Pfff, je commence à remarquer que, dernièrement, les gens sont de plus en plus enclins au sérieux. Sérieux quoi, c'est nul, y en a marre des types qui prennent des blagues débiles au pied de la lettre (j'ai bien dit débiles pas drôles). Je ne peux pas me vanter d'être drôle, mais débile ça oui, personne ne peu me l'enlever.
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- Blabla bla et il s'est fait décapiter les pieds !
- Mais t'es con ou quoi, étymologiquement ça tient pas la route, décapiter ça vient du latin caput qui signifie tête, ça a donné des expressions comme per capita [...]
Mais des fois faut arrêter, quel que soit le sujet de la blague, il y a toujours un abruti sérieux pour venir faire un commentaire...
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- Haha mais faut pas prendre les gens pour des cons, non mais chiantologie et puis pourquoi pas dianétique tant que t'y es !
- Tu rigoles, mais il faut comprendre que la scientologie est un système moral fondé sur des théories scientifiques tout à fait respectables. De plus la scientologie est un religion de paix qui n'a jamais fait de morts comparé aux monothéismes antiques. Quand tu penses à la souffrance des êtres humains... comment peut-on se moquer de ces gens-là ? T'imagine les thétans que tu as actuellement ? En plus depuis que Xenu a envoyé [...]
Tu peux même pas chantonner une chanson débile parce que tu vas te retrouver avec un mec qui va t'expliquer comme quoi t'es trop con.
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- Le travail c'est la santé ; ne rien faire, c'est la conserver.
- Cette aphorisme prends d'ailleurs sa source chez les Romains. Ce que l'historique terme "travail" dévoile est l'association étroite qu'il existe entre le labeur quotidien et la souffrance. Le tripalium est à l'origine du mot, cet instrument de torture à troix pieux a été couplé au trabicula, un chevalet de torture pour en faire le mot travail. Jusqu'au XIIIème siècle en ancien français le mot travail était synonyme de supplice. À cet égard, on peut parler de l'enfantement comme un travail en raison des douleurs de l’accouchement. Plus tard Bentham nous éclaire sur le glissement sémantique opéré [...]
Moi, je dis, ça suffit, et je vais même plus loin j'arrête d'être sérieux, enfin, je vais même pas commencer à l'être c'est dire, à partir de maintenant ça va être déconne à fond ! Bonjour les potos, c'est l'heure de s'amuser !!
Ca n'a rien à voir avec le fait que j'ai de moins en moins de temps pour faire vivre le blog, ni avec ma bible de chevet du moment (L'art du contrepet de Luc Etienne), mais comme j'ai décidé d'arrêter le sérieux, je vais dorénavant essayer d'inventer des contrepèteries et de les dissimuler dans mes articles même s'ils deviennent moins nombreux. Ça te fait une belle roue, hein ? Mais je m'en fous, c'est ma rupture, que dis-je, ma révolution !
L'autre jours, je traînais dans ce blog et je vois deux mecs qui lâchent des com' et je me dis mais wow, lol mec ! Plus sérieusement, à la demande générale de tous les fans de paillardise de paysannerie colombienne je me permets de poster quelques chansons. Attention, je ne mets que quelques extraits, j'ai pris soin de couper les chanson deux chansons avant la fin (juste pour pas avoir des démêlées avec la justice).
Le principe est simple : faire des rimes avec des mots cochons mais en prennant soin de couper le dernier mot en introduisant un nouveau couplet, c'est pas très clair j'ai l'impression, mais je vais m'efforcer d'inventer un exemple :
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L'autre jour j'ai mangé avec Lulu,
la goulue en a pris plein dans le
curry que ma mère avait fait la veille
(ça veut rien dire, mais c'est juste pour exemple).
(Gildardo Montoya - El trovador del valle)
Ces chansons-là s'écoutent souvent à Noël (va savoir pourquoi), mais dès que les grandes vacances approchent t'entends cette musique un peu partout, taxis, bus, voisin-qui-a-une-chaîne-hi-fi-de-fou, etc... (pas forcément avec des paroles paillardes, mais c'est le type d'instru qu'on retrouve souvent dans la musique paysanne de la région d'Antioquia).
