Sharemanga: L'actualité du Japon - Sharemanga

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L'actualité du Japon Infos de type JT et discussions

Posté vendredi 24 juin 2005 à 17:53 (#46) L'utilisateur est hors-ligne   eltran 

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le Japon dans la course au train le plus rapide du monde

La compagnie ferroviaire japonaise JR East a présenté ce matin le prototype d'un nouveau Shinkansen (train à grande vitesse) qui, si les essais s'avèrent concluants, sera le train le plus rapide du monde avec une vitesse de 360 km/h en régime d'exploitation commerciale.

Les trains les plus rapides en service au Japon roulent actuellement à une vitesse de 275 km/h, moins que le TGV français (320 km/h).

Les essais du nouveau train, baptisé «Fastech 360S», devaient débuter demain entre les villes de Sendai et Kamikata, au nord du Japon, et durer deux ans. Le prototype, au nez arrondi et peint en blanc et en vert pâle, a été dévoilé vendredi dans un dépôt de JR East à Rifu.

JR East vise une mise en service en 2011, lors de l'inauguration du tronçon final de la ligne à grande vitesse reliant Tokyo à Aomori, à l'extrémité septentrionale de la principale île du Japon, Honshu.

L'objectif de JR East est de faire rouler le train à 360 km/h en régime d'exploitation commerciale, même s'il pourra en principe atteindre une vitesse de pointe de 405 km/h lors des essais.

«Les essais permettront de tester la faisabilité de plusieurs technologies notamment dans le domaine de la sécurité, de la réduction du bruit et des secousses du train. Rouler le plus vite n'est pas le seul but», a expliqué un porte-parole de la compagnie ferroviaire.

(Le «Fastech 360S» est notamment équipé d'un système unique au monde de freinage d'urgence, qui augmente la résistance du train aux frottements de l'air selon le principe du parachute, et qui se déclenchera automatiquement en cas de tremblements de terre, très fréquents au Japon. )

Source : AFP
Shareogame Eltran
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Posté vendredi 24 juin 2005 à 18:00 (#47) L'utilisateur est hors-ligne   raymi edogawa 

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Rouler le plus vite n'est pas le seul but


Mais lol quoi ^^ Bien sur que non ce n'est pas le seul but...Apres tout le but premier c'est de faire du fric pour une compagnie privée.

Bon apres si ca peut ameliorer le quotidien des utilisateurs c'est une bonne nouvelle pour tout le monde.(Il y a fort a parier que si ces essais sont concluants on verra un nouveau tgv dans les années qui suivent XD)
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Posté samedi 25 juin 2005 à 16:08 (#48) L'utilisateur est hors-ligne   Byakko 

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Apres tout le but premier c'est de faire du fric pour une compagnie privée.
Je trouve ça un peu déplacé et décalé comme remarque... Société de service, c'est tout.
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Posté vendredi 19 août 2005 à 14:29 (#49) L'utilisateur est hors-ligne   eltran 

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Bon dans la rubrique fin de JT pour détendre l'atmosphère? :P

La difficulté de trouver un travail atteint des sommets au Japon
[19/08/2005 - 11:52]

TOKYO (Reuters) - Certains jeunes Japonais doivent littéralement gravir des montagnes pour trouver un travail : une société nippone a ainsi décidé de recruter des jeunes diplômés au sommet du mont Fuji, à 3.776 mètres d'altitude.

L'entreprise en question, qui vend du textile en ligne, veut être sûre que ses nouveaux employés seront à la hauteur de ses ambitions.

"Nous comptons devenir le numéro 1 des magasins sur internet, donc gravir la montagne numéro 1 du Japon est tout à fait approprié", explique Yoshifumi Tsunada, directeur des relations publiques d'Image Co, maison mère d'ImageNet Co.

