afin que ses parents ne sachent plus où nous habitons.
Du côté du pervers/frangin, il sait très bien qu'il pourrait se retrouver aux assises, donc il attend pèpère qu'on déménage.

Voilà quoi, rien de nouveau sous le soleil. L'important reste pour moi que mon amie aille bien et qu'elle puisse terminer sa thèse de droit. En ce moment, elle bosse comme une dingue et je continue d'être en admiration devant son courage et le fait qu'elle arrive à faire abstraction de toute cette histoire.

Seul point négatif, j'ai vu reportage sur Van Geloven (je suis pas sur de l'orthographe), un pédophile belge qui avait violé sa soeur adoptive quant il était jeune. Ce mec a plus tard violé et tué deux petites filles. Selon les médecins, ce type n'est pas curable, il est parfaitement sain d'esprit, mais son schéma mental est pervers. Donc dans 30 ans, quant il sortira de prison, il va recommencer, les psys en sont certains. Et donc, je n'arrête pas de culpabiliser et de me demander si on fait bien de ne rien dire, de pas prévenir quelqu'un au cas où le frère de mon amie aurait le même type de profil. Je me sentirai super mal si dans 5 ans, 10 ans, ce gars commettait à nouveau un acte horrible envers un enfant.
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Posté dimanche 28 janvier 2007 à 23:59 (#38) L'utilisateur est hors-ligne   ext_3125 

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je viens de prendre connaissance du sujet et je ne sais que dire sinon que c'est dégueulasse ce qui est arrivé à ta copine.
dans un sens, le fait qu'elle ne veuille plus garder contact avec sa famille et vouloir déménager ailleurs est une bonne chose.
après il faudra faire le nécessaire pour que sa famille ne la retrouve.

en ce qui concerne la famille de te copine, tout un tas de noms d'oiseaux me traversent l'esprit au point qu'il n'y a plus de mots pour les dirent ce qu'ils sont.

maintenant, il va falloir penser au futur et garder un moral et un mental fort pour continuer.

PS : en tout cas, les membres de ta belle-famille méritent qu'on leur souhaite du mal.

Posté lundi 29 janvier 2007 à 06:14 (#39) L'utilisateur est hors-ligne   Chris Cool 

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Bon bin ça s'arrange votre histoire, c'est cool que ta copine arrive à surmonter tous çà et à avancer c'est le principal.

Je suis content pour toi, continue à veiller sur elle.

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Posté lundi 29 janvier 2007 à 06:47 (#40) L'utilisateur est hors-ligne   pika-mc 

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Bon, comme je commence à vraiment traîner sur Sharemanga depuis peu, je te donne mon avis sur tout çà.
Alors tout d'abord, c'est vraiment triste et malheureux comme histoire, tout ce que je vous dirais c'est de garder un moral d'acier, et les pieds sur Terre, bien que ce ne soit pas toujours facile.
Ensuite, si elle veut aller voir un psy, elle y va. Sinon, elle n'y va pas. Même si c'est certainement une bonne chose de discuter avec quelqu'un d'extérieur qui sait parler et qui peut analyser le problème, si on en a pas envie il ne vaut mieux pas y aller et discuter avec la personne avec laquelle on s'entend le mieux, quand elle veut (en l'occurence je suppose que ce sera toi). En connaissance de cause (le médecin me préconise d'aller voir un psy, pour l'instant je veux pas). Ce que je veux dire c'est qu'il ne faut pas la forcer.
Pour le procès, la procédure est longue. C'est vrai que le profil de son frère (tentative de suicide, HP) peut aider, mais avec les avocats et la jurisprudence aléatoire qu'on a aujourd'hui, ce genre d'affaire c'est du pile ou face. Ton amie le sait, et en doctorat elle connait toutes les procédures qui s'offrent à elle et les conséquences d'une action en justice. Je pense que quoiqu'elle décide, elle aura raison
Ses parents nient les faits, ce n'est pas évident, et ça doit être terrible de se sentir abandonnée par sa propre famille. Si vous avez coupé les ponts depuis, vous ne devez pas recréer les liens tant qu'ils n'auront pas reconnus les actes, sinon cela signifierait que vous aviez menti, mais je pense que ça, vous le saviez déjà.
Pour l'appart, restez le temps que vous trouviez un autre logement. C'est pas facile c'est vrai, mais il vaut mieux ne plus rien lui devoir (surtout que s'il y a procès, ça pourrait se retourner contre vous).

