Sharemanga: Moonlight Act - Sharemanga

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Moonlight Act Les contes pêtent les plombs (par l'auteur de Karakuri Circus)

Posté dimanche 05 décembre 2010 à 12:03 (#1) L'utilisateur est hors-ligne   dark schneider 

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Synopsis :

Une fois toutes les dix et quelques années. Un clair de lune bleu vient éclairer de sa pâleur la surface de notre terre. Le monde des contes que lisent les petits se retrouve alors sens dessus dessous. C’est pourquoi les anciens se sont réunis et ont choisi d’édicter une loi, une seule, afin de rétablir l’ordre dans leur univers. Cette loi, ils l’ont nommée « MOOLIGHT ACT »

Critique Manga-Sanctuary :


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10/10 :

Tous les 10 ans environ, un clair de lune bleu éclaire la Terre. Le monde des contes se retrouve alors sens dessus dessous : tous les personnages de ces fables qui ont été exposés aux rayons de cette lune bleue sont pris d'une folie meurtrière.
Un messager est envoyé dans le monde des humains, lecteurs de ces contes, afin qu'il y recherche un héros qui puisse rétablir l'ordre dans ceux-ci sans tarder, car sans cela, ce sont certains de ces contes eux-mêmes qui pourraient disparaître. Ce héros, c'est Gekkô et, accompagné de son amie d'enfance Engekibu, il prêtera main forte aux personnages dont les histoires sont menacées en leur faisant retrouver leurs esprits.

Après Karakuri Circus (éditions Delcourt), voici, pour notre plus grand plaisir, une autre oeuvre du génial Kazuhiro Fujita.
Nous explorons ici le monde des contes, qu'ils soient connus (Les 3 Petits Cochons) ou moins connus (La Princesse au Bol). Bien sûr, l'auteur nous offre une vision assez particulière de ceux-ci, notamment parce que les effets de la lune en changent radicalement le dénouement. Ainsi, par exemple, le Grand Méchant Loup parviendra à croquer ses proies qu'il poursuit jusque dans le monde réel, mettant les hommes en danger avec son terrible souffle destructeur. Heureusement, Gekkô sera là pour remettre les choses dans l'ordre grâce aux pouvoirs que lui aura confié le messager du monde des contes qui est venu lui demander son aide.

Les personnages principaux, Gekkô et Engekibu, sont bien travaillés et ont une personnalité forte et intéressante, ainsi qu'un caractère bien trempé. On sait dès à présent que suivre leurs aventures sera un réel plaisir.

Graphiquement, on reconnaît évidemment le trait de l'auteur et il est toujours aussi efficace. Il s'agit d'un style très nerveux qui donne un incroyable dynamisme au manga, surtout dans les scènes d'action. Fujita est également très doué pour illustrer des personnages a l'air effrayant : les "méchants" sont toujours graphiquement très réussis.

Magnifique surprise que ce premier tome de Moonlight Act. Les fans de l'auteur attendaient beaucoup de la part du papa de Karakuri Circus, qui avait placé la barre très haut, mais cette attente aura été parfaitement comblée. Explorer le monde des contes dans un manga est toujours un grand plaisir, mais c'est encore plus le cas lorsque c'est en compagnie d'un auteur aussi talentueux que Fujita.
Peu de mangas arrivent à conquérir à ce point leurs lecteurs dès leur premier volume, mais Moonlight Act en fait incontestablement partie. Un énorme merci à Kazé Manga pour nous avoir donné la chance de découvrir une telle série


Critique Manga-news :


[Voir le message caché (spoiler)]
18/20 :

Il était une fois, au pays du soleil levant, un auteur reconnu par ses pairs mais boudé par le public francophone. Ainsi, malgré toutes ses qualités, sa précédente série à avoir vu le jour dans nos contrées, Karakuri Circus, fut arrêtée bien avant l'heure qui lui était destinée. Mais le monsieur a plus d'un tour dans son sac et nous revient cette fois-ci avec une tripotée de contes chamboulés et bien décidés à pourrir la vie des pauvres humains que nous sommes !

En effet, nous, pauvres âmes naïves et incultes, pensions que dans le pays imaginaire des contes tout est bien qui se finit bien. Quelle erreur que voila ! Il se trouve, en réalité, que toutes les dix et quelques années, une vague de folie s'empare des grands méchants habituellement condamnés à terminer au bucher. Du coup, ces derniers, en ayant plus qu'assez de se faire rétamer, décident alors de se faire une petite virée dans nos charmants foyers. Evidemment, tout cela n'est pas vraiment souhaitable. Aussi, la princesse au bol qui ne voit pas clair et qui, justement, a pu éviter le clair de lune qui a rendu tous ses compagnons timbrés, se voit chargée de dénicher un vaillant justicier pour sauver le monde de tous ces dégénérés. Manque de pot, ce coup-ci elle est tombée sur Gekko, gars antipathique au possible mais qui cache bien au fond de lui un coeur d'or. A ses côtés, Engekibu, jeune demoiselle au caractère bien trempé fanatique de théâtre. Bref, juste ce qu'il fallait pour sauver vos fesses, n'est ce pas ?