Une cinquantaine de candidats tenteront donc de décrocher l'un des quatre postes le 24 août prochain, lors de l'ascension du Fuji, dans laquelle ils seront accompagnés par des cadres de l'entreprise.
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Posté samedi 20 août 2005 à 15:20 (#50) L'utilisateur est hors-ligne   masta 

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je suis tombé totalement par hasar sur ce petit lien. c'est du pdf qui est un petit compte rendu sur les questions qui traite du denenir de l'enseignement du francais au japon ^^

ca me fait penser que mon prof y avait etait l'annee derniere :P

c'est par là
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Posté jeudi 25 août 2005 à 21:02 (#51) L'utilisateur est hors-ligne   Misato 

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je tiens pas cette info d'une source
mais juste d'une amie a tokyo
qui m'a dis qu'actuellement il y a un typhon sur tokyo
voila c'etait juste pour l'info

a +

Posté jeudi 25 août 2005 à 22:28 (#52) L'utilisateur est hors-ligne   masta 

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Misato, le 25/08/2005 à 21:02, dit :

je tiens pas cette info d'une source
mais juste d'une amie a tokyo
qui m'a dis qu'actuellement il y a un typhon sur tokyo
voila c'etait juste pour l'info

a +

c'est la periode en meme temps l'automne arrive o_o
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Posté dimanche 13 novembre 2005 à 20:50 (#53) L'utilisateur est hors-ligne   masta 

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alalalala c'est fini tiens le mythe du prince et de la princesse <_<




La princesse Sayako, fille de l'Empereur du Japon, se marie mardi avec un roturier
AFP 13.11.2005 - 11:43
[© AFP - Chiaki Tsukumo]

La princesse Sayako, fille unique de l'Empereur Akihito et de l'impératrice Michiko, épouse mardi un roturier, un mariage "moderne" célébré en plein débat sur l'avenir de la plus vieille monarchie du monde, confrontée à une réforme inéluctable si elle veut survivre.

Premier mariage d'une princesse impériale depuis 45 ans au Japon, la cérémonie nuptiale de la princesse Sayako, 36 ans, avec Yoshiki Kuroda, un urbaniste de 40 ans, aura lieu au bien nommé hôtel Imperial, au coeur de Tokyo.

En épousant M. Kuroda, un ami d'enfance du frère de Sayako, employé à la municipalité de Tokyo, la princesse perdra son titre de noblesse.

Très attendue, cette union sur le tard est interprétée comme un signe propice dans un pays menacé d'une grave crise démographique, tandis que de plus en plus de femmes repoussent l'âge de leur mariage au profit de leur carrière, explique Isao Tokoro, spécialiste de la monarchie.

"C'est une personne très gaie et charmante, dotée d'une grande curiosité. Je présume qu'elle s'adaptera sans aucune difficulté à une vie ordinaire", prédit le professeur Tokoro.

Pour assurer son quotidien, le gouvernement de Tokyo a décidé de lui octroyer une allocation unique de 1,3 million de dollars.

Son mariage survient en pleine polémique sur les solutions à apporter à la crise de succession qui s'annonce pour le trône du Chrysanthème, faute d'héritiers mâles.

Des experts ont récemment recommandé l'accession au trône aux femmes comme une des solutions, déclenchant une vive réaction chez les plus conservateurs, parmi lesquels le cousin de l'Empereur, le prince Tomohito.

Leur rapport final, qu'il remettront le mois prochain au Premier ministre Junichiro Koizumi, devrait aboutir à une réforme de la loi de succession impériale de 1947.

Aucun héritier mâle n'est né au sein de la famille impériale depuis 40 ans, ce qui soumet l'épouse du prince héritier, Masako, à une éprouvante pression psychologique.

La princesse Masako, 41 ans, diplômée de Harvard, a renoncé à une carrière de diplomate pour épouser en 1993 le prince héritier Naruhito. Elle n'a eu qu'une fille, Aïko, en 2001. Souffrant de dépression, elle est restée cloîtrée pendant 20 mois.

