Sharemanga: Mitsuru Adachi : maître du manga - Sharemanga

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Un petit sujet pour parler de Mitsuru Adachi, un auteur que j'adore !

Avant toute chose quelles sont les oeuvres de Mitsuru Adachi disponibles en France?

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Le plus connu, "Touch" ou "Théo la batte de la victoire" est un manga en théorie orienté sur le baseball mais qui finalement concerne surtout la vie quotidienne des personnages principaux. Un triangle amoureux composé de deux frères jumeaux et d'une voisine, amie d'enfance. L'un des deux frères est parfait en tout point, champion local de baseball, beau, intelligent, sérieux, travailleur... son jumeau en est l'opposé : fainéant, tête en l'air, cheveux jamais coiffés etc... Et pourtant, dès le premier tome on ne peut s'empêcher (comme l'héroine?) de préférer le deuxième frère...
L'histoire devient encore plus palpitante vers le tome 8 quand un drame va venir rompre le triangle amoureux... (je n'en di pas plus ^^)

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Mon préféré du moment, Rough, est lui plutôt orienté natation même si une fois de plus l'histoire met plus l'accent sur la vie quotidienne des protagonistes. Ici nous avons deux familles qui s'opposent depuis des générations : deux chaines de boulangerie nationales. Elevés dans la haine de l'autre, le héros et l'héroine vont cependant apprendre a se connaitre malgré le désaroi de leurs parents... Cette série est pour moi la plus drole, en particulier a cause de l'opposition des deux familles et des comportements des pères...

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L'avantage certain de Katsu par rapport aux autres séries d'Adachi est qu'elle est relativement récente et fait donc moins "vieux manga". Dans cette série, on parle de boxe! Comme je ne l'ai pas relue récemment je vous met le résumé de chez Pika édition qui est très bien fait :

Citation

Katsu, c'est l'abréviation de Katsuki. Et Katsuki, ce sont les prénoms des deux héros de l'histoire : Katsuki Mizutani, la fille, et Katsuki Satoyama, le garçon. Ces derniers ont un autre point commun : la boxe. Derrière la passion naissante qu'a Satoyama pour ce sport, se cache un désir plus romantique : il est en réalité attiré par Mizutani et pense pouvoir se rapprocher d'elle en s'inscrivant dans le club de boxe de son père, ancien champion d'Asie. L'idée se révèle mauvaise : Mizutani n'a plus beaucoup d'affection pour son père, devenu alcoolique et séparé de sa mère depuis deux ans, et garde de la boxe et des entraînements obligatoires auxquels elle a été soumise un mauvais souvenir. Malgré tout, Satoyama apprend peu à peu à apprécier ce sport et découvre bientôt que son père était lui aussi un ancien champion. Son désir de progresser et sa jalousie seront titillés le jour où apparaîtra Takamichi Kimoto, le fils de l'épicier, une vieille connaissance de Mizutani. Protégé par cette dernière lorsqu'il était enfant, il s'est promis de devenir plus fort et s'entraîne depuis des années dans l'espoir d'atteindre, un jour, le niveau professionnel.


On laisse de coté les mangas de sport avec Niji iro Togarashi :

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Et cette fois encore je vous met un bon résumé que j'ai trouvé sur le net

Citation

Niji-iro Togarashi est un peu une oeuvre à part chez Adachi. D'abord par l'originalité du monde décrit, par les thèmes, mais aussi, voir surtout par la rupture par rapport à la trame traditionnelle des récits d'Adachi. Alors qu'il a l'habitude de traiter du monde contemporain, avec réalisme, Adachi nous envoie ici dans une autre dimension, ou le passé et le futur se rencontrent, où les missiles et les katana s'affrontent. Si la base est celle d'un Japon du 18-19e siècle, il est bien annoncé dès le début qu'il ne s'agit en rien d'une reconstitution historique, mais plutôt d'un divertissement. Le Japon devient un 'Far East' où les chasseurs de primes et les cow-boys sont moines, peintres devins, samouraïs. Le fantastique se mêle à la technologie, la nature devient acteur d'un comédie tantôt légère, voire parodique, tout en ne renonçant pas à la tragédie. Cette histoire confirme la tendance de Adachi à apporter de plus en plus de soin aux décors (surtout pour les extérieurs). Se confirment aussi ses grandes qualités dans la reproduction des mouvements lors des combats. Ceux-ci sont décrits de manière cinématographique, avec des ralentis, et une insistance toute particulière sur le résultat (en tant qu'il indique la rapidité) et non sur l'anatomie du personnage (en ce sens il se distingue de Shirow). Ce découpage des scènes souligne les changements de rythme et accentue la dramaturgie de l'ensemble.
Par opposition, il faut souligner le resserrement de l'intrigue autour de 2 voir 3 personnages. Ce fait est d'ailleurs étonnant, Niji-iro Tôgarashi, comprend une grande diversité de personnages, mais seuls 3 voient leur psychologie approfondie. Ceci s'explique tout naturellement par le genre de l'histoire : un récit d'aventures, un road-movie, où les personnages secondaires sont comme autant de paysages traversés. Alors que les autres oeuvres d'Adachi, plus "statiques" s'intéressent plus à chaque personnage. Mais dans Niji-Iro Tôgarashi, le personnage le plus intéressant et le plus travaillé est sans conteste le mercenaire Furon. Il correspond dans sa psychologie à Eijirô Kashigawa, l'entraîneur violent et mystérieux de Touch, le destin tragique en moins. Un personnage vraiment attachant donc, cherchant à oublier un passé douloureux dans le meurtre et la maîtrise de sa lame, mais qui doit finalement l'affronter.


J'aime beaucoup Niji iro Togarashi pour le côté décalé de son univers et de ses personnages. En plus, pour une fois qu'adachi met son talent au service d'une histoire déconnectée du monde du sport...

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Pour finir un One Shot très touchant du maitre, qui peut vous permettre de découvrir son style sans vous ruiner avec une longue série. Il vient de sortir chez Tonkam et je vous laisse avec le résumé :

Citation

À la mort de sa femme, Jinbé se retrouve seul avec Miku, sa belle-fille issue du premier mariage de sa défunte épouse. Le temps passe et petit à petit, leur relation évolue...


Voila, j'espère vous avoir donné envie de tenter la lecture des oeuvres d'Adachi avec cette présentation.

Et je serais ravis d'avoir vos opinions sur Adachi en commentaire ^^
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Commentaires

Ahh, Adachi...

Ce que j'aime bien chez lui, c'est sa capacité à traiter de problèmes chez des adolescents... cf Touch pour les jumeaux
Comme dit dans la description de Niji Iro Togarashi, c'est l'attention portée à chaque protagoniste de l'histoire, avec une histoire développée autour de chacun d'eux, ce qui fait que l'on se prend assez facilement au jeu de l'histoire (cf Katsu, et l'histoire du père de Satoyama - puis celle du fils).

J'aime beaucoup Katsu, l'histoire est vraiment prenante, surtout à partir du Tome 9 avec l'apparition du nouveau rival. Et puis bon, j'suis tombé sur ce manga quand j'étais en pleine période Hajime no Ippo, donc forcément, j'ai accroché de suite; mais le point fort de Katsu face à HnI (hormis sa publication en France), c'est l'intensité qu'il se dégage de chaque tome. Y'a pas de temps mort, et ça, c'est un trait propre à Adachi que j'ai retrouvé dans tous ses mangas que j'ai pu lire.

En bref, Adachi, c'est bon, mangez en !

ps : j'vais ptet m'acheter Jinbé tiens.
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