La Loose ! Partagez vos experiences ^^
Posté mardi 21 septembre 2004 à 13:02 (#31)
le ponpon.
la poisse, ca te colle au cul meme a l etranger.
donc avant hier, avec ma soeur que j aime, nous avons entrepris de migrer de Kochi jusqu au Madumalai Park (en inde). on aurait du s abstenir.donc deja on part de l hotel vertes de rage, etant donne que ce con de gars a la reception nous a fait payer une nuit de plus, pretendant qu on avait pas paye la precedente.bon. ensuite vient le bus: on voit arriver l engin (en gros trois bout de toles agraffees sur quatre roues usees jusqu a la moelle) et on prend peur, etant donne qu on doit aller en montagne. on s entasse dans le bus, tout le monde marche sur nos sacs meme si je leur beugle que c est fragile. on se retrouve assise serrees comme des sardines au fond du bus, sachant que le trajet dure 6 heures. certes. le gars a cote de moi a passe tout le trajet a me parler (en anglais) de mon sac a dos et des voitures qui roulent en montagne. grand moment de solitude. il en a egalement profite pour me caresser les seins de son coude en faisant semblant de dormir, chose qui m a fortement derange (je lui ai d ailleurs enfonce violemment mon coude dans les cotes pour lui faire piger). pour en rajouter une couche, le gamin a cote de nous nous a vomis dessus a la moitie du trajet, j etais ravie, mon sac et ma soeur aussi.
bref on arrive le soir dans un trou paume, avec une seule pauvre jeep qui peut nous emmener a l hotel. bien sur on se fait encore escroquer mais on a pas le choix. les hotels pas chers etant tous complets, on doit se taper un hotel qui coute la peau du cul avec une chambre minable pleine de cafards. le lendemain on etait cense faire un super safari a dos d elephant. ben la aussi, c est balot, mais ca s est pas passe comme prevu: on a fait un pauvre tour de pate de maison sur un elephant moisi, sous alimente et battu (nous fumes assises dans une corbeille sur son dos,je te raconte pas l etat de mon royal posterieur). 20 minutes. tres bref la safari. apres on s est dit 'soyons fous!faisons un safari en bus!'.mauvaise idee. on s est fait charge par un elephant, tout ca a cause d un con d indien qui lui flashouillait la gueule.j ai vu ma vie defiler devant mes yeux. youpi.
mortecouille,quelle bonne journee!
la poisse, ca te colle au cul meme a l etranger.
donc avant hier, avec ma soeur que j aime, nous avons entrepris de migrer de Kochi jusqu au Madumalai Park (en inde). on aurait du s abstenir.donc deja on part de l hotel vertes de rage, etant donne que ce con de gars a la reception nous a fait payer une nuit de plus, pretendant qu on avait pas paye la precedente.bon. ensuite vient le bus: on voit arriver l engin (en gros trois bout de toles agraffees sur quatre roues usees jusqu a la moelle) et on prend peur, etant donne qu on doit aller en montagne. on s entasse dans le bus, tout le monde marche sur nos sacs meme si je leur beugle que c est fragile. on se retrouve assise serrees comme des sardines au fond du bus, sachant que le trajet dure 6 heures. certes. le gars a cote de moi a passe tout le trajet a me parler (en anglais) de mon sac a dos et des voitures qui roulent en montagne. grand moment de solitude. il en a egalement profite pour me caresser les seins de son coude en faisant semblant de dormir, chose qui m a fortement derange (je lui ai d ailleurs enfonce violemment mon coude dans les cotes pour lui faire piger). pour en rajouter une couche, le gamin a cote de nous nous a vomis dessus a la moitie du trajet, j etais ravie, mon sac et ma soeur aussi.
bref on arrive le soir dans un trou paume, avec une seule pauvre jeep qui peut nous emmener a l hotel. bien sur on se fait encore escroquer mais on a pas le choix. les hotels pas chers etant tous complets, on doit se taper un hotel qui coute la peau du cul avec une chambre minable pleine de cafards. le lendemain on etait cense faire un super safari a dos d elephant. ben la aussi, c est balot, mais ca s est pas passe comme prevu: on a fait un pauvre tour de pate de maison sur un elephant moisi, sous alimente et battu (nous fumes assises dans une corbeille sur son dos,je te raconte pas l etat de mon royal posterieur). 20 minutes. tres bref la safari. apres on s est dit 'soyons fous!faisons un safari en bus!'.mauvaise idee. on s est fait charge par un elephant, tout ca a cause d un con d indien qui lui flashouillait la gueule.j ai vu ma vie defiler devant mes yeux. youpi.
mortecouille,quelle bonne journee!
Posté mercredi 22 septembre 2004 à 01:25 (#32)
que de péripétie en Inde... ^^
moi ya un truc que je maitrise pas mal c'est la loose des soirées étudiantes!
Alors la première fois, j'étais avec une copine en soirée et elle me dis je te ramène si tu veux... super ça m'évite de marcher 30 minutes pour rentrer chez moi! mais le truc que je savais pas c'est que c'est son BDE qui organisait la soirée et qu'elle devait rester à la fin pour nettoyer et moi comme un con on m'a gentiment fait comprendre que j'étais le bienvenu donc je me suis tapé le lavage de la salle... pas top!
La suivante c'est encore mieux, j'arrive à 22h (à l'ouverture ce qui est très rare...) et ben pour une fois c'était un bon choix! à peine le temps d'arriver au bar qu'un pote à mon colloc me fonce dessus pour me demander si c'est bien moi le colloc de mon colloc (faut suivre ^^) je lui réponds que oui et lui demande pourquoi tant de précipitation... il me répond ben en fait il est dehors il va pas bien du tout faudrait le ramener chez lui et on sait pas où c'est... donc je leur indique le chemin et charitable comme je suis, je le veille toute la nuit alors qu'il est à la limite du coma éthylique... du coup j'ai payé 10€ pour une super soirée open bar où j'ai même pas eu le temps d'arriver au bar :`(
enfin bref à toutes les soirées il m'arrive des truc comme ça... chuis pas aidé!
moi ya un truc que je maitrise pas mal c'est la loose des soirées étudiantes!
Alors la première fois, j'étais avec une copine en soirée et elle me dis je te ramène si tu veux... super ça m'évite de marcher 30 minutes pour rentrer chez moi! mais le truc que je savais pas c'est que c'est son BDE qui organisait la soirée et qu'elle devait rester à la fin pour nettoyer et moi comme un con on m'a gentiment fait comprendre que j'étais le bienvenu donc je me suis tapé le lavage de la salle... pas top!
La suivante c'est encore mieux, j'arrive à 22h (à l'ouverture ce qui est très rare...) et ben pour une fois c'était un bon choix! à peine le temps d'arriver au bar qu'un pote à mon colloc me fonce dessus pour me demander si c'est bien moi le colloc de mon colloc (faut suivre ^^) je lui réponds que oui et lui demande pourquoi tant de précipitation... il me répond ben en fait il est dehors il va pas bien du tout faudrait le ramener chez lui et on sait pas où c'est... donc je leur indique le chemin et charitable comme je suis, je le veille toute la nuit alors qu'il est à la limite du coma éthylique... du coup j'ai payé 10€ pour une super soirée open bar où j'ai même pas eu le temps d'arriver au bar :`(
enfin bref à toutes les soirées il m'arrive des truc comme ça... chuis pas aidé!
