Byakko, le 24/09/2010 à 15:54, dit :
Hein ? Mais c'est ça. Je parlais par opposition à ce dont il était sujet juste avant, la critique de la société de consommation, qui n'est pas la même chose.
Je crois me rappeler que quelqu'un (dans le topic manga je suppose - edit - bon je trouve pas, je sais plus où j'ai vu ça) avait fait allusion aux tendances ultra-nationalistes et au besoin d'avoir un pays armé jusqu'aux dents : ici, c'est bien ceux qui sont ont les flingues les plus gros qui réussissent, pas juste ceux qui sont les plus gentils. Rien que la présence de l'armée montre que c'est eux qui vont défoncer les zombies et sauver le monde, et pas un petit groupe d'ados (qui de toute façon ont tous des gros flingues).
Juste avant, vous parliez de justifier les scènes "osées" par le fait que les films de zombies ont toujours joué sur ces nanas qui hurlent en se faisant attaquer. La façon dont je comprends ce dont vous parliez juste avant n'a pas grand-chose à voir avec ce que je vois quand la série fait l'apologie des gars armés jusqu'aux dents, point barre. Ce n'est pas seulement une affaire de "le vilain du groupe il veut tout pour lui, il veut survivre même si il laisse tomber les autres, il est hyper égoïste" qui est la critique classique faite par les films du genre, mais bien de "la nécessité d'un pays fort et nationaliste", quand on passe de l'individu au pays entier.
La critique "classique", elle montre justement que ces petits groupes qui oublient le besoin de morale, ils tombent, parce qu'il n'ont pas de morale. Là, si le groupe principal respecte les classiques avec la question du leadership et de la reconstruction du groupe fonctionnel (questions que Zombieland ignore carrément, c'est chacun pour son cul), la série dans son ensemble montre pas mal l'inverse aussi. Les mieux armés s'en tirent mieux, c'est précisément la loi du plus fort et non pas du plus juste, c'est franchement pas la même chose que les classiques du genre. Ce qui était secondaire est passé au premier plan, et inversement.
Je crois me rappeler que quelqu'un (dans le topic manga je suppose - edit - bon je trouve pas, je sais plus où j'ai vu ça) avait fait allusion aux tendances ultra-nationalistes et au besoin d'avoir un pays armé jusqu'aux dents : ici, c'est bien ceux qui sont ont les flingues les plus gros qui réussissent, pas juste ceux qui sont les plus gentils. Rien que la présence de l'armée montre que c'est eux qui vont défoncer les zombies et sauver le monde, et pas un petit groupe d'ados (qui de toute façon ont tous des gros flingues).
Juste avant, vous parliez de justifier les scènes "osées" par le fait que les films de zombies ont toujours joué sur ces nanas qui hurlent en se faisant attaquer. La façon dont je comprends ce dont vous parliez juste avant n'a pas grand-chose à voir avec ce que je vois quand la série fait l'apologie des gars armés jusqu'aux dents, point barre. Ce n'est pas seulement une affaire de "le vilain du groupe il veut tout pour lui, il veut survivre même si il laisse tomber les autres, il est hyper égoïste" qui est la critique classique faite par les films du genre, mais bien de "la nécessité d'un pays fort et nationaliste", quand on passe de l'individu au pays entier.
La critique "classique", elle montre justement que ces petits groupes qui oublient le besoin de morale, ils tombent, parce qu'il n'ont pas de morale. Là, si le groupe principal respecte les classiques avec la question du leadership et de la reconstruction du groupe fonctionnel (questions que Zombieland ignore carrément, c'est chacun pour son cul), la série dans son ensemble montre pas mal l'inverse aussi. Les mieux armés s'en tirent mieux, c'est précisément la loi du plus fort et non pas du plus juste, c'est franchement pas la même chose que les classiques du genre. Ce qui était secondaire est passé au premier plan, et inversement.
Si effectivement les classique du film de zombie dénonce la société de consommation, les plus récents (Hsotd, 28 jours...) continue dans la droite lignée et dénonce la forme politique de la société de consommation : la démocratie avec un corps électoral tellment versatil et égoiste qu'il de donne plus à l'Etat les moyens/légitimité requise.
Tu abordes la morale, mais je te rappelle que les classiques du genre de zombies ont été pondu par des américains, qui s'il en est, sont le plus souvent les roi de la moralisation.
Ceux qui survivent une perturbation du cadre de vie sont ceux qui arrivent à s'adapter, et l'homme étant homme, à créer un nouveau système de protection collective. avec ses règles, et sa morale, qui n'est en soit pas forcement universelle.
Sinon il est vrai que dans les classiques, la société s'effondre avec entre autre, l'armée. C'est beaucoup moins prégnant pou les œuvres récentes. Mais pour le coup c'est plus une projection de l'époque.
Après une époque "Peace and love" où il à été de bon ton dans certain milieu de rejeter le fait militaire : considérer l'armée comme incapable d'arrêter un temps soit peu des zombies n'est pas loin d'affirmer son inutilité. Alors Notre époque est beaucoup plus mitigée et revient vers une légitimité du maintient de l'ordre.
Et cela mis dans le contexte très particulier du Japon moderne, il est normal que ca ne donne pas la même chose que le zombies US.