~ Summer Wars ~
サマーウォーズ
Mamoru Hosoda et le monde d'Oz
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Citation
Année de production : 2009
Studio : MADHOUSE PRODUCTION
Genre : Aventure
Auteur : OKUDERA SATOKO
Durée : Film de 114 mins
Site officiel Fr
Au cinéma en France le 09/06/2010
Sortie dvd/blu-ray euro : prévu pour Septembre
Licence : Kaze
Liens : http://www.sharemangas.com/index.php?showtopic=339
Studio : MADHOUSE PRODUCTION
Genre : Aventure
Auteur : OKUDERA SATOKO
Durée : Film de 114 mins
Site officiel Fr
Au cinéma en France le 09/06/2010
Sortie dvd/blu-ray euro : prévu pour Septembre
Licence : Kaze
Liens : http://www.sharemangas.com/index.php?showtopic=339
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Résumé : Bienvenue dans le monde de OZ : la plate-forme communautaire universelle d'Internet. En se connectant depuis un ordinateur, une télévision, ou un téléphone, des millions d'avatars alimentent le plus grand réseau social en ligne pour une nouvelle vie, hors des limites de la réalité. Kenji, un lycéen timide et surdoué en mathématiques, effectue un job d'été au service de la maintenance d'OZ. A sa grande surprise, la jolie Natuski, la fille de ses rêves, lui propose de l'accompagner à Nagano, sa ville natale. Il se retrouve alors embarqué pour la fête traditionnelle du clan Jinnouchi. Il comprend bientôt que Natuski ne l'a invité que pour pour jouer le rôle du "futur fiancé" et faire bonne figure vis a vis de sa vénérable grand mère. Au même moment, un virus attaque OZ, déclenchant catastrophe sur catastrophe au niveau planétaire. Avec l'aide de Kenji, tout le clan Jinnouchi se lance alors dans une véritable croisade familiale pour sauver le monde virtuel et ses habitants...
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Citation
Avec Summer Wars, Mamoru Hosoda part à l'attaque.
Le réalisateur, qui s'est entouré des meilleurs, flirte sans cesse entre un style manga pur et dur et des paysages champêtres dignes des estampes japonaises.
Le réalisateur, qui s'est entouré des meilleurs, flirte sans cesse entre un style manga pur et dur et des paysages champêtres dignes des estampes japonaises.
À 42 ans, ce dynamique réalisateur s'impose au sein de la nouvelle vague de l'animation japonaise.
Si Hayao Miyazaki est un dieu vivant qui règne, impérial, sur le studio Ghibli, il existe, hors de son royaume parsemé deses chefs-d'œuvre (Princesse Mononoké, Le Voyage de Chihiro, Ponyo sur la falaise), une nouvelle vague de l'animation japonaise très dynamique, née au sein du studio Madhouse. Depuis la fin des années 1990, ce dernier mène une politique d'auteurs qui a porté de beaux fruits animés. Parmi ses nombreux artistes, on compte Satoshi Kon (le talentueux et prolifique metteur en scène de Perfect Blue, Paranoia Agent, Millennium Actress, Tokyo Godfathers, Paprika), Masayuki Kojima (Piano Forest), Naoki Urasawa (Monster), Sunao Katabuchi (Mai Mai Miracle)…
Mamoru Hosoda, réalisateur du réussi Summer Wars, fait partie de cette bande de quadragénaires qui apportent vitalité et renouveau au genre. À 42 ans, il a pourtant suivi un parcours des plus classiques, faisant ses classes comme animateur, puis réalisateur de séries télé chez Toei Animation. Entré par la grande porte au studio Ghibli pour mettre en scène Le Château ambulant, il est finalement écarté du projet pour divergences artistiques avec le maître tout-puissant , Miyazaki, et celui-ci portera lui-même le dessin animé à l'écran.
Une épreuve finalement bénéfique puisque, en rejoignant l'équipe de Madhouse, en 2006, Hosoda a trouvé sa voie, son style, avec sa remarquée et remarquable Traversée du temps, adaptation du roman culte de la jeunesse nippone signé Yasutaka Tsutsui. Mélancolique, fantastique et fantaisiste, il relatait le parcours initiatique d'une jeune lycéenne qui a le pouvoir de déjouer le cours du temps, à ses dépens.
Mégatrip manga
Mamoru Hosoda nous fait aujourd'hui entrer dans une autre dimension avec son très ambitieux et foisonnant Summer Wars, dans lequel il fait coexister deux univers parallèles. D'un côté, le royaume d'Oz, monde virtuel, gigantesque réseau social de plusieurs millions d'internautes attaqué par un méchant virus. De l'autre, le monde réel où évolue une famille à la prestigieuse lignée. Le clan Jinnouchi, qui remonte au XVIe siècle, s'est réuni à la campagne pour célébrer les 90 ans de l'arrière-grand-mère de l'héroïne. Le Japon et ses deux visages. La haute technologie, ses avatars, ses virus face à la tradition ancestrale. Dans ce film d'animation, la morale est sauve. Les liens familiaux se resserreront pour combattre le redoutable virus virtuel qui menaçait la planète entière.