Posté mercredi 22 septembre 2004 à 05:22 (#33)
Ah un topic sur la loose.
Bon, je dois avouer que j'ai un surnom parmi ceux avec qui je pars en vacances, c'est "la chêvre"... pour ceux qui ont vu le film.
Voila une des histoire les plus marquante que j'aie eu.
Il y a de cela 3 ans, ma douce et moi décidons d'aller passer un week-end à Budapest (Hongrie), pour cela, on se doit d'y passer plusieurs jours, et notre choix se porte naturellement sur le week-end du 8 mai à savoir de mercredi 8 au lundi 13, on avait pas cours ces jours là car on avait exam le 14. Il me fallait alors un papier d'identité valide, et comme j'habite à Paris, et que mes parents habitent à Nice, connaissant ma chance habituelle, je leur avais demandé de garder mon passeport. Il était donc à Nice.
Toutefois, avant de partir, je me dis que ce serait bien d'y aller avec mon passeport, pour avoir mes 2 papiers d'identité à Paris au cas où. Ils me l'envoient donc par la poste, et, comme je suis toujours à la bourre, je vais le chercher le 7 mai.
A ce moment là, par le plus grand des hasard, je me retrouve avec tous mes papiers d'identité sur moi. C'est évidemment ce jour là qu'un connard décide de pickpocketer mon portefeuille dans le métro. Je n'avais donc plus rien, plus de carte bleue, plus de papiers, la vraie fête. Détour par le commissariat où je fais une déclaration de vol, et par acquis de conscience, je leur demande si ça peut me servir de passeport pour le voyage... on me répond que "bien sûr, enfin monsieur, il n'y a pas de problème".
J'ai des papiers! trop content, je m'endors vers 20h du sommeil du juste pour me réveiller à 5h le lendemain matin pour prendre le bus. En effet, c'est en bus qu'on y allait à Budapest... 28h de bus pour être précis. Le lendemain matin arrive, la morsure du réveil est douloureuse mais bon, quand faut y aller, faut y aller.
Nous prenons donc le bus, ma douce et moi.
Après 25h de bus, et des arrêts sur l'autoroute, nous sommes creuvés, mais nous arrivons enfin à la frontière hongroise. Comme le bus est surchauffé et bondé, c'était pas vraiment le grand confort, et quand le douanier passe, j'ai comme un doute... surtout quand il embarque le papier du commissariat et s'en va. Merde, il revient... et me demande de descendre, ma copine m'accompagne, et vu que je parle pas hongrois, et lui pas français, il se débrouille pour expliquer à ma copine en allemand ce qu'il se passe: je peux pas entrer en hongrie. La fête. le chauffeur du bus était déjà reparti de toute façon donc c'est mort.
J'en ai marre, je suis creuvé, je décide donc de quitter mes chaussures pour me mettre à l'aise à la douane... erreur bête, après 25h de bus où tu as sué, avec des chaussures de marche, tu as les pieds qui puent... et pas qu'un peu, à 5m à la ronde ça puait. Les douaniers ne veulent même plus s'approcher de moi, et déja qu'il me prennent pour un imigré clandestin, maintenant, ils peuvent plus me sentir... Ma copine non plus d'ailleurs, puisqu'elle reste à une distance de 5m pour sa santé pulmonaire.
Enfin bon, les douaniers nous laissent finalement partir vers l'Autriche (par là qu'on venait) à pied... sauf que la frontière autrichienne située à 4km de là, elle non plus veut pas de nous. On retourne à la frontière hongroise pour qu'il nous fasse un papier qui va bien, ils ne nous avaient pas oublié (comment auraient-ils pu?) et on revient enfin à la frontière autrichienne.
On rentre en Autriche! D'ailleurs, on est au milieu de la campagne autrichienne, sur le bas côté de l'autoroute. On marche un peu et on arrive à une station service. Comme j'ai pas eu le courage de remettre mes chaussettes et mes chaussures, je fais tout ça pieds nus, mais bon l'odeur est encore là et je demande à ma copine qui parle allemand de demander où aller à la station. Coup de bol, le premier village est à 4h de marche et à 2h de Vienne par bus, 1 bus toutes les semaines... Elle demande donc aux gars garés à la station si ils peuvent nous emmener à Vienne, vu qu'au retour, on a des exams et qu'on ne peut pas rester 1 jour de plus! Miracle, un d'entre eux veut bien nous amener à Vienne et nous lacher à la gare.
Nous arrivons à la gare morts, creuvés, et moi je suis sans papiers en Autriche, il est environ 11h du mat'. On se cherche donc un hôtel. Pas de chance, c'est le grand prix d'Autriche (F1) tous les hôtels sont pleins, sauf un: le grand hôtel de Vienne, 80€ la nuit. On y va (pas le choix) et on prend une putain de chambre. J'ai toujours les pieds qui puent, mais avant de pioncer dans mon lit je prends une douche, puis on va bouffer au MacDo. Je dors 2h. Il est 15h et il faut que j'aille à l'ambassade me faire refaire un passeport pour aller en Hongrie.
Direction l'ambassade, où pour avoir un passeport, il faut que j'aie perdu mon passeport en Autriche (question de juridiction me dit-on). Je vais donc au commissariat pour faire une fausse déclaration de vol en Autriche. Je bénis le ciel d'avoir pris un forfait international sur mon telephone, et j'appelle mon père. Pour faire refaire un passeport, il faut des papiers que la prefecture de naissance a, et comme je suis né à Nice, et qu'il me faut un passeport vendredi au plus tard (toujours à cause des exams), je demande à mon père d'aller les remuer à la préfecture. On passe la nuit à Vienne, et le lendemain j'ai mon passeport! Je vais enfin pouvoir voir Budapest!
L'histoire pourrait s'arrêter là... mais non.
Pour aller à Budapest de Vienne, on a 2 options, soit aller à Budapest directement, mais il n'y a pas de bus avant le lendemain, soit passer par Bratislava (Slovaquie). Auquel cas il y a un bus tout de suite, et au pire un bus Bratislava-Budapest le lendemain. De toute manière, on ne peut pas passer la nuit à Vienne (trop cher). On décide d'aller à Bratislava. On en profite pour apeller une copine qui y est déjà allée, pour qu'elle nous donne les noms des hotels sympas et des restos potables du coin.
Nous arrivons à Bratislava sur le coup de 7h du soir, et là un slovaque nous aide à trouver l'hôtel et le resto. On le remerciera jamais assez. L'hôtel est génial, à 2, pour 20 € la nuit, on est mieux qu'à Vienne. On visite Bratislava, c'est super sympa, mais on décide quand même de partir le lendemain mais dans la soirée: à 21h (le fameux Bratislava-Budapest). Le soir, on a quand même un doute... puisqu'on est pas arrivé à Budapest, est-ce que nos billets de retour sont encore bons??? On s'endort en se promettant de verrifier ça dès notre arrivée à Budapest.