De son côté, la princesse Sayako, férue d'ornithologie, se dit confiante quant à sa capacité de s'adapter à la vie d'une Japonaise "ordinaire".

"J'ai l'intention d'accepter les incertitudes, les hésitations et les échecs comme faisant partie du processus (d'adaptation), ce qui est normal lorsqu'on découvre les choses pour la première fois", déclarait la princesse en avril dernier.

"Je serai heureuse si je peux progressivement m'adapter à ma nouvelle vie, en bénéficiant de temps en temps de l'aide de notre entourage", a expliqué la princesse qui a récemment passé son permis de conduire.

De fait, le mariage des futurs "époux Kuroda", réputés discrets, n'aura pas les fastes princiers de celui de sa belle-soeur Masako.

Sayako, connue aussi sous le nom de princesse Nori, quittera le Palais impérial mardi matin à bord d'une limousine qui la conduira à l'hôtel Impérial.

Elle sera vêtue d'une robe longue blanche à l'occidentale lors de la cérémonie célébrée par un prêtre shinto (la religion de la famille impériale).

En fin d'après-midi, quelque 150 convives se retrouveront pour la réception, au cours de laquelle la princesse Sayako devrait apparaître dans un kimono jadis porté par sa mère l'impératrice. Contrairement à la tradition, l'empereur Akihito et son épouse assisteront à la réception.

Les mariés fêteront leur union au champagne, mais sans pièce montée.

Comme n'importe quelle mère, l'impératrice Michiko a récemment fait part de sa peine à l'idée de se séparer de sa fille unique.

"Je voudrais dire à Sayako juste ce qui vient à mon esprit le matin de son mariage, mais tout comme ma mère (le jour de ma propre union), sans doute, ne serais-je pas capable de dire quoi que ce soit", a-t-elle avoué.
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Posté vendredi 10 août 2007 à 11:47 (#54) L'utilisateur est hors-ligne   Thirqual 

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Hop chopage de la pelle.


Article de fond du Monde, à partager un peu.

Citation

Souvent d'un confort feutré avec leurs spacieuses bibliothèques de mangas et de DVD, leurs box au fauteuil moelleux séparés par de minces cloisons à mi-hauteur et leurs distributeurs de boissons, sandwichs ou bols de nouilles instantanées, les cafés Internet qui fonctionnent 24 heures sur 24 sont les nouveaux repaires des jeunes Japonais.


La plupart viennent pour surfer sur le Web, d'autres pour tuer le temps, regarder la télévision ou se reposer dans la pénombre d'un lieu confortable, loin du brouhaha des rues des quartiers animés. Certains en ont fait leur tanière. Ce sont les "réfugiés du Net" : des jeunes de 20 à 30 ans qui naviguent d'un petit boulot à l'autre et ne gagnent pas assez pour se payer un logement ou une chambre d'hôtel. Dans les cafés Internet, ils peuvent passer six heures pour 1 500 yens (9 euros) ou moins dans les quartiers périphériques. La plupart des grands établissements disposent d'une centaine de box.

Minuit passé. Devant la machine à boissons chaudes, il attend que son gobelet se remplisse. La trentaine, jeans et tee-shirt bleu, les cheveux en broussaille. "Cool" comme des milliers de ses congénères croisés auparavant dans les rues du quartier branché de Shibuya à Tokyo. "Vous, vous cherchez un nouveau pauvre ?, dit-il, avec un sourire amer. Bingo ! Vous l'avez. Trente ans, une vingtaine de boulots sans lendemain. Depuis trois mois, je vis ici avec un petit sac et des sous-vêtements jetables. Je suis un "one call worker" : enregistré auprès d'une agence de placement qui m'appelle sur mon portable quand il y a un boulot. Dans les 1 000 yens de l'heure. Je dépense 1 500 yens pour ma nuit. Je mange dans des McDo. Humiliant, non ? Le gouvernement parle de "seconde chance" pour les perdants comme moi, poursuit le jeune homme. Mais y en a marre : on ne quémande pas une chance, un coup de bol. On veut une vie décente, c'est tout. Mon nom ? Je suis personne dans cette société." Dans le gobelet, le café refroidit. Il le prend, puis, sur un "Salut !", part vers son box.