Tout ça c'est bien joli mais, en pratique, ça donne quoi ? Hé bien ça donne un univers aux possibilités pratiquement infinies où s'entremêlent contes et légendes orientales et occidentales. Pour commencer, et pour lancer l'histoire, c'est bien évidemment la princesse au bol qui est à l'honneur. Puis, une fois les présentations faites, ce sera au tour des trois petits cochons d'entrer en scène. Et, comme vous le savez, dans le cochon, tout est bon. Dès lors, la série ne pouvait pas mieux démarrer. D'autant plus que cette rapide plongée dans la culture occidentale permet de rentrer dans l'ambiance de manière terriblement efficace. Contrairement au premier conte présent que l'on ne connait pas forcément, on prendra énormément de plaisir à redécouvrir une histoire que l'on a tous et toutes entendue des dizaines de fois étant plus jeunes. Un coup de maitre que voila, monsieur Fujita ! Et de quoi dompter un public jusque là intrigué.

Dynamitée, survoltée et totalement déjantée, l'atmosphère du titre finit de nous combler. Outre une mise en scène aux petits oignons et une intensité sans cesse renouvelée, le titre ne manque décidément pas d'humour, d'idées originales et de petits détails qui font que voila, on aime ça. Ca bastonne dur, ça bastonne sec, c'est définitivement démesuré et c'est exactement ça qui fait la différence. En plus, on a droit à un duo, voir même trio, de principaux protagonistes tout simplement excellents. Gekko, bien entendu, occupe une position prédominante mais pas pour autant trop importante. Son côté impulsif, ses grands coups de gueule et ses talents innés pour corriger les adversaires auxquels il est opposé en font le héros parfait. Engekibu et Hachi, quant à elles, ne manquent pas non plus de se faire remarquer. Ici, pas de cruches à l'horizon, juste un bol, mais de grandes fifilles capables de se débrouiller seules et qui ne viennent pas pleurer chez l'élu de leur coeur qu'elles feintent détester en temps de paix. D'ailleurs, ça vaut pour tous les personnages. Pas de gamineries stupides au programme, juste quelques dialogues savoureux et hargneux entre caractères exacerbés afin d'électriser encore un peu plus les débats.

Reste le point qui fâche, ou pas: les dessins. Oui, au premier coup d'œil on trouve cela assez moche.Et oui, cette constatation est effectivement une erreur difficilement pardonnable. Il suffit de lire quelques chapitres pour se rendre compte que le style de l'auteur convient entièrement à la série. Tantôt il propose des planches assez épurées, tantôt des planches nettement plus fournies. Il varie les styles, parfois très bruts, parfois très fins, n'hésite pas à exagérer les expressions faciales. Et puis, quoi qu'en en dise, voir un coup de crayon vraiment original et parfaitement bien maitrisé, ça fait toujours rudement plaisir.

Un petit mot sur l'édition qui est dans l'ensemble assez bonne. La présence de petit jeux en fin de tome est d'ailleurs original et c'est une bien bonne idée que d'avoir conservé ces pages. La seule chose qui risque de déranger, c'est le langage utilisé. C'est adapté à l'age des personnages, et c'est donc un parler en général jeune et moderne, mais parfois peut-être un peu trop. Enfin, cela reste très discutable et débattable. L'iniative est en tout cas à saluer.

Moonlight Act démarre fort, très fort. Directement étonnant et rapidement addictif, c'est sans nuls doutes l'une des meilleures nouveautés de cette fin d'année. En plus, dernier détail qui tue: même le mot de l'auteur en début de volume est intéressant. Si c'est pas beau, ça ! Du shonen, du bon shonen, du très bon shonen. Bah, tant qu'à faire, disons le franchement : une petite perle à ne manquer sous aucun prétexte et très loin des tonnes de séries aseptisées que l'on nous sert à la pelle.


Mon avis au vu de ce premier tome :

C'est sur que la première réaction qu'on a quand on ouvre ce premier tome c'est : "Ouah, ça pique les yeux ! :D " Tout comme j'avais pu le constater sur les quelques planches de Karakuri Circus que j'ai pu voir, le dessin est pas le réel point fort de cet auteur... Peut être est-ce techniquement très bon pour les connaisseurs mais esthétiquement, c'est un peu comme One Piece ou Escaflowne, il faut se faire violence pour passer sur la forme pour se pencher sur le fond. Et c'est là que ça devient du lourd !

J'ai d'abord lu les critiques des 2 sites ci-dessus, puis j'ai demandé son avis à mon "libraire" (c'est comme ça qu'on dit pour un mec qui tient un magasin de mangas en fait ? xD) et tout ce que je pouvais entendre et lire de ce premier tome, c'est que c'est une tuerie où on rie, où on ne s'ennuie pas une seconde et où les personnages sont terriblement attachant. J'étais vraiment super sceptique tout de même : "Comment peut-on reprendre des personnages de contes, les mettre à la sauce Shonen sans que ça soit ridicule ? C'est impossible !"

