« Je ne connaîtrai pas la peur car la peur tue l'esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. J'affronterai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi. Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin. Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi. »
Litanie contre la peur, du Bene Gesserit.
Pour les incultes, lisez Dune, de Frank Herbert. Ou pendez vous, au choix.
Litanie contre la peur, du Bene Gesserit.
Pour les incultes, lisez Dune, de Frank Herbert. Ou pendez vous, au choix.
Commentaires
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J'ai eu le courage de les lire une fois ; ça doit être les seuls bouquins de SF que je n'ai jamais relu une deuxième fois.
Perso j'ai essayé de lire Dune mais j'ai pas réussi. Sans doute la manière dont c'est raconté.
Certes, en termes individuels.
Mais c'est l'avenir de l'humanité entière qui est en jeu.
N'importe quel personnage n'est qu'un pion, dans un jeu à l'échelle cosmique (mais il y a quand même quelques individualités sympathiques)
Par contre, la reprise de l'oeuvre par le fils Herbert est ratée.
Si l'intrigue tient à peu près la route (encore que...), le souffle et la mystique n'y sont plus.
jpschuck, le 14/10/2007 à 20:59, dit :
Hum, toi, tu peux aller te pendre. Ou périr de mes mains, comme tu préfères.
Iznogoud, le 15/10/2007 à 20:18, dit :
Si l'intrigue tient à peu près la route (encore que...), le souffle et la mystique n'y sont plus.
D'accord sur la deuxième phrase.
En revanche, de la à dire que c'est raté, c'est un énorme pas.
Certes, les ouvrages ne sont pas au niveau de ceux du père. Mais bon, au moins, on peut comprendre les origines de ce qui se passe dans les bouquins, ce qui n'est pas rien.
Je dirais juste que les nouveaux Dune sont largement en dessous des originaux. Pas ratés, juste largement moins bons.
Question de sémantique quoi.
Iznogoud, le 15/10/2007 à 20:18, dit :
Certes, en termes individuels.
Mais c'est l'avenir de l'humanité entière qui est en jeu.
Ca se discute : c'est surtout chaque clan qui se bat pour défendre son steak. Dans la série, si je me souviens bien (car cela fait maintenant longtemps que je l'ai lu), sans parler des factions pourries jusqu'à la moëlle dès le départ, le pouvoir et la puissance corrompt systématiquement les individus à tel point que l'avenir de l'humanité ne pèse plus très lourd dans la balance.
Citation
Oui c'est tout à fait ça, Dune, un jeu d'échec cosmique mais qui ne rime finalement à rien. Dune c'est une tragédie classique transposée dans space-opera futuriste : comme une tragédie classique, c'est beau mais finalement assez ennuyeux.
Deathscythe, le 18/10/2007 à 20:18, dit :
Et pourtant, malgré un univers riche en possibilité (et dont l'influence sur la SF actuelle est énorme j'en conviens), l'intérêt que je porte à Dune ne fait vraiment pas le poids par rapport à celui que j'ai pour Fondation, pour prendre un autre pilier de la SF.
Citation
Deathscythe, le 18/10/2007 à 20:18, dit :
Et pourtant, malgré un univers riche en possibilité (et dont l'influence sur la SF actuelle est énorme j'en conviens), l'intérêt que je porte à Dune ne fait vraiment pas le poids par rapport à celui que j'ai pour Fondation, pour prendre un autre pilier de la SF.
Bon, tu dis du bien de Fondation, ça rattrape ^^
Fondation et Dune ont une vision assez différente de l'avenir. Je suis plus proche de la conception développée par Frank Herbert, étant un "pessimiste" (meme si me voyant plutot comme un réaliste, bref, passons). Cela ne m'empeche pas d'apprécier Fondation (que je place aussi dans mes bouquins préférés).
Le seul petit reproche que je peux faire à Fondation, c'est que finalement, il est trop... "gentil" - et aussi, qu'accessoirement, l'individu ne rime à rien, puisque tout est décidé par un plan.
Deathscythe, le 18/10/2007 à 09:17, dit :
Deathscythe, le 26/10/2007 à 01:00, dit :
Asimov me fait profondément chier, Dune je n'ai pas lu, mais par exemple Starwars, Simmons, Lovecraft, Tolkien(sauf Bilbo le hobbit), Rowling, Lewis, etc. c'est à gerber d'ennui. Après je suis pas sûr que tout ça soit de la SF (je suis pas un connaisseur). Le seul truc que je supporte (même que j'apprécie carrément beaucoup) c'est Terry Pratchett, mais c'est parce que ce sont avant tout des romans humoristiques (enfin, je trouve).