Les cafés Internet offrent un condensé de la société japonaise contemporaine : prospère, lisse et efficace en surface, mais parcourue d'ondes souterraines dénotant malaise et dysfonctionnements. Dans les cafés Internet les plus modernes, ceux des quartiers animés, l'accueil est digne d'un hôtel. Atmosphère feutrée et services multiples. Fondus parmi les clients - car rien dans leur apparence ne les distingue vraiment - se nichent les jeunes paumés.

Après une décennie de récession, la machine productive nippone est repartie, mais elle laisse sur le carreau nombre de jeunes. Ce sont des "freeters" (mot composé de l'anglais free et de l'allemand arbeiter, désignant ici ceux qui font des petits boulots, c'est-à-dire des jeunes en situation précaire). Ayant grandi dans le Japon de la "bulle financière" de la fin des années 1980, ils sont arrivés sur le marché du travail à la fin de la "période glaciaire" de la récession, quand les entreprises soucieuses de réduire les coûts ont sabré dans l'emploi permanent pour privilégier le travail temporaire. Ils forment ce que le quotidien Asahi a baptisé la "génération perdue".

Le gouvernement estime à 1,8 million le nombre des freeters, filles et garçons. Si, au début de la décennie, on a pu voir en eux l'expression des valeurs individualistes d'une génération plus orientée vers des satisfactions personnelles que ses parents dévoués à l' entreprise, beaucoup ont découvert que leur situation est moins synonyme de liberté que de précarité.

Aux largués de la reprise, freeters et jeunes désargentés arrivés de la campagne qui n'ont pas de quoi payer un loyer et encore moins les trois mois d'avance pour obtenir un logement s'ajoutent ceux que des sociologues anglais ont baptisés "neet" (Not in Education, Employment or Training). Ils ne sont pas étudiants ni en formation : ils dérivent. D'entrée de jeu, ils ont baissé les bras. Pour la plupart, ce sont des adolescents introvertis qui refusaient d'aller à l'école (phénomène préoccupant dans l'Archipel depuis une décennie). Adultes, ils restent refermés sur eux-mêmes. Ils seraient 800 000.

Les neet sont un symptôme du malaise d'une société devenue férocement compétitive, qui condamne leur inadaptation, la mettant au compte de la fainéantise. Un message qu'ils reçoivent comme une négation de leur droit à l'existence. Les neet forment une bonne partie des jeunes qui se suicident. Comme eux, beaucoup de freeters ont le sentiment d'être pris dans une nasse.

Les quelque deux mille cafés Internet que compte le Japon sont moins chers qu'un sauna ouvert toute la nuit ou que les "hôtels capsules", aux couchettes superposées comme dans un wagon-lit. Et les boissons sont gratuites. La nuit, les plus grands sont pleins.

Outre la faune des habitués (10 % selon les employés), qui viennent pour quelques semaines, voire quelques mois, on y côtoie des salariés qui ont raté le dernier train. Ils ronflent les pieds sur la tablette de l'ordinateur dans les fauteuils inclinables des petits box de 2 m2, où l'on se déchausse avant d'entrer. Çà et là, dans les compartiments à deux, des couples profitent de la pénombre complice pour se caresser discrètement. Certains sont des lycéens qui ont raconté à leurs parents qu'ils dormaient chez un copain ou une copine. Devant d'autres box sont posées des chaussures à talons hauts : des filles de la nuit (hôtesses de bar et autres) qui attendent les premiers métros. Au petit matin, tout ce petit monde s'ébroue vers les douches de l'établissement. Certains ont même une salle de sport.