J'ai acheté ce premier tome, je l'ai lu et en effet... Cet auteur est trop fort ! :P Il arrive à faire une histoire dynamique, intéressante et drôle. Il arrive même à nous faire un petit résumé des contes sans que ça soit chiant. Juste ce qu'il faut pour découvrir ou redécouvrir l'essentiel de contes orientaux ou occidentaux tout en faisant partir tout ces petits mondes en grand n'importe quoi. Pas besoin d'en dire plus, les critiques ci-dessus sont justes et résument très bien ce premier tome. Lisez-le et faites vous votre propre avis si vous avez encore des doutes, ça vaut le coup. J'espère juste que les prochains tomes (déjà 10 au japon) seront tous aussi bons.

Ah et chose original, il y a des minis jeux à la fin du tome où les auteurs partent en sucettes en nous faisant un quizz super drôle sur ce qu'on vient de lire. ^_^
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Posté dimanche 05 décembre 2010 à 17:26 (#2) L'utilisateur est hors-ligne   Hime 

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Ah !!! Et bien merci pour ton article, justement je me demandais si je devais le prendre la dernière fois que j'étais chez mon "libraire" !

Eh bien je le prendrais la prochaine fois !

Posté dimanche 05 décembre 2010 à 18:22 (#3) L'utilisateur est hors-ligne   Behachev 

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Arf doublé par Darky :D


Les dessins de Fujita sont toujours aussi délirants. Pour l'instant assez léger, je suis curieux de voir ce que cela donnera dans qq tomes.

En outre après l'arrêt de publication en France de Karakuri Circus du même auteur, j'ai été surpris de voir une nouvelle œuvre de Fujita. Aussi j'ose espérer qu'en cas de succès, une reprise du précédent soit imaginable. :noexpression:
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Posté mardi 22 février 2011 à 15:23 (#4) L'utilisateur est hors-ligne   dark schneider 

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Le tome 2 est sorti !
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Au menu, un conte japonais, un trip historique et l'introduction d'un conte occidental...

Toujours aussi enthousiasmé par ce manga, ce deuxième tome est très bon bien qu'il y ait quelques pages un peu longuettes. Quelques défauts du genre shonen mais là où des mangas n'en sortent pas, celui là ne présente ces défauts que sur quelques pages.


[Voir le message caché (spoiler)]
En effet, la conclusion de l'histoire de Issun-Bôchi est un peu trop engluée dans les bons sentiments et les dialogues inutiles mais ça ne dure vraiment pas longtemps ! A côté de ça, c'est vraiment que du bon ! L'auteur délire avec les théories de la fin des dinosaures pour installer une situation critique dû aux coup de massues surpuissants qui dévastent le Japon ! Dans les Shonen habituel, la surpuissance des pouvoirs des personnages affectent peu la planète mais ici, ça engendre la fin du monde. J'ai beaucoup aimé l'idée et je suis complètement rentré dans le délire de l'auteur.

La fin de ce conte est un peu longuet, comme je le disais, mais ça ne dure qu'un court instant puisque l'auteur repart très fort ! En effet, il introduit le conte de Cendrillon avec un princesse dingue de bagnole qui fonce a travers champ (de bataille ^^ ) à coup de soulier de verre dans laggle ! ;-) J'ai vraiment bien rigolé et il me tarde de voir la suite...

L'auteur introduit aussi un nouveau personnage : Un bad boy qui fait jeu égal avec Gekkô et qui est sorti avec Engekibu. On comprend tout de suite que ce personnage va faire parti de la team de notre héros dans le futur ! Sa passion pour la mécanique (alors que Cendrillon Fast and Furious arrive), sa force, son passé douloureux et sa similarité avec Gekkô a sauver les petites vieilles en danger m'ont déjà fait m'attacher à ce personnage.


Pas besoin de se leurrer, c'est toujours aussi moche pour ceux qui ne peuvent passer le côté visuel mais c'est toujours aussi bon pour ceux qui vont se pencher sur le fond plutôt que la forme ! :)
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Posté mardi 22 février 2011 à 18:42 (#5) L'utilisateur est hors-ligne   Hime 

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Ah ben je me suis décidée à acheter le 1er tome, et j'irais certainement me procurer la suite ;-)

Posté jeudi 08 septembre 2011 à 13:59 (#6) L'utilisateur est hors-ligne   Behachev 

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Et de 4. >_<
Fin de la relecture de Cendrillon, qui aura été un franc moment de rigolade, le maitre n'ayant rien perdu en matière de passé outre et détourner les personnages les plus connus.

Apparemment Fujita, réutilise aussi le principe d’intercaler entre les grosses histoires des historiettes légères. Donc après le pavé Cendrillon, quelques délires courts (bien aimé le Hanzel et Gretel) avant d'amorcer ce qui semble être une nouvelle histoire longue et notamment plus sombre que la précédente... pour notre plus grand bonheur. ;-)

Jusqu'à ce volume je n'étais pas totalement convaincu, maintenant je le suis un peu plus. :lol:
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