Donc en gros, mes grandes lignes pour dire qu'il vaut mieux qu'elle trouve du soutien, du réconfort, en parlant avec des gens avec qui elle a envie de partager ses problèmes, avec qui elle se sent le plus à l'aise, et de bien se renseigner sur les procédures et conséquences d'un tel procès, même si pour l'instant cette solution ne vous est pas envisageable, vaut mieux prévoir maintenant "à tête reposée" plutôt que d'être pris par surprise si cela s'avérait à un moment donné vraiment nécessaire. Enfin, surveille-là. Sans non plus être parano et tout le temps être derrière son dos, mais une tentative de suicide arrive sans prévenir, sans qu'on s'y attende. On peut réfuter cela la veille, et passer à l'acte le lendemain. Je veux pas dire ça pour te faire flipper, j'en suis désolé, mais c'est une expérience qui parle (mon père s'est suicidé alors qu'il "semblait aller très bien"). Un passé très difficile comme celui là, plus la pression des études de droit (je suis aussi en droit, je sais qu'il faut avoir un moral et une motivation solide. Après en doctorat je sais pas trop comment ça se passe, mais je reviens d'une période de surmenage et de dépression) peut vous pousser à bout au moindre petit incident de la vie, selon le dicton "la goutte d'eau qui fait déborder le vase".

Désolé pour la longueur du post, des certaines idées noires (il vaut mieux parler ouvertement sur certains sujets, plutôt que de les garder tabous), mais vue la gravité de la situation je pense que tout bon conseil et point de vue est à prendre.
Accrochez-vous ! Prenez-la vie comme elle vient, et soyez heureux tous les deux !
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[MT]One Piece : La Mugiwara recrute un encodeur (URGENT) et des After Effects makers !
voir post de recrutement
irc://irc.fansub-irc.org/Mugiwara-Team ; http://mugiwarateam.free.fr

Posté lundi 29 janvier 2007 à 07:22 (#41) L'utilisateur est hors-ligne   melanQVolikboy 

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J'arrive pas à imaginer qu'on puisse faire ça à sa soeur,, d'autant qu'à 16 ans on est quand même responsable de ses actes; j'admire votre courage face à cette sombre histoire et à l'attitude horrible de ses parents qui ferment les yeux pour garder leur tranquilité quotidienne.


Mais plus important, c'est que ta copine s'en remette et aparemment c'est ce qu'elle fait. Je vous souhaite encore beaucoup de courage, et puissiez vous vite trouver un autre appart' :ph34r:

Posté mardi 30 janvier 2007 à 14:11 (#42) L'utilisateur est hors-ligne   Doudy 

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Déjà, merci pour le soutien. Je passerai le mot à mon amie, je suis certain que cela lui fera plaisir. Concernant le fait de voir ou non un psy, mon amie me ressemble beaucoup à ce niveau là. A savoir que l'on estime tous que si on arrive à parler de nos problèmes entre nous ou avec des amis, un psy n'est peut-être pas utile (je dis bien peut-être).
Après ce qui m'ennuie, c'est qu'il suffit qu'elle imagine qu'un de ses parents va l'appeler au téléphone pour qu'elle se mette à paniquer grave. Alors elle préfère "évacuer" le problème, le mettre dans un coin de sa tête et ne plus y penser. C'est peut-être la solution d'ailleurs. Fuir et ne plus jamais entendre parler de ses parents pour construire sa propre vie, son propre bonheur sans qu'ils y viennent foutre le binz.
Honnêtement, jamais je n'aurai seulement imaginé un seul instant que ses parents puissent réagir de la sorte. Je suis à l'heure actuelle toujours aussi choqué par leur non-réaction.
Heureusement, elle n'est jamais seule à l'appartement, notre chienne est avec elle. Oui je sais ça peut paraître idiot mais avoir près d'elle un labrador qui la regarde les yeux embués d'amour pour elle, cela lui fait un bien fou. Et puis elle a eu beaucoup de soutien de la part de certaines de ses amies et c'était important, car la négation de ce qu'il s'est passé de la part de ses parents aurait pu la foutre en l'air.
En tous les cas, merci à tous et merci aussi aux modérateurs de Sharemanga qui me laissent parler de tout cela alors que ce n'est pas vraiment l'endroit approprié.
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Posté jeudi 01 février 2007 à 13:10 (#43) L'utilisateur est hors-ligne   miaka 