Les réfugiés du Net sont l'une des facettes de la nouvelle pauvreté nippone, fille d'une inégalité croissance entre ceux qui ont un travail fixe et les autres. Une disparité qui passe désormais par un clivage entre générations.



Le Japon, vitrine des mondes à la K.Dick, Bordage, voire à la Gibson. 1000 yens = 7 euro.
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Posté vendredi 10 août 2007 à 12:04 (#55) L'utilisateur est hors-ligne   raymi edogawa 

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Merci pour l'article Thirq' c'etait très instructif! Je m'etais déjà penché sur la question des freeters il y a quelques temps, mais ce que je viens de lire me conforte dans mon opinion passée; à savoir que la société japonnaise est si cloisonnée et hiérarchisée que la liberté individuelle n'existe quasimment plus... C'est moche de devoir supporter ce genre de régime sans pouvoir se défendre de quelque manière que ce soit.

Aurais tu par hasard d'autres documents traitant de ce sujet Thirq'? Ca m'interesse au plus haut point; sociologiquement parlant.
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Posté vendredi 10 août 2007 à 12:42 (#56) L'utilisateur est hors-ligne   Thirqual 

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Nope, j'ai chopé ça au hasard sur le site du monde aujourd'hui, cela dit les manga de Kei Toume tournent souvent autour des freeters (en particulier ses one-shot et tout particulièrement Sing Yesterday for Me).

Sinon, le site d'un mec qui vit entre Tokyo et Londres depuis 50 ans et qui a développé pas mal de ses observations (en engliche, désolé) .
Lien vers un article sur une étude de ce que les gens pensent des freeters (faite en 2002) : .
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Posté samedi 11 août 2007 à 10:41 (#57) L'utilisateur est hors-ligne   Silgan 

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Etonnant, j'étais sur le même article hier midi ^^ (lemonde.fr, section Asie-Pacifique).

Il y avait aussi un article pas mal sur "la molesse rébellion des jeunes japonais"

Posté samedi 11 août 2007 à 11:28 (#58) L'utilisateur est hors-ligne   melanQVolikboy 

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lol, trop,, genre tout l'monde lit la 3e page du Monde :crying:

c'est triste quand même :sorcerer:

Posté jeudi 11 octobre 2007 à 19:17 (#59) L'utilisateur est hors-ligne   Thirqual 

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Encore un article de fond du monde

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Jusque dans les années 1990, le Japon était la seule puissance asiatique. Il ne l'est plus. L'expansion de la Chine et, en arrière-plan, de l'Inde, le prive de ce monopole. Sous l'effet de la mondialisation, le pouvoir économique s'est déplacé vers l'Est mais pas à son profit : le potentiel de croissance, de marchés, de grands contrats se trouve ailleurs.


En terme d'image, le Japon a régressé au profit de ces deux économies en croissance rapide qui suscitent un engouement médiatique similaire à celui dont lui-même bénéficiait dans les années 1960-1980. Il tend surtout à être éclipsé par la Chine, en voie de devenir une puissance politique globale alors que lui-même s'évertue à accroître sa crédibilité internationale et régionale.

Pourtant, les "dix années perdues" de récession consécutive à l'éclatement de la bulle spéculative de la fin des années 1980 sont du passé : la machine productive nippone est repartie. Mais l'Archipel peine à trouver sa place dans une configuration géopolitique et économique qui lui a ravi la grande illusion des années 1980 : devenir la première économie mondiale.

Sur le plan diplomatique, les tiraillements avec ses voisins à propos de l'interprétation de son passé militariste entravent ses initiatives dans la région et desservent son image dans le reste du monde, qui y voit un regain de négationnisme.