Le lendemain, vers 23h, nous arrivons à Budapest. Pas de bol, il n'y a pas de change, et le métro est fermé. On doit donc faire du change avec le seul taxi présent qui nous enfle joyeusement de 50% de nos thunes, soit juste assez pour payer sa course jusqu'à l'hôtel... hôtel miteux par ailleurs... où on dort jusqu'au lendemain 7h du mat. On a oublié de verrifier les billets!!! Direction l'agence de bus. Ils ont annulé nos retours les râclures. Mais ils veulent bien nous offrir le retour de Prague... à 1000km de Budapest... On accèpte, même si ça nous fait rentrer à Paris à 8h du mat' pour des exams à 10h, et on en profite pour acheter des billets de train de nuit Budapest-Prague. On visite Budapest, c'est magnifique, et le soir venu, on prend le train pour Prague.
On visite Prague le lundi avant de prendre le bus direction Paris, dans lequel je m'écroule comme une merde.
En arrivant à Paris, on trace à notre école pour arriver à l'heure (l'autre bout de Paris), et on passe notre exam à la con, que l'on valide tous les deux, ma copine était creuvée, moi, j'avais encore les pieds qui puent, mais bon, ça s'est bien fini alors
Voila, désolé d'avoir été un peu long, mais bon, c'était un vrai WE loose celui là.
Bon, je dois avouer que j'ai un surnom parmi ceux avec qui je pars en vacances, c'est "la chêvre"... pour ceux qui ont vu le film.
Voila une des histoire les plus marquante que j'aie eu.
Il y a de cela 3 ans, ma douce et moi décidons d'aller passer un week-end à Budapest (Hongrie), pour cela, on se doit d'y passer plusieurs jours, et notre choix se porte naturellement sur le week-end du 8 mai à savoir de mercredi 8 au lundi 13, on avait pas cours ces jours là car on avait exam le 14. Il me fallait alors un papier d'identité valide, et comme j'habite à Paris, et que mes parents habitent à Nice, connaissant ma chance habituelle, je leur avais demandé de garder mon passeport. Il était donc à Nice.
Toutefois, avant de partir, je me dis que ce serait bien d'y aller avec mon passeport, pour avoir mes 2 papiers d'identité à Paris au cas où. Ils me l'envoient donc par la poste, et, comme je suis toujours à la bourre, je vais le chercher le 7 mai.
A ce moment là, par le plus grand des hasard, je me retrouve avec tous mes papiers d'identité sur moi. C'est évidemment ce jour là qu'un connard décide de pickpocketer mon portefeuille dans le métro. Je n'avais donc plus rien, plus de carte bleue, plus de papiers, la vraie fête. Détour par le commissariat où je fais une déclaration de vol, et par acquis de conscience, je leur demande si ça peut me servir de passeport pour le voyage... on me répond que "bien sûr, enfin monsieur, il n'y a pas de problème".
J'ai des papiers! trop content, je m'endors vers 20h du sommeil du juste pour me réveiller à 5h le lendemain matin pour prendre le bus. En effet, c'est en bus qu'on y allait à Budapest... 28h de bus pour être précis. Le lendemain matin arrive, la morsure du réveil est douloureuse mais bon, quand faut y aller, faut y aller.
Nous prenons donc le bus, ma douce et moi.
Après 25h de bus, et des arrêts sur l'autoroute, nous sommes creuvés, mais nous arrivons enfin à la frontière hongroise. Comme le bus est surchauffé et bondé, c'était pas vraiment le grand confort, et quand le douanier passe, j'ai comme un doute... surtout quand il embarque le papier du commissariat et s'en va. Merde, il revient... et me demande de descendre, ma copine m'accompagne, et vu que je parle pas hongrois, et lui pas français, il se débrouille pour expliquer à ma copine en allemand ce qu'il se passe: je peux pas entrer en hongrie. La fête. le chauffeur du bus était déjà reparti de toute façon donc c'est mort.
J'en ai marre, je suis creuvé, je décide donc de quitter mes chaussures pour me mettre à l'aise à la douane... erreur bête, après 25h de bus où tu as sué, avec des chaussures de marche, tu as les pieds qui puent... et pas qu'un peu, à 5m à la ronde ça puait. Les douaniers ne veulent même plus s'approcher de moi, et déja qu'il me prennent pour un imigré clandestin, maintenant, ils peuvent plus me sentir... Ma copine non plus d'ailleurs, puisqu'elle reste à une distance de 5m pour sa santé pulmonaire.
Enfin bon, les douaniers nous laissent finalement partir vers l'Autriche (par là qu'on venait) à pied... sauf que la frontière autrichienne située à 4km de là, elle non plus veut pas de nous. On retourne à la frontière hongroise pour qu'il nous fasse un papier qui va bien, ils ne nous avaient pas oublié (comment auraient-ils pu?) et on revient enfin à la frontière autrichienne.
On rentre en Autriche! D'ailleurs, on est au milieu de la campagne autrichienne, sur le bas côté de l'autoroute. On marche un peu et on arrive à une station service. Comme j'ai pas eu le courage de remettre mes chaussettes et mes chaussures, je fais tout ça pieds nus, mais bon l'odeur est encore là et je demande à ma copine qui parle allemand de demander où aller à la station. Coup de bol, le premier village est à 4h de marche et à 2h de Vienne par bus, 1 bus toutes les semaines... Elle demande donc aux gars garés à la station si ils peuvent nous emmener à Vienne, vu qu'au retour, on a des exams et qu'on ne peut pas rester 1 jour de plus! Miracle, un d'entre eux veut bien nous amener à Vienne et nous lacher à la gare.
Nous arrivons à la gare morts, creuvés, et moi je suis sans papiers en Autriche, il est environ 11h du mat'. On se cherche donc un hôtel. Pas de chance, c'est le grand prix d'Autriche (F1) tous les hôtels sont pleins, sauf un: le grand hôtel de Vienne, 80€ la nuit. On y va (pas le choix) et on prend une putain de chambre. J'ai toujours les pieds qui puent, mais avant de pioncer dans mon lit je prends une douche, puis on va bouffer au MacDo. Je dors 2h. Il est 15h et il faut que j'aille à l'ambassade me faire refaire un passeport pour aller en Hongrie.
Direction l'ambassade, où pour avoir un passeport, il faut que j'aie perdu mon passeport en Autriche (question de juridiction me dit-on). Je vais donc au commissariat pour faire une fausse déclaration de vol en Autriche. Je bénis le ciel d'avoir pris un forfait international sur mon telephone, et j'appelle mon père. Pour faire refaire un passeport, il faut des papiers que la prefecture de naissance a, et comme je suis né à Nice, et qu'il me faut un passeport vendredi au plus tard (toujours à cause des exams), je demande à mon père d'aller les remuer à la préfecture. On passe la nuit à Vienne, et le lendemain j'ai mon passeport! Je vais enfin pouvoir voir Budapest!
L'histoire pourrait s'arrêter là... mais non.
Pour aller à Budapest de Vienne, on a 2 options, soit aller à Budapest directement, mais il n'y a pas de bus avant le lendemain, soit passer par Bratislava (Slovaquie). Auquel cas il y a un bus tout de suite, et au pire un bus Bratislava-Budapest le lendemain. De toute manière, on ne peut pas passer la nuit à Vienne (trop cher). On décide d'aller à Bratislava. On en profite pour apeller une copine qui y est déjà allée, pour qu'elle nous donne les noms des hotels sympas et des restos potables du coin.