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honnêtement, le 'bah demain ça ira mieux' ou le 'avec le temps, ça passe', je doute que cela marche. le fait que ta copine se plonge complètement dans la travail, sorte et essaye de reléguer ce qui s'est passé loin dans son cerveau n'est qu'un leurre.
le fait est que cela s'est passé, et vous aurez beau fuir ou essayer d'oublier, ça ressortira tôt ou tard.
aller voir un psy, c'est sûr, c'est difficile. il y a une part de fierté que l'on doit mettre de côté en se disant que l'on a besoin d'aide. il est plus facile d'aller voir un médecin pour soigner un bobo physique, car on trouve ça normal. avoir un problème psychologique dans notre société est considéré comme un signe de faiblesse, donc aller voir un psy, c'est une tare.
tu pourras pas la forcer, car plus on force quelqu'un qui a besoin de se faire aider, plus il se renferme.

je pense d'abord à couper tous les ponts avec sa famille, histoire de reprendre son souffle, de mettre les choses à plat, replacer votre vie dans un meilleur contexte (changer de lieu de vie, celui-là étant trop chargé de la présence de son frère) et ainsi envisage des mesures quand vous serez plus posés et lucides. quand je parle de mesures, c'est aussi bien de consulter un psychologue ou un psychotérapeute (le psychiatre étant plutôt un personne habilitée à prescrire des psychotropes, ce qui n'est pas forcément nécessaire vu l'état de ton amie) que d'envisager un action en justice contre son frère. même si vous attendez quelques années en plus, je crois qu'il est totalement nécessaire DE NE PAS LAISSER passer ça, ce qu'elle a subi est un crime; un crime doit être jugé et puni.
le fait que sa famille ne comprenne pas ou nie l'évidence est certes un problème; elle a perdu ses proches, mais elle t'as gagné toi ainsi que du respect et de la confiance. c'est peut être ce qui pouvait lui arriver de mieux après ça.

bon courage!
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Posté jeudi 01 février 2007 à 15:50 (#44) L'utilisateur est hors-ligne   jpschuck 

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Bonjour Doudy,
je découvre aussi ce sujet aujourd'hui et j'ai beaucoup de choses à dire après l'avoir parcouru. Voilà certainement une affaire grave et sérieuse.

Tout d'abord, il faut savoir que consulter un psy et discuter avec ses amis sont deux choses tout à fait différentes. Un psy n'est pas un ami et vice versa. Je sais de quoi je parle puisque mon meilleur ami est psy. Alors qu'on attend plutôt d'un ami du soutien et qu'il prenne fait et cause pour soi, le rôle du psy est d'accompagner le patient dans une démarche de rélféxion de fond structurée.

La première chose, essentielle et vitale pour ta copine et de supprimer tout lien de dépendance et de subordination vis à vis de sa famille, et je pense en particulier à cet appartement qui vous est loué à des conditions avantageuses (comme c'est curieux) par ce lui qu'elle considère comme un aggresseur. Tant que cela n'est pas fait, vous serez toujours en situation de faiblesse (risque de mise à la porte) ou on pourra vous opposer un argument facile du style "après tout ce que j'ai fait pour vous, vous venez m'embêtez avec ces vieilles histoires." Je me demande même si cette location n'est pas une façon inconsciente pour son frère de se dédouaner de ce qu'il a fait. Enfin cela vous affranchira de la peur des représailles (qui n'auraient sans doute jamais eu lieu).

Je pense qu'il n'est pas bon à long terme qu'elle fuie cette situation. Ca va vous pourrir la vie. D'ailleurs ça lui pourrit déjà la sienne puisqu'elle n'ose plus répondre au téléphone et qu'elle se cache dans la rue. il faut qu'elle soit capable de croiser ses parents et de leur dire droit les yeux : "voilà ce qui s'est passé. Vous ne me croyez pas, vous minimisez les faits ? Ca ne change rien à al réalité des faits."

Concernant la réaction des parents, elle était malheureusement partiellement prévisible pour trois raisons :
- il n'ont pas envie de faire un "choix" entre leurs deux enfants. Minimiser les faits ça leur permet de ne pas se mouiller, de ne pas prendre parti. Que ferions-nous, nous tous sur le forum, si nous étions confrontés à la même situtation ? Qui croire et qui accuser de mensonge ? Bref, ils fuient devant la prise de décison.
- ils ne veulent pas être confrontés à la faillite de leur système éducatif et préfèrent occulter la réalité. Il est difficile pour les êtres humains d'accepter l'échec. Bref, ils fuient leur responsabilité.
- Ils pensent que leur bonheur, leur petit monde, risque d'être détruit avec une affaire pareille. Ce qu'ils n'ont pas réalisé c'est que ce bonheur n'est qu'illusoire. Bref, ils fuient la réalité.

