Sharemanga: La révolution inachevée . - Sharemanga

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Hop première fanfic pour moi, en réponsé à un défi posté sur le site fanfic-fr.net/ :

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Description:
Je vous met au défi !! ha ha ha !!! trembleeeez ! hum, bref, le défi est le suivant u_u" [je suppose que c'est un Ed/Win...] Edward Elric meurt. Une mort absolument débile. Victime d'un accident de la route. Mais contre toute attente, il se réveille, dans une endroit utopique. Tout va bien dans le meilleur des mondes. D'ailleurs, tout est même un peu trop parfait. Mais il y retrouve des gens chers. Etrange, puisqu'ils sont tous morts. Maman ? Hughes ? et d'autres ! Cet endroit il ne veut plus le quitter ! On lui explique que c'est ici le paradis. Ca alors, il n'y aurait jamais cru. Mais il y est bel et bien, au paradis. Et puis, il l'a retrouvé. Maman... Mais un jour, les grandes portes se rouvrent. Et Edward se retrouve dans un lit d'hôpital, seul, paralysé, il ne peut plus bouger ses jambes. Il n'a plus ses automails, réduits en charpie par la violence de l'accident. Il est revenu à la dure réalité. Etait-ce un rêve ? Cela paraissait tellement réel ! Une seule solution pour y retourner : mourir. Mais, Al ? et Winry ? Alors, expliquez moi, que va choisir Edward ! Le paradis, sa mère ? Ou Winry, Alphonse, ses amis ? Mourra t'il, à la fin ? Se laissera t'il mourir ? Expliquez moi tout ça ! [ je suis très exigeante sur l'orthographe. Faites attention s'il vous plait. ]


N'hésitez pas à donner vos avis, conseils, remarques et autres critiques, je suis ouvert à tout. Bon là il ne s'agit que d'un court prologue, mais si par la suite vous voyez des incohérences avec l'oeuvre originale, beh n'hésitez pas à me recadrer ;)
En espérant que cette petite histoire vous plaira, en attendant de très probables futurs projets basés sur Hachimitsu no Clover et Saint Seiya G.
Enjoy.


-Dans les limbes de son coeur -
Prologue

Il n'avait rien senti. Le choc avait été violent, évidemment, mais il n'avait aucunement eu le temps de réaliser ce qu'il lui arrivait. Il ne l'avait pas vue, encore moins entendue, cette auto qui déboula sur le grand marché de Rush Valley.

C'était une belle journée de printemps, il en profita pour accompagner Winry dans sa quête de nouvelles pièces pour automails. Après tout, il avait bien mérité une petite escapade avec sa vieille amie : cela faisait des semaines qu'il s'entrainait avec abnégation pour son examen annuel d'alchimiste. Bien sur, il savait que ce serait une formalité pour lui, mais il préférait de loin cette occupation à l'ennui mortel de sa ville natale de Resembool. Son tempérament exigeait bien plus d'action que ceux de son frère Al ou de la grand mère de Winry, occupés par leur nostalgie et lassitude respectives. Il y avait aujourd'hui sur la grande place du marché, certains marchandant à plein poumons avec des vendeurs jugés peu scrupuleux. Oui, il aimait cette agitation, ces visages d'inconnus défilant devant ses yeux, le bruit de leurs pas mêlé au son de leurs voix apaisaient son coeur en colère. Il appréciait vraiment ce magnifique début de journée, mais il ne pouvait s'empêcher de penser à son supérieur direct, le Flame Alchemist Roy Mustang, qui l'avait obligé à un repos forcé. Son coeur rugissait à l'idée de penser que suite à son combat contre le général Bradley, c'était plutôt lui qui se trouvait en convalescence ! Mais un doux contact le sortit de ses pensées : la main hésitante de Winry venait de se fondre dans la sienne. Quelle agréable sensation que cette paume offerte à son coeur ! Elle, troublée par son courage soudain et sa timidité naturelle, osait à peine lever les yeux pour voir sa réaction. Il le savait parfaitement; il se contenta de pénétrer son regard et de lui adresser un sourire. Un simple sourire, doux et bienveillant. Venant d'une personne comme lui, elle savait qu'il était authentique. A cet instant, le coeur du jeune alchimiste retrouve une certaine paix, tout ses sens à l'unisson, dans un voluptueuse harmonie du corps et du coeur. Oui, il était serein à ses côtés. Toute l'animation du marché qui l'avait tant réjoui peu avant semblait avoir disparue de son champ de perception : il n'y avait plus qu'elle qui compta durant ce moment. Il aurait voulu qu'il soit éternel, il lui semblait que tant qu'elle tiendrait sa main, ce geste si simple suffirait à lui faire oublier son métier d'alchimiste d'État et toutes les horreurs affrontées; et même les blessures profondes enfouies au fond de son âme. Trop souvent il avait par le passé craint de ne plus jamais la revoir. Oui, trop le voile discret et imposant de la mort s'était dressé entre eux, déchirant leurs sentiments de manière implacable. Mais aujourd'hui ils n'avaient plus peur, qu'importe les conséquences ! Leur amour ne serait désormais plus entravé ni par les démons du passé, ni par les craintes du futur. Ils bâtiraient leur avenir ensemble, au gré d'un destin qui serait, ils n'en doutaient pas, promis à de bien funestes présages. Mais après toutes les épreuves qu'ils avaient traversé, la certitude que la tiédeur qui unissait leurs paumes à cet instant serait le prélude à la lumière qui guiderait leurs pas à travers le souffle noir qui s'abattrait sur leur vie; cette certitude suffisait à réchauffer leurs coeurs et abolir leurs peurs.