Nous arrivons à Bratislava sur le coup de 7h du soir, et là un slovaque nous aide à trouver l'hôtel et le resto. On le remerciera jamais assez. L'hôtel est génial, à 2, pour 20 € la nuit, on est mieux qu'à Vienne. On visite Bratislava, c'est super sympa, mais on décide quand même de partir le lendemain mais dans la soirée: à 21h (le fameux Bratislava-Budapest). Le soir, on a quand même un doute... puisqu'on est pas arrivé à Budapest, est-ce que nos billets de retour sont encore bons??? On s'endort en se promettant de verrifier ça dès notre arrivée à Budapest.
Le lendemain, vers 23h, nous arrivons à Budapest. Pas de bol, il n'y a pas de change, et le métro est fermé. On doit donc faire du change avec le seul taxi présent qui nous enfle joyeusement de 50% de nos thunes, soit juste assez pour payer sa course jusqu'à l'hôtel... hôtel miteux par ailleurs... où on dort jusqu'au lendemain 7h du mat. On a oublié de verrifier les billets!!! Direction l'agence de bus. Ils ont annulé nos retours les râclures. Mais ils veulent bien nous offrir le retour de Prague... à 1000km de Budapest... On accèpte, même si ça nous fait rentrer à Paris à 8h du mat' pour des exams à 10h, et on en profite pour acheter des billets de train de nuit Budapest-Prague. On visite Budapest, c'est magnifique, et le soir venu, on prend le train pour Prague.
On visite Prague le lundi avant de prendre le bus direction Paris, dans lequel je m'écroule comme une merde.
En arrivant à Paris, on trace à notre école pour arriver à l'heure (l'autre bout de Paris), et on passe notre exam à la con, que l'on valide tous les deux, ma copine était creuvée, moi, j'avais encore les pieds qui puent, mais bon, ça s'est bien fini alors
Voila, désolé d'avoir été un peu long, mais bon, c'était un vrai WE loose celui là.
Posté mercredi 22 septembre 2004 à 12:10 (#34)
héhé sa ma ra rassure je suis pas le seul a avoir eu la loose à l'étranger, j'en est une pas mal moi aussi
pour mon stage de fin d'étude je me suis retrouvé 2mois 1/2 en stage à timisoara en Roumanie (très belle ville d'ailleur).
Une semaine avant le retour je décide avec un autre francais de retrouver des roumains au bord de la mer noir. Un peu de géo timisoara est à l'extreme ouest de la roumanie et la mer à l'extreme est. 12h de train si je me rapelle bien. Bref semaine très bien et tt et tt. Mais bon chaque chose a une fin (sauf le saucisson qui en a 2) je dois quand même rentrer à timisoara ou, mon car pour rentrer en france, m'attend. Je regarde donc les horaires de trains. Vu que je parle pas trop roumains je fais confiance à ceux qui sont avec moi et je décide de partir vers 21h30 pour arrivé à 9h30 le lendemain et prendre mon car à 17h. J'arrive à la gare, adieu difficile bref... je vais pour prendre mon ticket... on c'était gourré de 1h et le train ne m'avait pas attendu. Hélas c'était le dernier train. Il faut donc que je trouve un moyen d'aller à bucarest (la capitale) pour essayer de prendre un train de labas. Coup de chance, 2 roumains ds un vanne y vont justement. Je négocie le prix et hop direction bucarest. Après 3h de trajet, j'arrive à la gare. Je suis le seul "touriste avec mon gros sac" alors tous les taxis me saute dessus. Je leur dis que je parle pas anglais (l'excuse foireuse) et j'entre dans la gare. Surprise elle est fermé et rouvre le lendemain. Là éclair de génie et si je prennais l'avion ? donc je prend un taxi direction l'aréoport. Je leur dit que je suis pressé alors pleine balle dans tout bucarest. Bizarement ils sont 2 dans le taxi et il me lache un peu avant l'aréoport, j'ai vite compris pourquoi. Le compteur que j'avais bien demandé d'actionné indiquait 800 000 lei soit un peu moins de 200fr (énorme pour la roumanie). Je refuse de payer. Et après mettre fais bien secoué j'ai plus beaucoup d'autres solutions, je paye tout en les insultants comme il se doit j'arrive à l'aréoport il doit être 1-2h du mat. Et là un avion pour timisoara à 9h. Sa le fait. Par contre j'avais jamais pris l'avion avant alors galère pour plein de trucs. Finalement je suis bien arrivé mais sur le coup on est pas fier.
pour mon stage de fin d'étude je me suis retrouvé 2mois 1/2 en stage à timisoara en Roumanie (très belle ville d'ailleur).
Une semaine avant le retour je décide avec un autre francais de retrouver des roumains au bord de la mer noir. Un peu de géo timisoara est à l'extreme ouest de la roumanie et la mer à l'extreme est. 12h de train si je me rapelle bien. Bref semaine très bien et tt et tt. Mais bon chaque chose a une fin (sauf le saucisson qui en a 2) je dois quand même rentrer à timisoara ou, mon car pour rentrer en france, m'attend. Je regarde donc les horaires de trains. Vu que je parle pas trop roumains je fais confiance à ceux qui sont avec moi et je décide de partir vers 21h30 pour arrivé à 9h30 le lendemain et prendre mon car à 17h. J'arrive à la gare, adieu difficile bref... je vais pour prendre mon ticket... on c'était gourré de 1h et le train ne m'avait pas attendu. Hélas c'était le dernier train. Il faut donc que je trouve un moyen d'aller à bucarest (la capitale) pour essayer de prendre un train de labas. Coup de chance, 2 roumains ds un vanne y vont justement. Je négocie le prix et hop direction bucarest. Après 3h de trajet, j'arrive à la gare. Je suis le seul "touriste avec mon gros sac" alors tous les taxis me saute dessus. Je leur dis que je parle pas anglais (l'excuse foireuse) et j'entre dans la gare. Surprise elle est fermé et rouvre le lendemain. Là éclair de génie et si je prennais l'avion ? donc je prend un taxi direction l'aréoport. Je leur dit que je suis pressé alors pleine balle dans tout bucarest. Bizarement ils sont 2 dans le taxi et il me lache un peu avant l'aréoport, j'ai vite compris pourquoi. Le compteur que j'avais bien demandé d'actionné indiquait 800 000 lei soit un peu moins de 200fr (énorme pour la roumanie). Je refuse de payer. Et après mettre fais bien secoué j'ai plus beaucoup d'autres solutions, je paye tout en les insultants comme il se doit j'arrive à l'aréoport il doit être 1-2h du mat. Et là un avion pour timisoara à 9h. Sa le fait. Par contre j'avais jamais pris l'avion avant alors galère pour plein de trucs. Finalement je suis bien arrivé mais sur le coup on est pas fier.
"j'ai depensé 90% de mon argent en alcool et en filles, le reste je l'ai gaspillé..."
Posté vendredi 24 septembre 2004 à 12:50 (#35)
Ca y est j'ai trouvé un truc à raconter
Pas plus tard que le mardi qui vient de passer, je suis tombé dans les escaliers, en avant, sur quatre marches.
C'est peut-être pas innovant comme loose mais je me suis fais trop mal.