Comment en parler aux parents et aux autres membres de la famille ?
1/ Leur faire une description précise et biologiquement détaillée de ce qui s'est passé. Ce n'est pas facile et même choquant. Ils vont certainement se boucher les oreilles et dire : c'est dégueulasse, pas la peine d'employer des mots pareils, c'est répugnant ce que tu dis, pourquoi se rouler dans la boue comme ça , etc. Là vous marquez un point, car en les bousculant avec le vocabulaire, vous les forcez à appréhender la réalité crue vécue par ta copine : on sort de la logique pseudo-bienveillante du touche-pipi
2/ Les pousser à réaliser l'ampleur des fait en faut prouver que ce qu'a vécu ta copine n'est pas anodin. Il faut pour cela argumenter sur ta propre expérience personnelle et sur celle de ses amies (perso, je suis peut-être un cas à part j'ai jamais joué à touche-pipi avec ma cousine). Ils vont certainement réagir en disant que c'est une honte d'en avoir parlé "aux premiers venus" et que vous n'avez aucune pudeur. Là vous marquez encore un point en mettant en évidence la gravité des faits : si cela était aussi anodin qu'ils le prétendent (et qu'ils essaient de s'en persuader) il n'y aurait pas de problème à en parler avec des amies. Il faut bien leur dire qu'en réalité, ce qui les gêne n'est pas de la pudeur mais bien de la honte. Ultime preuve : la mère a dit que cela pouvait menacer le mariage, ce qui est contradictoire avec un fait anodin. Tu peux aussi les renvoyer à leur propre expérience : est-ce qu'ils ont chacun eu des rapports avec leur frères/soeurs/cousins/cousines.
3/ Insister sur la différence d'âge et l'âge absolu du frère : un attouchement de la part d'un garçon de 16, je peux dire que ça n'a rien d'innoncent. 16 ans, c'est un âge où on a déjà une très bonne idée de ce qui est "sexuel" ce qui n'est pas le cas d'une gamine de 9 ans. Et par sexuel, j'entends bien la signification forte du mot (majorité sexuelle à 15 ans en France je le rappelle), pas une simple abstraction moralo-religieuse de sainte-nitouche.

EDIT : j'en profite pour signaler que "L'âge limite [pour déterminer si la victime est majeure sexuellement] est élevé de 15 à 18 ans dans le cas de relations entre un mineur et un ascendant ou toute personne ayant autorité par nature ou par sa fonction" (par exemple un grand frère). Entre 9 et 18 ans il y a une sacrée marge qui dépasse largement la zone de tolérance ! D'ailleurs la peine passe de 5 à 7 ans d'emprisonnement (=agression sexuelle) puisque le consentement est toujours réfuté par les tribunaux si la victime est en-dessous de 12/13 ans.

A tout cela, je mets un bémol et je pose la question suivante : pourquoi en premier lieu avoir voulu convaincre les parents ? Ta copine et son frère sont adultes. Il ne faut plus attendre des parents qu'ils interviennent pour "gronder" le grand-frère qui a molesté sa soeur et pour arranger les choses. Tout ça, c'est terminé et il faut en prendre conscience. C'est désormais à vous de prendre votre destin en main. Surtout si comme tu le signales, ses parents semblent fragiles psychologiquement. J'en veux pour preuve que la première chose que sa mère a fait, c'est une crise d'hystérie auprès de sa belle-soeur (qui se serait certainement passé de ce genre d'accusation). De même, il est absolument à exclure que ta copine retourne chez ses parents "pour les faire chier" en cas d'expulsion, c'est un comportement de gamin pas d'adultes (sans compter que ce serait malsain pour votre couple d'habiter sous leur toit).
Tout ça, plus tout ce que tu as évoqué dans les messages précédents, c'est le signe d'un climat familial complètement délétère dont je crois que cet affaire d'attouchements n'est qu'un des aspects, une manifestation. C'est là que le rôle du psy est essentiel puisqu'il permettrait à ta copine d'approcher le problème dans sa globalité. Ca me parait d'autant plus essentiel d'en passer par là pour ta copine afin de se restructurer. C'est indispensable si vous souhaitez fonder un foyer équilibré dans l'avenir.