Le Japon est surtout confronté à une Chine, autrefois foyer de culture et de puissance, qu'il "renia" dans sa modernisation, avant de la conquérir pour la soustraire au joug occidental. Désormais, elle lui parle d'égal à égal. La Chine occupe l'horizon du Japon, l'obscurcit du fait de son potentiel ou des incertitudes dont son expansion est porteuse : la poursuite de sa croissance tout comme une crise interne affecteront l'archipel. La Chine contraint aussi le Japon à repenser sa place dans la région, en cherchant un nouveau point d'appui à sa diplomatie à l'extrémité du spectre asiatique : en Inde.

L'image d'un Japon déclinant est trompeuse. Avec une économie pesant 4 300 milliards de dollars - plus que celles de ces deux pays réunis -, l'archipel reste un pôle d'innovation (3,6 % du PIB est allé à la recherche en 2006) et d'émulation. Son nouveau positionnement doit être perçu moins en termes statiques de hiérarchie de puissance que dans les synergies en cours en Asie orientale, où s'imbriquent nouvelles formes de division du travail et équilibres stratégiques.

UNE RÉGIONALISATION EN COURS
Le Japon conserve une solide avance en termes de démocratie, de technologies, de potentialités économiques et de budget militaire qui en fait un acteur potentiel majeur. La Chine se situe loin derrière sur le plan de la richesse, de la puissance militaire, de l'innovation technologique et de la stabilité sociale. Son expansion est vulnérable. Contrairement au Japon qui, au cours de son redressement, a contenu l'arrivée du capital étranger et a allié croissance et stabilité sociale, la Chine dépend des investissements internationaux et sa croissance s'accompagne de profondes inégalités.

Blessures du passé, rivalités pour l'hégémonie régionale, défiance réciproque : les deux grands voisins se surveillent, se tiennent en respect. Aux inquiétudes nippones suscitées par les dépenses militaires chinoises font pendant celles de Pékin, qui voit l'archipel engagé plus activement dans la politique américaine d'endiguement de la Chine.

Mais les deux pays sont de plus en plus interdépendants et s'influencent réciproquement. En termes d'échanges, la Chine est devenue l'un des premiers destinataires des exportations japonaises. Côté capital, les Japonais, entrés en force après les Européens, sont en tête des investisseurs étrangers en Chine.

La restructuration de l'industrie japonaise pour se dégager de la récession a été aiguillonnée par la Chine, qui a soumis ses entreprises à une concurrence nouvelle. Inversement, la croissance chinoise est dépendante du modèle industriel et des technologies nippones. Conscients que leur supériorité repose sur leur capacité d'innovation, les Japonais prennent soin, cependant, de conserver dans l'archipel les technologies les plus avancées.

Sur le thème des "nouvelles dynamiques sino-japonaises en Asie orientale", deux récents séminaires à la Maison franco-japonaise à Tokyo ont mis en lumière la trame d'une régionalisation en cours, fondée sur des relations triangulaires : le Japon (et les Dragons asiatiques) fournit en amont composants et équipements à la plate-forme exportatrice chinoise. Et le dynamisme de la Chine a renforcé l'intégration économique régionale.

La complémentarité économique sino-japonaise est si profonde qu'elle a pu se passer de contacts politiques étroits pendant les "années Koizumi" (2001-2006), époque glacière des relations entre Pékin et Tokyo. Ce pragmatisme est-il durable ? L'interdépendance économique ne suffit pas à garantir la stabilité.

Outre une vision divergente de l'histoire qui alimente des nationalismes émotionnels, la Chine et le Japon s'opposent durement sur la question des limites de leurs eaux territoriales et se disputent les matières premières à travers le monde.

Ces questions exigent un dialogue politique d'autant plus difficile que la droite japonaise a amarré plus étroitement l'archipel à Washington. Si les relations entre la Chine et les Etats-Unis se gâtent, où se situera alors le Japon ?
Philippe Pons


Seul commentaire : les auteurs des articles du Monde croisent-ils de temps en temps leurs notes ? nan parce que ça pourrait servir.
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