Je descendais tranquillement mes escaliers, quand, subitement, mon talon gauche et resté accroché à la marche . J'ai perdu l'équilibre, cogné le genou gauche sur l'angle de la marche, puis dévalé l'escalier en me rapant le tibia à tous les angles, pour finir par me cogner la tête sur la porte (qui était ouvert bien sûr:).
Bilan : Rien de casser. un énorme ématome sur tout le tibia gauche, un gros bleu sur le genou et la chenille gauche, des bleu sur la jambe droite et une petite bosse à la tête.
Voilà comment c'est passé ma super aprés-midi.
<_<
EDIT :
C'est tellement marrant que je laisse tel quel. Bien sûr c'est à la cheville que j'ai eu mal!!!
Pas plus tard que le mardi qui vient de passer, je suis tombé dans les escaliers, en avant, sur quatre marches.
C'est peut-être pas innovant comme loose mais je me suis fais trop mal.
Je descendais tranquillement mes escaliers, quand, subitement, mon talon gauche et resté accroché à la marche . J'ai perdu l'équilibre, cogné le genou gauche sur l'angle de la marche, puis dévalé l'escalier en me rapant le tibia à tous les angles, pour finir par me cogner la tête sur la porte (qui était ouvert bien sûr:).
Bilan : Rien de casser. un énorme ématome sur tout le tibia gauche, un gros bleu sur le genou et la chenille gauche, des bleu sur la jambe droite et une petite bosse à la tête.
Voilà comment c'est passé ma super aprés-midi.
<_<
EDIT :
Citation
QUOTE
un énorme ématome sur tout le tibia gauche, un gros bleu sur le genou et la chenille gauche
C'est la version tank
un énorme ématome sur tout le tibia gauche, un gros bleu sur le genou et la chenille gauche
C'est la version tank
C'est tellement marrant que je laisse tel quel. Bien sûr c'est à la cheville que j'ai eu mal!!!
Posté vendredi 24 septembre 2004 à 12:56 (#36)
Citation
un énorme ématome sur tout le tibia gauche, un gros bleu sur le genou et la chenille gauche
Merci à Circé pour cette sign!
Passionnés de randonnées, de parapentes ou tout simplement dragueur de plage...
viendez à la Réunion ^^.
Posté vendredi 24 septembre 2004 à 20:23 (#38)
Une petite loose version banlieue de Moscou :
Il y a quelques années, j'avais fait un petit séjour dans la charmante ville de Dubna, située sur la Volga à 150 Km au nord de Moscou, en bout d'une ligne de banlieue assez branlante (environ 2h de trajet).
Un dimanche soir vers minuit, après être allé me ballader tout seul à Moscou, je me décide à rentrer par un des derniers trains. Je tombe dans un wagon assez surpeuplé, avec en particulier un type en costard genre nouveau Russe et une paire de vieilles grand'mères, dont une avec un petit clébard du modèle saucisse à pattes, complètement hystérique et qui se met à hurler en continu à peine le train démarré.
Le nouveau Russe était, comme la bonne majorité des passagers, passablement bourré, et il commençait visiblement à trouver que le clebs lui faisait un peu trop mal au crâne. Il finit par empoigner la bestiole par la queue, ouvre la fenêtre et tient le clebs au dessus du vide tout en commençant à insulter copieusement la vieille. Celle-ci réagit assez vigoureusement. Elle saisit son panier en osier modèle '43 et se met à cogner de manière répétée sur le crâne du beau gosse qui, probablement trop occupé à tenir le chien d'une main et s'agriper au siège de l'autre, n'oppose qu'une faible résistance. La deuxième petite vieille, dans un élan de solidarité de classe typiquement marxiste, déclenche une crise d'hystérie qui finit de réveiller le reste du wagon. Jusque là je dois dire que je m'amusais plutôt bien, j'imaginais déjà la bonne histoire à raconter en arrivant.
Malheureusement, le type assis à côté de moi était un genre de para post-soviétique dont l'haleine saturée d'alcool ne semblait pas faire obstacle à sa résolution de rétablir la Justice dans les trains de banlieue moscovites. Sans prévenir, il se lève brutalement, se prend les pieds dans mes jambes et se vautre lamentablement au milieu du couloir. Malgré ma maîtrise imparfaite de la langue de Pouchkine, le seul regard de pur meurtre qu'il me lance suffit à éteindre le fou-rire que je sentais monter en moi. Très clairement, le renforcement de l'amitié entre les peuples n'est pas au programme de la soirée.
Un peu paniqué, je commence à bredouiller un truc genre "désolé, excusez-moi". Grave erreur tactique : j'obtiens en réponse une série d'assertions peu flateuses sur ma vie sexuelle ainsi que la moralité de ma pauvre vieille mère, et le type commence à me montrer du doigt en haranguant la foule. Entre temps, le clebs, sans doute calmé par son séjour à l'air frais, a arrêté de brailler, et le nouveau Russe et ses deux vieilles concluent immédiatement une trève pour contempler cette nouvelle distraction dont je suis la source.
Je me retrouve au centre d'un cercle d'une trentaine de Russes de tous sexes et de tous âges aux regards passablement lourds et vitreux, qui me contemplent avec autant d'aménité qu'un sac poubelle crevé abandonné sur le siège déjà assez miteux de leur train de banlieue. Ne comprenant même pas un dixième de ce que tous ces braves gens racontent, je me tasse au fond du siège en bredouillant un équivalent de "mais keskispass ?", et au bout de quelques minutes (qui m'ont parru plutôt longues sur le moment), un genre de contrôleur ou flic se pointe (les Russes ont une passion pour les uniformes, il faut une certaine habitude pour diférencier un postier d'un colonel de l'ex-KGB, donc en l'occurence le doute demeure), me chope par le colback et me traîne dans le wagon suivant, sous les quolibets de la foule.
Je commence à me resaisir un peu, et finis par lui demander (en tentant de parler lentement et en articulant bien) ce qui vient de se passer. Le type me répond un truc que je décode comme "toi, ta gueule, saloperie de Noir !". Je me dis que j'ai sans doute encore mal compris, mais malheureusement je n'ai pas l'occasion de poursuivre la conversation, vu qu'on arrive dans une gare perave au milieu d'une forêt de bouleaux de quelques centaines de Km², et que je me fais inviter de manière tout à fait non ambiguë à descendre du train.
Je me retrouve donc sur le coup de 1h du mat paumé dans le trou du cul du monde post-soviétique, à environ 70 Km de ma destination, sur un quai absolument désert, sans une cabine téléphonique à l'horizon et sans la moindre idée de l'horaire du prochain train.
Coup de bol, après à peine 1/2 heure d'attente un peu angoissée, un autre tortillard s'arrête dans la gare. Je me précipite dedans et choisis une place aussi discrète que possible. Je passe l'heure suivante à pratiquer le kage bushi no jutsu, et en arrivant finalement chez mes logeurs (dont la charmante fille parlait français, heureusement), j'essaye de tirer au clair ce qui s'est passé.
En gros il s'est avéré que mon accent à deux balles et mes vêtements pas assez occidentaux en apparence, aidés par l'abus d'alcool (dont le côté "dangereux pour la santé" s'est chargé pour l'occasion d'un sens nouveau), avaient convaincu ces braves gens que je devais être un genre de mafieux tchétchène (oui, c'est là que j'ai appris que les "Noirs" c'est comme ça qu'ils les surnomment affectueusement là-bas).