Le réalisateur, qui s'est entouré des meilleurs - son directeur artistique n'est autre que Yoji Takeshige, un transfuge du studio Ghibli ayant notamment travaillé sur Mes voisins les Yamada et Le Château ambulant -, flirte sans cesse entre un style manga pur et dur et des paysages champêtres dignes des estampes japonaises. Au final, Summer Wars est un mégatrip manga de près de deux heures pour ados et fans du genre. Lors de sa sortie l'an dernier au Japon, il a séduit plus de 1 million de spectateurs. Présenté cette semaine en compétition au Festival du film d'animation d'Annecy, il figure parmi les favoris, au côté de Fantastic Mr. Fox, de Wes Anderson .
Le réalisateur, qui s'est entouré des meilleurs, flirte sans cesse entre un style manga pur et dur et des paysages champêtres dignes des estampes japonaises.
Le réalisateur, qui s'est entouré des meilleurs, flirte sans cesse entre un style manga pur et dur et des paysages champêtres dignes des estampes japonaises.
À 42 ans, ce dynamique réalisateur s'impose au sein de la nouvelle vague de l'animation japonaise.
Si Hayao Miyazaki est un dieu vivant qui règne, impérial, sur le studio Ghibli, il existe, hors de son royaume parsemé deses chefs-d'œuvre (Princesse Mononoké, Le Voyage de Chihiro, Ponyo sur la falaise), une nouvelle vague de l'animation japonaise très dynamique, née au sein du studio Madhouse. Depuis la fin des années 1990, ce dernier mène une politique d'auteurs qui a porté de beaux fruits animés. Parmi ses nombreux artistes, on compte Satoshi Kon (le talentueux et prolifique metteur en scène de Perfect Blue, Paranoia Agent, Millennium Actress, Tokyo Godfathers, Paprika), Masayuki Kojima (Piano Forest), Naoki Urasawa (Monster), Sunao Katabuchi (Mai Mai Miracle)…
Mamoru Hosoda, réalisateur du réussi Summer Wars, fait partie de cette bande de quadragénaires qui apportent vitalité et renouveau au genre. À 42 ans, il a pourtant suivi un parcours des plus classiques, faisant ses classes comme animateur, puis réalisateur de séries télé chez Toei Animation. Entré par la grande porte au studio Ghibli pour mettre en scène Le Château ambulant, il est finalement écarté du projet pour divergences artistiques avec le maître tout-puissant , Miyazaki, et celui-ci portera lui-même le dessin animé à l'écran.
Une épreuve finalement bénéfique puisque, en rejoignant l'équipe de Madhouse, en 2006, Hosoda a trouvé sa voie, son style, avec sa remarquée et remarquable Traversée du temps, adaptation du roman culte de la jeunesse nippone signé Yasutaka Tsutsui. Mélancolique, fantastique et fantaisiste, il relatait le parcours initiatique d'une jeune lycéenne qui a le pouvoir de déjouer le cours du temps, à ses dépens.
Mégatrip manga
Mamoru Hosoda nous fait aujourd'hui entrer dans une autre dimension avec son très ambitieux et foisonnant Summer Wars, dans lequel il fait coexister deux univers parallèles. D'un côté, le royaume d'Oz, monde virtuel, gigantesque réseau social de plusieurs millions d'internautes attaqué par un méchant virus. De l'autre, le monde réel où évolue une famille à la prestigieuse lignée. Le clan Jinnouchi, qui remonte au XVIe siècle, s'est réuni à la campagne pour célébrer les 90 ans de l'arrière-grand-mère de l'héroïne. Le Japon et ses deux visages. La haute technologie, ses avatars, ses virus face à la tradition ancestrale. Dans ce film d'animation, la morale est sauve. Les liens familiaux se resserreront pour combattre le redoutable virus virtuel qui menaçait la planète entière.
Le réalisateur, qui s'est entouré des meilleurs - son directeur artistique n'est autre que Yoji Takeshige, un transfuge du studio Ghibli ayant notamment travaillé sur Mes voisins les Yamada et Le Château ambulant -, flirte sans cesse entre un style manga pur et dur et des paysages champêtres dignes des estampes japonaises. Au final, Summer Wars est un mégatrip manga de près de deux heures pour ados et fans du genre. Lors de sa sortie l'an dernier au Japon, il a séduit plus de 1 million de spectateurs. Présenté cette semaine en compétition au Festival du film d'animation d'Annecy, il figure parmi les favoris, au côté de Fantastic Mr. Fox, de Wes Anderson .
Cet excellent film mérite bien un topic de discussion !
Vu mardi soir au ciné en VO, la salle était comble (pas grande, mais comble quand même !).
Cela faisait bien longtemps que je n'étais pas sorti d'un ciné aussi content de ce que j'avais vu ! Ce film est génial. Tout y est, à la fois très beau, aussi bien dans les paysages campagnards que dans la réalité virtuelle du monde d'Oz ; l'histoire qui est originale ; le scénario et la réalisation qui sont plus que bien montés, avec ce qu'il faut de petits retournements faisant que les 2h passent sans problème ; des petites touches d'humour finement distillées ; et enfin tous les bons ingrédients typiques d'un anime jap.
La Traversée du temps était déjà un bon film, mais avec Summer Wars Mamoru Hosoda monte en puissance et ne craindra pas la comparaison avec les plus grands.
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