Sudaka82, le 26/10/2007 à 13:31, dit :
Deathscythe, le 26/10/2007 à 01:00, dit :
Asimov me fait profondément chier, Dune je n'ai pas lu, mais par exemple Starwars, Simmons, Lovecraft, Tolkien(sauf Bilbo le hobbit), Rowling, Lewis, etc. c'est à gerber d'ennui. Après je suis pas sûr que tout ça soit de la SF (je suis pas un connaisseur). Le seul truc que je supporte (même que j'apprécie carrément beaucoup) c'est Terry Pratchett, mais c'est parce que ce sont avant tout des romans humoristiques (enfin, je trouve).
Classifier Tolkien et Rowling dans la SF, c'est déjà en soi un crime.
Tolkien parce que c'est de l'heroic fantasy.
Et Rowling, parce que c'est de la merde (je peux pas classer ça dans un genre littéraire que j'apprécie).
Après, bah, dommage, y'a des personnes qui ne sont pas receptives à la SF, tant pis hein.
Ca fait juste beaucoup de personnes à étriper.
Deathscythe, le 26/10/2007 à 15:15, dit :
Tolkien parce que c'est de l'heroic fantasy.
Et Rowling, parce que c'est de la merde (je peux pas classer ça dans un genre littéraire que j'apprécie).
Sudaka82, le 26/10/2007 à 15:36, dit :
huhu ^^
Mais meme formulé comme ça, ça reste offensant.
Citation
j'en suis qu'à la moitié (un jour, je continuerai), mais c'est vrai que les êtres sont juste des pantins, ils sont juste présents pour faire avancer le plan, mais en même temps, heureusement qu'ils sont là, sinon il se passerait rien.
Sudaka82, le 26/10/2007 à 13:31, dit :
mais non
tant que j'en suis là, j'en profite pour dire qu'après beaucoup de poisse, l'oiseau va pouvoir rejoindre le nid dans la semaine.
herc, le 27/10/2007 à 10:39, dit :
Bouh, meme pas t'as lu tout fondation !
Citation
Bonne nouvelle ça
Deathscythe, le 25/10/2007 à 10:08, dit :
Ce n'est pas exact, dans Fondation, la psycho-histoire permet juste d'établir des grands mouvements socio-historiques de large ampleur. Mais ces grands mouvements sont le résultat d'action individuelles. Le plan Fondation ne s'est il pas construit à l'initiative d'un seul homme, Harry Seldon ? D'ailleurs les différents romans du cycle (mon dieu, que je n'aime pas cette expression de "cycle" !), et la conclusion "Terre et Fondation", restent assez nuancée sur le sujet.
Sudaka82, le 26/10/2007 à 13:31, dit :
Il ne faut pas confondre SF et Heroic Fantasy, qui sont toutes les deux des sous-branches de la littérature fantastique (les trucs de geek, comme tu dis).
Starwars, c'est juste une novellisation médiocre du film (les autres bouquins de la série, j'en parle même pas, ça ce classe pour moi au même niveau que que les romans de Donjons & Dragons et des Royaumes Oubliés),
Les Simmons, Eddings et McCaffrey, j'ai jamais eu le courage d'essayer.
Lovecraft, c'est clairement un auteur à obsessions et qui a tendance à se répéter, mais n'oubliez que de nombreux poches estampillés "Lovecraft" sont en réalité des anthologies écrites par le cercle des Lovecraftiens et non pas par l'auteur lui-même.
Rowling, on aime ou on aime pas, ça reste de la littérature assez simple à mon avis, où le côté jeunesse perdure dans tous les volumes.
Pratchett, c'est un style très particulier et, même si j'aime beaucoup car chaque roman est une nouvelle occasion de parodie, certaines de ses tournures magico-scientifico-quantiques ont tendance à me lasser. Ses traductions françaises par Patrick Couton sont un exemple de qualité que beaucoup de gens devraient suivre dans le fansub
Ceci dit, Tolkien, c'est vraiment un autre niveau de littérature et aucun des auteurs précédents ne peut lui être vraiment comparé : découpage de l'intrigue, précision des scènes, richesse linguistique et lexicographique monumentales, souffle épique, univers détaillé à l'extrême (jusqu'à des considérations philologiques), capacité à employer différents styles de narration (conte, poème, aventure/épopée, mythe, chronique…). Qu'on aime ou qu'on aime pas ce genre de littérature, on ne peut pas nier les qualités littéraires de ses ouvrages.
jpschuck, le 27/10/2007 à 20:17, dit :
Deathscythe, le 25/10/2007 à 10:08, dit :
Ce n'est pas exact, dans Fondation, la psycho-histoire permet juste d'établir des grands mouvements socio-historiques de large ampleur. Mais ces grands mouvements sont le résultat d'action individuelles. Le plan Fondation ne s'est il pas construit à l'initiative d'un seul homme, Harry Seldon ? D'ailleurs les différents romans du cycle (mon dieu, que je n'aime pas cette expression de "cycle" !), et la conclusion "Terre et Fondation", restent assez nuancée sur le sujet.
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