Forcément, c'était en août 1998 et la seconde guerre de Tchétchénie était pile en train de redémarrer. Rétrospectivement, je me dis que j'ai eu du bol que ça ne soit pas arrivé quelques mois plus tard, j'aurais pu finir la tête dans les chiottes (ce que Poutine avait promis de faire aux Tchétchènes dès le Noël suivant, à l'occasion d'une petite tournée destinée à relever le moral des forces de pacification).
Comme quoi le tourisme chez l'habitant ça réserve des surprises.
Il y a quelques années, j'avais fait un petit séjour dans la charmante ville de Dubna, située sur la Volga à 150 Km au nord de Moscou, en bout d'une ligne de banlieue assez branlante (environ 2h de trajet).
Un dimanche soir vers minuit, après être allé me ballader tout seul à Moscou, je me décide à rentrer par un des derniers trains. Je tombe dans un wagon assez surpeuplé, avec en particulier un type en costard genre nouveau Russe et une paire de vieilles grand'mères, dont une avec un petit clébard du modèle saucisse à pattes, complètement hystérique et qui se met à hurler en continu à peine le train démarré.
Le nouveau Russe était, comme la bonne majorité des passagers, passablement bourré, et il commençait visiblement à trouver que le clebs lui faisait un peu trop mal au crâne. Il finit par empoigner la bestiole par la queue, ouvre la fenêtre et tient le clebs au dessus du vide tout en commençant à insulter copieusement la vieille. Celle-ci réagit assez vigoureusement. Elle saisit son panier en osier modèle '43 et se met à cogner de manière répétée sur le crâne du beau gosse qui, probablement trop occupé à tenir le chien d'une main et s'agriper au siège de l'autre, n'oppose qu'une faible résistance. La deuxième petite vieille, dans un élan de solidarité de classe typiquement marxiste, déclenche une crise d'hystérie qui finit de réveiller le reste du wagon. Jusque là je dois dire que je m'amusais plutôt bien, j'imaginais déjà la bonne histoire à raconter en arrivant.
Malheureusement, le type assis à côté de moi était un genre de para post-soviétique dont l'haleine saturée d'alcool ne semblait pas faire obstacle à sa résolution de rétablir la Justice dans les trains de banlieue moscovites. Sans prévenir, il se lève brutalement, se prend les pieds dans mes jambes et se vautre lamentablement au milieu du couloir. Malgré ma maîtrise imparfaite de la langue de Pouchkine, le seul regard de pur meurtre qu'il me lance suffit à éteindre le fou-rire que je sentais monter en moi. Très clairement, le renforcement de l'amitié entre les peuples n'est pas au programme de la soirée.
Un peu paniqué, je commence à bredouiller un truc genre "désolé, excusez-moi". Grave erreur tactique : j'obtiens en réponse une série d'assertions peu flateuses sur ma vie sexuelle ainsi que la moralité de ma pauvre vieille mère, et le type commence à me montrer du doigt en haranguant la foule. Entre temps, le clebs, sans doute calmé par son séjour à l'air frais, a arrêté de brailler, et le nouveau Russe et ses deux vieilles concluent immédiatement une trève pour contempler cette nouvelle distraction dont je suis la source.
Je me retrouve au centre d'un cercle d'une trentaine de Russes de tous sexes et de tous âges aux regards passablement lourds et vitreux, qui me contemplent avec autant d'aménité qu'un sac poubelle crevé abandonné sur le siège déjà assez miteux de leur train de banlieue. Ne comprenant même pas un dixième de ce que tous ces braves gens racontent, je me tasse au fond du siège en bredouillant un équivalent de "mais keskispass ?", et au bout de quelques minutes (qui m'ont parru plutôt longues sur le moment), un genre de contrôleur ou flic se pointe (les Russes ont une passion pour les uniformes, il faut une certaine habitude pour diférencier un postier d'un colonel de l'ex-KGB, donc en l'occurence le doute demeure), me chope par le colback et me traîne dans le wagon suivant, sous les quolibets de la foule.
Je commence à me resaisir un peu, et finis par lui demander (en tentant de parler lentement et en articulant bien) ce qui vient de se passer. Le type me répond un truc que je décode comme "toi, ta gueule, saloperie de Noir !". Je me dis que j'ai sans doute encore mal compris, mais malheureusement je n'ai pas l'occasion de poursuivre la conversation, vu qu'on arrive dans une gare perave au milieu d'une forêt de bouleaux de quelques centaines de Km², et que je me fais inviter de manière tout à fait non ambiguë à descendre du train.
Je me retrouve donc sur le coup de 1h du mat paumé dans le trou du cul du monde post-soviétique, à environ 70 Km de ma destination, sur un quai absolument désert, sans une cabine téléphonique à l'horizon et sans la moindre idée de l'horaire du prochain train.
Coup de bol, après à peine 1/2 heure d'attente un peu angoissée, un autre tortillard s'arrête dans la gare. Je me précipite dedans et choisis une place aussi discrète que possible. Je passe l'heure suivante à pratiquer le kage bushi no jutsu, et en arrivant finalement chez mes logeurs (dont la charmante fille parlait français, heureusement), j'essaye de tirer au clair ce qui s'est passé.
En gros il s'est avéré que mon accent à deux balles et mes vêtements pas assez occidentaux en apparence, aidés par l'abus d'alcool (dont le côté "dangereux pour la santé" s'est chargé pour l'occasion d'un sens nouveau), avaient convaincu ces braves gens que je devais être un genre de mafieux tchétchène (oui, c'est là que j'ai appris que les "Noirs" c'est comme ça qu'ils les surnomment affectueusement là-bas).
Forcément, c'était en août 1998 et la seconde guerre de Tchétchénie était pile en train de redémarrer. Rétrospectivement, je me dis que j'ai eu du bol que ça ne soit pas arrivé quelques mois plus tard, j'aurais pu finir la tête dans les chiottes (ce que Poutine avait promis de faire aux Tchétchènes dès le Noël suivant, à l'occasion d'une petite tournée destinée à relever le moral des forces de pacification).
Comme quoi le tourisme chez l'habitant ça réserve des surprises.
Posté vendredi 24 septembre 2004 à 20:28 (#39)
un regale pour les yeux, un style d'écriture que j'adore, et un type qui m'a l'air bien cultivé et sensé ! ALLEZ KUROI, pardon...
moi c'est tous les jours, 6 filles qui gloussent à un régime de 100 décibel (au moins hein !) et ca n'en fini pas. C'est d'autant plus agaçant qu'elles ont des sujets de conversations (je ne juge personnes) du niveau primaire.
Peut-etre suis-je un anti glousseuses, qui sais...
moi c'est tous les jours, 6 filles qui gloussent à un régime de 100 décibel (au moins hein !) et ca n'en fini pas. C'est d'autant plus agaçant qu'elles ont des sujets de conversations (je ne juge personnes) du niveau primaire.
Peut-etre suis-je un anti glousseuses, qui sais...
Posté dimanche 26 septembre 2004 à 19:25 (#40)
d'accord pour fonder un club anti-glousseuses mais en dessous de 20ans la plupart des filles sont des glousseuses. Et pourtant elles se disent plus mature, la tendance s'inverse de plus en plus (heuseusement après 20 ans elles murissent).
