Il y en a un dans toute série télé qui, soit disant, se respecte: le boulay. Qu'il soit maladif, inconscient (ne le sommes nous pas tous?), hargneux ou chique molle.
Oui, je me suis intérréssé aux boulays dans les séries télé, mon DD étant plein a craqué et que j'ai la flemme de gravé mes animés sur dvd, je me suis vu obligé de passer mon temps devant le poste scintillant de télévison. Ne me voyant pas en légume, je réfléchis souvent et analyse un minimum ce que je vois faire les comédiens plus ou mons mauvais des séries américaines: il y a des boulays partout allant du boulay caricaturé à mort à celui qui réussi à faire preuve d'originalité.
Je pourrais aller jusqu'à dire que le succès d'une série dépend de son boulay. Il doit être comme un adepte de shareboulay: insupportable, exaspérant et on doit avoir envie de l'abattre même s'il est symphatique! En tout cas il en existe plusieurs catégorie: un vashu, un wicelow, un bluerose, une marquise, ...
Le boulay mou:
C'est le marschmallow, le chewing-gum collé sous la chaussure (la droite, car un boulay ne porte jamais chance). Furtif et subtil il ne fait pas de bruit. Il n'est ni trop beau, ni trop moche mais imprègne comme l'odeur de Mcdo. On le retrouve en George O'Malley dans Grey's Anatomy, ou Paul Lassiter dans Spin City. Un air bênet, une force d'inertie et toujours dans les pieds comme un chat en mal de pâtée. La caricature à l'extrème de ce spécimen se trouve dans Hurley de lost ou encore dans Sylvia Fine dans une nounou d'enfer.
Le boulay suractif:
C'est mon préféré: en plus d'être un boulay extrème il veut se rendre utile (un peu comme moi en fait, d'ou ma sympathie pour ce spécimen). Mais vous pouvez être sûr qu'il va rater son coup et rendre tout encore plus compliqué. On le mets dehors et il rentre par la fenêtre. On le retrouve en Elaine Vassal dans Ally MacBeal.
A suivre: le boulay "pas de bol", le faux boulay, le boulay inconscient, le boulay hystérique, le boulay branché et le boulay hargneux.