Une fragrance d'iris vint interrompre ce fugitif regard échangé, qui leur parut durer une éternité. Edward tourna la tête et aperçut de l'autre côté de la rue une jeune fille qui tenait un stand de fleurs, qu'elle vendait à la pièce. Une jeune fille, entre l'enfance et l'adolescence vêtue d'une simple robe verte assortie d'un ruban de la même couleur qui trônait dans ses cheveux couleur d'or. L'image était pittoresque, presque romanesque : c'est surement pour cela qu'elle lui plut tant. Il lâcha la main de Winry pour traverser la rue, mais ne put détourner son regard de sa beauté. Mais soudain il vit l'expression de son visage changer brusquement : on y lisait de la surprise mêlée à un fond de terreur. Elle tendit la main dans direction, ses lèvres semblaient remuaient de telle manière à prononcer son nom. Mais c'était trop tard, il ne pouvait ni l'entendre, ni attraper cette main désespérée qui s'offrait à lui, non, il n'y arriva pas. Tout son corps était emporté par le tourbillon de la mécanique de cette auto folle qui avait déboulé, moteur rugissant de toutes ses forces, du bout de la rue. Son corps fut projeté à plus de quinze de mètres, le choc avait été d'une violence inouïe.

- »Edward ! Edward ! », hurla Winry.

Il ne répondit pas, impuissant au point de ne pouvoir mouvoir ses lèvres, il distinguait à peine la silhouette de la femme qu'il observait avec tant de malice et d'attention quelques secondes auparavant. Essayer de bouger ses lèvres était en vain, à la place de mots qu'il aurait voulu crier, il sentait seulement que son souffle de vie émanait de sa bouche. Le froid commença à s'emparer de ses membres inanimés, il ne ressentait plus la chaleur de Winry, pourtant assise à ses côtés et qui manifestait tout son malheur. Edward eut une pensée pour son frère Alphonse, il savait que Winry veillerait sur lui, ses amis de l'armée également. Tandis qu'il sentait la Mort revêtir sur lui son funeste drap, une dernière pensée fit sursauter son coeur engourdi. Lui, l'alchimiste d'Acier voyait sa vie ôtée par un monstre mécanique et insensible du même acabit que lui.

- »Quelle ironie, cet enfoiré de Mustang aurait bien rigolé de me voir dans cet état », fut la dernière pensée du jeune alchimiste d'État avant qu'il n'expire, dans les bras de Winry, femme aimante et aimée qu'il laissait derrière lui.


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Crédits:
Un grand merci à Hiromu Arakawa sans qui ce fanfic n'existerait pas ! Merci pour ce magnifique univers que représente Fullmetal Alchemist.
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