"j'ai depensé 90% de mon argent en alcool et en filles, le reste je l'ai gaspillé..."
Posté mardi 28 septembre 2004 à 00:30 (#41)
Ca arrive à tout le monde, mais yen a à plus que d'autre apparemment
J'en ajoute une ou deux.
Un couple d'amis, dont la fille est une amie de longue date, emmenage ensemble dans un appartement situé à 80km de chez moi et decide de m'inviter.
Obliger de venir avec quelque chose dans les mains et cherchant ce petit cadeau a la derniere minute, jarrive sur les lieux avec une heure de retard.
On etait une douzaine de personnes.
Bien sur ils m'ont pas attendu pour commencer l'apéritif et l'ambiance était déja bon enfant (dont un qui nous faisait bien rire). Moi, je discute avec une fille pas forcement belle, mais avec un regard qui vous fait fondre qui plus est accompagné dun joli sourire.
On decide de passer a table apres environ 2h d'aperitif (surtout pour eux), la fille charmante s'assiait a ma gauche et le gai luron a ma droite.
Je continue a parler avec ma voisine quand je me rends compte que le comic a ma droite n'a plus ouvert la bouche depuis un bon moment.
Alors je commence a raconté a tout le monde mon anecdote du jour de l'an : il m'est arrivé la meme situation, quand un mec bien chargé par l'apero tout joyeux au debut et qui parle plus trop apres ca ne signifie qu'une chose, c'est qu'il va vomir.
La tout le monde se marre et hop mister comedie me vomis sur ma manche longue de ma belle chemise violine et principalement dans son assiette.
La, mon amie me montre la direction de la salle de bain et me prete une chemise de son homme.
Après quelques minutes, je reviens avec le sentiment que la soirée commence a se calmer (avec le malade allongé sur le canapé), mais ca ne nous a pas géner pour passer au plat de resistance. Seulement voila, j'avais encore l'odeur du vomis sur moi, et jen pouvais plus alors je decide de rentrer.
Jsuis resté a peine une heure en fin de compte.
Ce n'est pas fini, la fille charmante me rappelle (elle a demandé mon numéro a mon amie) pour me proposer un diner chez elle un vendredi soir (j'étais content d'etre aller a cette soirée tout compte fait). Je dors chez elle dans la nuit de vendredi a samedi (sur le canapé je precise, jsuis resté sage) et je sors avec elle samedi en finissant la soirée par un bon diner au restaurant.
Et c'est au moment du dessert qu'elle m'annonce qu'elle s'en va lundi en italie, pour bosser dans une gallerie d'art, et qu'elle reviendra surement plus en France.
Ma relation la plus courte que je n'ai jamais eue, un week-end....
Mois de novembre vers 2h30 du matin, on revient de chez des amis que mon voisin et moi avons en commun, lui conduisant et sa fiancée ainsi que la soeur de cette derniere a l'arriere.
En arrivant près de la maison, on voit, sous le monospace des parents de mon voisin, son chat encore dehors dans le froid a cette heure les yeux encore ouverts (ils brillaient avec nos phares).
Moi : "Ca se trouve il est mort."
La mon voisin se met a rire avec moi alors que la fiancée était pas tres contente de cette blague.
On fait demi-tour au bout de la ruelle pour revenir se garer derriere le monospace, et mon voisin decide daller voir le chat pendant que je discute de la soirée avec les deux autres avant daller me coucher.
Mon voisin : "Hé!! il est mort"
A ce moment la jsavais plus ou me mettre......
Voili voilou.
J'en ajoute une ou deux.
Un couple d'amis, dont la fille est une amie de longue date, emmenage ensemble dans un appartement situé à 80km de chez moi et decide de m'inviter.
Obliger de venir avec quelque chose dans les mains et cherchant ce petit cadeau a la derniere minute, jarrive sur les lieux avec une heure de retard.
On etait une douzaine de personnes.
Bien sur ils m'ont pas attendu pour commencer l'apéritif et l'ambiance était déja bon enfant (dont un qui nous faisait bien rire). Moi, je discute avec une fille pas forcement belle, mais avec un regard qui vous fait fondre qui plus est accompagné dun joli sourire.
On decide de passer a table apres environ 2h d'aperitif (surtout pour eux), la fille charmante s'assiait a ma gauche et le gai luron a ma droite.
Je continue a parler avec ma voisine quand je me rends compte que le comic a ma droite n'a plus ouvert la bouche depuis un bon moment.
Alors je commence a raconté a tout le monde mon anecdote du jour de l'an : il m'est arrivé la meme situation, quand un mec bien chargé par l'apero tout joyeux au debut et qui parle plus trop apres ca ne signifie qu'une chose, c'est qu'il va vomir.
La tout le monde se marre et hop mister comedie me vomis sur ma manche longue de ma belle chemise violine et principalement dans son assiette.
La, mon amie me montre la direction de la salle de bain et me prete une chemise de son homme.
Après quelques minutes, je reviens avec le sentiment que la soirée commence a se calmer (avec le malade allongé sur le canapé), mais ca ne nous a pas géner pour passer au plat de resistance. Seulement voila, j'avais encore l'odeur du vomis sur moi, et jen pouvais plus alors je decide de rentrer.
Jsuis resté a peine une heure en fin de compte.
Ce n'est pas fini, la fille charmante me rappelle (elle a demandé mon numéro a mon amie) pour me proposer un diner chez elle un vendredi soir (j'étais content d'etre aller a cette soirée tout compte fait). Je dors chez elle dans la nuit de vendredi a samedi (sur le canapé je precise, jsuis resté sage) et je sors avec elle samedi en finissant la soirée par un bon diner au restaurant.
Et c'est au moment du dessert qu'elle m'annonce qu'elle s'en va lundi en italie, pour bosser dans une gallerie d'art, et qu'elle reviendra surement plus en France.
Ma relation la plus courte que je n'ai jamais eue, un week-end....
Mois de novembre vers 2h30 du matin, on revient de chez des amis que mon voisin et moi avons en commun, lui conduisant et sa fiancée ainsi que la soeur de cette derniere a l'arriere.
En arrivant près de la maison, on voit, sous le monospace des parents de mon voisin, son chat encore dehors dans le froid a cette heure les yeux encore ouverts (ils brillaient avec nos phares).
Moi : "Ca se trouve il est mort."
La mon voisin se met a rire avec moi alors que la fiancée était pas tres contente de cette blague.
On fait demi-tour au bout de la ruelle pour revenir se garer derriere le monospace, et mon voisin decide daller voir le chat pendant que je discute de la soirée avec les deux autres avant daller me coucher.
Mon voisin : "Hé!! il est mort"
A ce moment la jsavais plus ou me mettre......
Voili voilou.
Posté mardi 28 septembre 2004 à 11:35 (#42)
kuroi neko, le vendredi 24 septembre 2004, 20:23, dit :
Très clairement, le renforcement de l'amitié entre les peuples n'est pas au programme de la soirée.
je me tasse au fond du siège en bredouillant un équivalent de "mais keskispass ?"
Le type me répond un truc que je décode comme "toi, ta gueule, saloperie de Noir !".
je me tasse au fond du siège en bredouillant un équivalent de "mais keskispass ?"