(Gildardo Montoya - El Carrataplán)
Il y a beaucoup de ces chansons qui existent en version "non-censurée", mais je trouve ça moins fin (déjà que c'est pas super fin fin), des gros mots dans tous les sens je trouve ça pas très drôle... Mais là je vais pas pouvoir en mettre, c'est trop underground... Déjà les versions light c'est plutôt galère à trouver... c'est le genre de musique que tout le monde écoute mais que personne n'a, il y a des tabous comme ça chez les bonnes gens...
Pour finir, je te laisse en compagnie du plus grand chef d'oeuvre de la chanson paillarde colombienne jamais inventé :
Je sais plus pourquoi mais l'autre jour je suis tombé sur une vidéo de NOFX à la télé. C'est une chanson que j'aime bien, ils ont modifié les paroles pour l'occasion tiens.
Après avoir vu la vidéo, je me suis dit, tiens mais c'est du bon vieux NOFX (lire nofsk), qu'est-ce qu'il a veilli Fat Mike.
Citation
tiens mais c'est du bon vieux NOFX (lire nofsk), qu'est-ce qu'il a veilli Fat Mike
Après j'ai pensé, mais en fin de compte, NOFX c'est pas si terrible que ça.
Citation
mais en fin de compte NOFX c'est pas si terrible que ça
Surtout après leur troisième ou quatrième album. C'est trop mélodieux et puis des fois on a l'impression d'entendre la même chanson pendant des demi-heures (pas des heures, les albums durent pas assez longtemps). Qu'est-ce qu'ils ont vieilli quand même...
Ce que j'aime bien avec ce groupe ce sont surtout les paroles, entre cynisme, ironie et auto-dérision, j'aime bien aussi leurs contrepéteries qu'ils utilisent en guise de noms d'album (Liberal Animation, Punk in Drublic, etc.). Parfois t'as aussi de vieux jeu de mots au detour d'un couplet (qu'est-ce que je fais bien les métaphores quand même, sans vouloir me vanter, hein), des vieux sous entendus salaces :
Citation
As she tightly held my hand
I had my finger up her Count...
...try music played on the radio
so I turned it off...
Enfin, bref, je trouve ça vraiment marrant, pour peu qu'on y prête une certaine attention, tiens par exemple The Brews, une chanson où Fat Mike parodie totalement la communauté dont il est issu :
Avant que j'oublie je mets la vidéo originale de la chanson qui a inspiré cette espèce d'article :
Du coup j'ai repensé à un truc mais rien à voir... et puis je me dis que la qualité est un peu pourrie aussi, faut dire que les lives c'est rarement ça, vive le studio quand même...
Citation
La qualité est un peu pourrie aussi, faut dire que les lives c'est rarement ça, vive le studio quand même...
Ça fait déjà un certain temps que je ne voulais pas parler de Mercedes mais de Norman. Norman, c'est un mec sympa, enfin c'était, il est mort en 1987.
Norman McLaren est un réalisateur de films d'animation et plus particulièrement d'animation expérimentale. Tu vas me dire que les films d'animation expérimentale c'est nul parce qu'on voit un point noir sur fond noir rebondir pendant trois heures. C'est pas tout à fait faux, sauf que les films de Norman sont plutôt sympas et puis ils durent pas longtemps. Son trip c'était d'explorer surtout de nouvelles techniques d'animation : stop motion, travail direct sur la pellicule (mais je vous passe les détaux parce que je n'y connais pas grand chose), etc.
C'est pas pire qu'une vidéo de New Order, hein ? Bon, à part que New Order on regarde les clips pour la musique, enfin...
Mais il a pas fait que ça. Il y a des trucs plus accessibles.
C'est pas mieux que les shadoks :pinch: Bon j'avoue, la musique c'est peut être pas génial. Enfin ça dépend. Par exemple, il a fait appel à Ravi Shankar himself pour la musique d'un de ses courts.
Enfin voilà. Je crois que l'intégrale de son oeuvre se trouve sur youtube je te laisse quand même une dernière vidéo (son meilleur film à mon avis).
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Quand je disais que j'étais influençable...