La deuxième chose, c'est que ta copine doit avoir une réflexion personnelle de fond sur ce qu'elle attend en ressortant cette histoire. Qu'est ce que ta copine recherche exactement : une reconnaissance des faits, des excuses (et de la part de qui : parents, frère...), vivre mieux, avertir sa belle-famille, une condamnation légale... ? Il faut également qu'elle réfléchisse jusqu'où elle est près à aller (tribunaux...) en sachant que c'est très dur psychologiquement de laver son linge sale en public et que passé un certains point il est difficile de revenir en arrière. Dans ce domaine où ce sera la parole de l'un contre la parole des autres, pour prouver sa position devant un tribunal, chaque camp devra détruire psychologiquement son adversaire en le faisant passer pour un cinglé à interner. Il faut qu'elle se demande si elle veut passer par là, sans compter qu'elle ne peut être à 100% sûre de gagner, puisque c'est celui qui cogne le plus fort qui l'emporte. J'ai peur qu'il n'y ait que des désillusions à la clé. En plus, dans ce genre d'affaires, malgré la condamnation, l'accusé-coupable refuse souvent de reconnaître les faits à la grande déception de la victime. Dans ce domaine, le procès n'est qu'une étape mais n'est en aucun cas la solution-miracle à vos problèmes.

Troisième chose, il faut impérativement vous extirper de la logique de chantage préventif
"Je vais aussi leur rappeler ce que risque leur fils, et que s'il joue au con(genre appeler ma copine pour l'insulter), c'est un procès pour viol qui l'attend aux assises"
Je pense qu'ils ont parfaitement à l'esprit depuis le début qu'ils ont une épée de damoclès au-dessus de la tête, puisqu'ils cherchent à étouffer l'affaire. Ils ne faudraient pas non plus qu'ils se lancent dans un délire paranoïaque selon lequel vous pourriez utilisez cette affaire comme un moyen de pression pour obtenir dieu sait quoi. Attention, il ne faut pas pour autant que vous vous mettiez à penser que leur "tranquilité" devrait être prioritaire par rapport au bonheur de votre couple.

Enfin, il ne faut pas forcer ta copine à accomplir la démarche de consultation du psy, mais la convaincre par la discussion : en particulier en lui montrant l'enjeu pour l'avenir (je pense que l'argument de fonder une famille équilibrée, c'est quelque chose auquel elle devrait être réceptive en tant que femme).

Je suis désolé si mon opinion sur un éventuel procès révolte ou indigne certains d'entre vous. Ce n'est pas que je n'ai pas foi dans la justice en général, mais dans ce type de cas précis où les éléments factuels seront inexistant, j'ai non seulement des doutes sur le verdict de la procédure, mais aussi et surtout sur le bénéfice moral qui en résultera pour ta copine. Ces doutes se fondent sur ce que l'on peut lire généralement dans la presse sur ce genre d'affaire (verdict et commentaires des plaignants/victimes). Peut-être une association de victimes pourra-t-elle mieux vous conseiller sur l'opportunité d'une démarche juridique.

Bien entendu tous mes bonnes paroles sont facile à dispenser pour quelqu'un qui est extérieur à l'affaire et qui ne voit ça que par le petit bout de la lorgnette de Sharemanga, confortablement assis devant son écran. Je me doute bien qu'en pratique c'est dur pour elle, et aussi pour toi qui doit avoir le sentiment de se sentir impuissant face au désarroi de ta copine. Je ne peux que vous souhaiter bon courage et beaucoup de bonheur dans d'autres réalisations de votre vie de couple.
Jean-Philippe - Retrouvez vos génériques préférés sur mon blog "Un générique, un autre jour"

Posté jeudi 01 février 2007 à 18:58 (#45) L'utilisateur est hors-ligne   Mephiston 

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Je découvre ce sujet et je commencerais par vous souhaiter bon courage à toi et ton amie, même si je doute que vous n'en manquez pas vu la situation.

Je pense comme les autres que ton amie devrait voir un psy. Le problème est que personne ne doit la guider vers ce choix car ce genre de thérapie se choisit de soi-même pour réussir. Il faut simplement être là pour elle et en discuter en lui laissant toujours le choix, et l'idée finira par faire son chemin je pense.

Pour le procès, je rejoins jpschuck : pas de preuve véritable, des témoignages errodés et personne pour corroborer... L'affaire sera sans doute classée. Il n'y a que si la famille ouvrait les yeux (et encore) que ça pourrait se débloquer, mais j'en doute.
tous les deux. Je n'ai pas vécu ça, mais j'ai des amis qui ont subi de graves traumatismes dans l'enfance et bien que ça ne soit pas facile, on peut s'en sortir si on y croit et que l'on est épaulé :D

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