Le type me répond un truc que je décode comme "toi, ta gueule, saloperie de Noir !".
l'anecdote qui tue
franchement si tu en a d'autre comme ça n'hesite pas
Posté mardi 28 septembre 2004 à 19:31 (#43)
Ma derniere en date parcequ'etant toute fraiche de vendredi je ne peu pas passer a coter du fait de vouloir le compter ^^
J'etait tranquilement retré a ma chambre d'hotel apres une harassante journée de cours et je me preparais a partir passer la soirée chez un ami une fois recus un coup de fil de sa part.
Enattendant je me regardai un film peinard devant mon portable en grignotant un bout de gateau sec quand j'entend que quelqu'un met une clef dans la serrure de ma porte ...
Bof rien de grave surement un mec s'etant tropmé d'etage ou de chambre (ca m'est deja arrivé ^^), me suis je dis tout en me replongeant dans mon film quand soudains en moins de 2 secondes montre en mains 4 Policiers (ou CRS je sait pas en tout cas des mecs tout en noir bossant pour la securité ^^) se retrouvaient dans ma petite chambre d'hotel dont un me braquant avec une arme ...
"On ne bouge plus" (style je vais me la pèter Steaven Seagle ^^) "Papier d'identité!!" ... heu je dis timidement que ils doivent trainer quelque part ... "on ne bouge pas, decliner votre identité!!!" (pendant ce temps un autre regardai du bout de son arme ce qui trainai sur mon lit ... c'est a dire une paire d'Akira et d'autres mangas) ... je me presente timidement en disant coment je m'appel ... quelques secondes de silence ...
"ok escusez nous monsieurs nous nous sommes trompés vous pouvez reprendre vos activitées" ...
En 4 seconde pu personne porte refermée ...
Avant ce passage j'etait un peu vaseux, pas trop motivé pour sortir et j'avais pas faime ...
10 minutes apres j'avais envi de me boire une biere, je suis parti chez mon pote a pied en boufant un sandwitch (ca creuse grave un truc comme ca ^^).
Voila je ne sait toujour pas pourquoi ils etaient la et ce qu'il cherchaient mais ca m'a mis un bon coup de stresse mine de rien (c'est quand meme la 1ere fois que je me retrouve braqué par un mec armé ^^).
J'etait tranquilement retré a ma chambre d'hotel apres une harassante journée de cours et je me preparais a partir passer la soirée chez un ami une fois recus un coup de fil de sa part.
Enattendant je me regardai un film peinard devant mon portable en grignotant un bout de gateau sec quand j'entend que quelqu'un met une clef dans la serrure de ma porte ...
Bof rien de grave surement un mec s'etant tropmé d'etage ou de chambre (ca m'est deja arrivé ^^), me suis je dis tout en me replongeant dans mon film quand soudains en moins de 2 secondes montre en mains 4 Policiers (ou CRS je sait pas en tout cas des mecs tout en noir bossant pour la securité ^^) se retrouvaient dans ma petite chambre d'hotel dont un me braquant avec une arme ...
"On ne bouge plus" (style je vais me la pèter Steaven Seagle ^^) "Papier d'identité!!" ... heu je dis timidement que ils doivent trainer quelque part ... "on ne bouge pas, decliner votre identité!!!" (pendant ce temps un autre regardai du bout de son arme ce qui trainai sur mon lit ... c'est a dire une paire d'Akira et d'autres mangas) ... je me presente timidement en disant coment je m'appel ... quelques secondes de silence ...
"ok escusez nous monsieurs nous nous sommes trompés vous pouvez reprendre vos activitées" ...
En 4 seconde pu personne porte refermée ...
Avant ce passage j'etait un peu vaseux, pas trop motivé pour sortir et j'avais pas faime ...
10 minutes apres j'avais envi de me boire une biere, je suis parti chez mon pote a pied en boufant un sandwitch (ca creuse grave un truc comme ca ^^).
Voila je ne sait toujour pas pourquoi ils etaient la et ce qu'il cherchaient mais ca m'a mis un bon coup de stresse mine de rien (c'est quand meme la 1ere fois que je me retrouve braqué par un mec armé ^^).
Posté mardi 28 septembre 2004 à 20:37 (#44)
C'est pas possible Vashu-san!
T'as dû être serial killer ou Claude François dans une vie antérieure pour te coltiner un karma pareil.
T'as dû être serial killer ou Claude François dans une vie antérieure pour te coltiner un karma pareil.
Posté jeudi 30 septembre 2004 à 17:31 (#45)
tu écris mageetolien ? c cool ça !
Pour info, la loose est un domaine très familier chez moi. J'ai plein d'anecdotes mais je vais en retenir que deux.
La première fois c'était en 2000, avec un copain on monte a Grenoble, pour y passer le concours de Sciences-Po. Arrivée en gare, petit voyage en tramway jusqu'au campus de Saint-Martin d'Hyères, superbe campus a l'américaine sous un ciel resplendissant de juin. Le moral était vraiment au beau fixe d'autant qu'on avait bien révisé tous les deux et qu'on s'était promis d'aller faire un tour dans quelques lieux chauds du coin....
SAUF QUE... en se baladant sur la pelouse du campus, je suis tombé dans un trou pas très très profnd mais suffisamment pour que je me pete la cheville. Je vous passe la douleur, les cris, tout ça... Sur le moment j'ai super mal et chaque pas est une souffrance. Loin de s'arranger, la situation empire, mon pied enfle démesurément. Avec un hotel a 2km des épreuves, bonjour la jouissance de l'aller retour à pied pendant deux jours !
Résultat des courses : j'ai raté mon exam et j'ai même vomi pendant l'épreuve de note de synthèse tellement j'avais de fièvre !
Au retour j'ai appris que c 'était une fracture de l'os, et j'ai porté mon platre pendant un mois. Bonjour l'équipée sauvage qui se terminait en sauvetage de Willy !
Bon je vous raconterai la deuxième loose une autre fois !
Pour info, la loose est un domaine très familier chez moi. J'ai plein d'anecdotes mais je vais en retenir que deux.
La première fois c'était en 2000, avec un copain on monte a Grenoble, pour y passer le concours de Sciences-Po. Arrivée en gare, petit voyage en tramway jusqu'au campus de Saint-Martin d'Hyères, superbe campus a l'américaine sous un ciel resplendissant de juin. Le moral était vraiment au beau fixe d'autant qu'on avait bien révisé tous les deux et qu'on s'était promis d'aller faire un tour dans quelques lieux chauds du coin....
SAUF QUE... en se baladant sur la pelouse du campus, je suis tombé dans un trou pas très très profnd mais suffisamment pour que je me pete la cheville. Je vous passe la douleur, les cris, tout ça... Sur le moment j'ai super mal et chaque pas est une souffrance. Loin de s'arranger, la situation empire, mon pied enfle démesurément. Avec un hotel a 2km des épreuves, bonjour la jouissance de l'aller retour à pied pendant deux jours !
Résultat des courses : j'ai raté mon exam et j'ai même vomi pendant l'épreuve de note de synthèse tellement j'avais de fièvre !
Au retour j'ai appris que c 'était une fracture de l'os, et j'ai porté mon platre pendant un mois. Bonjour l'équipée sauvage qui se terminait en sauvetage de Willy !
Bon je vous raconterai la deuxième loose une autre fois !