zico, le 09/12/2005 à 21:19, dit :
Moi je parle de la region parisienne parce que c'est là que je suis ; désolé
par contre la greve visiblement commencerai a touché d'autres grandes agglomérations !!
Chez vous çà se passe comment ???
Ce que je voulais juste dire c'est que la majorité des français n'habite pas Paris et que donc faire des fois la une du JT avec les grèves parisiennes je trouve celà déplacé.
nikkola84, le 09/12/2005 à 21:36, dit :
Tu fais le chauffeur un jour de grêve à Paname ma carotte?
3 heures d'embouteillage aller et 3 heures retour , ça te branches?
Non je ne le fais pas et c'est bien pour ça que je n'habite pas Paris.
Je hais en plus profondément le métro (en tout cas à la française, parce que le métro d'OSaka par exemple, ça a une autre allure, en gros c'est pas glauque comme chez nous).
Citation
Je l'ai tenté une fois ça m'a vacciné contre le bien fondé de ces prises d'otages au nom du "service" public (ah ça me fera toujours rire ce mot)
Le terme de "prise d'otage" me fait toujours sourire... jaune.
Déjà parce que je trouve celà absurde dans le sens ou c'est une évidence tellement... évidente (
) que présenter les choses comme ça c'est un bel exemple d'abus de language. Biensûr qu'une grève est une prise d'otage. Le principe de la grève pour faire simple c'est : je suis en désaccord avec mon patron qui m'écoute pas alors j'entamme un rapport de force qui va le déranger lui et ses clients, ce qui va le forcer à dialoguer (enfin... normalement).
En plus c'est une connotation plus que péjorative de la grève qui me dérange plus profondément dans mes convictions. C'est le début de la remise en cause de ce droit fondamental. Et pourquoi fondamental ? Parce que.. voir la suite :
Citation
Ben oui , il faut se battre pour aller bosser aussi pendant que d'autres défendent courageusement leurs "droits" en ne travaillant pas justement.
Ils défendent leur droits et alors ? Tu (toi, ou d'autres hein ^^) es sûrement jaloux de ces avantages, et dans le fond c'est normal vu que leurs droits sont supérieurs à ceux du privé, mais ce n'est pas une raison pour ne pas les défendre quand on les a obtenus.
Dois-je rappeler que pas mal des acquis sociaux d'aujourd'hui ont été obtenus grâce à de grands mouvements de grève générale ? Dois-je aussi préciser que certains régimes anti-démocratiques sont aussi tombés grâce à de tels mouvements ? Remettre en cause le droit de grève en parlant de "prise d'otage" c'est dire adieu par exemple aux 35h (37 ou 39, peu importe on passerait à 45 ou 50h) et aux 5 semaines de congés payées. Alors peut être que certains veulent ça, mais personellement je m'y refuse catégoriquement. Toute avancée positive doit être préservée !
Mille excuses collègue Lesrode, je sors du thème, mais je ne pouvais pas ne pas réagir, et ça rend la discussion un peu plus intéressante que savoir si je me déplace à pied ou à velo quand il y a plus de bus.